Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
NO 135 - SEPT. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 265
non pas seulement le diamètre de la souche.
Autrement dit, les génératrices du cône
doivent rejoindre la base suivant une
circonférence extérieure à celle qui passe-
rait par les points d'émergence des plus
grosses racines. -
M. FAVIELL, Secrétaire de la Société
d'Agriculture de Bonville, en Nouvelles
Galles du Sud, a appliqué ainsi qu'il suit
cette méthode (Agricultural Gazette of
N. S. W., février et mai 1912) :
Les explosifs peuvent être employés dans
les défrichements, soit pour enlever les
souches, soit en traitant les arbres de ma-
nière à ce qu'ils puissent brûler en entier
plus rapidement. Le procédé le plus écono-
mique consiste à employer assez d'explosif
pour enlever la terre tout autour des
racines, tasser les racines et fendre l'arbre.
Ces fentes s'étendent de 1 m. à 5 m. de
hauteur et après une semaine, en saison
sèche, même les bois brûlant difficilement
d'une manière ordinaire se consumeront
rapidement. -M. FAVIELL est arrivé ainsi à
brûler complètement des arbres qui avaient
2m ,50 de diamètre à la base de six heures
à vingt-quatre heures après y avoir mis le
feu. Par ce procédé, il a défriché 12 acres
de terre pour une dépense de £ 3 par acre,
(187 fr. 50 par hectare), tandis qu'une éten-
due voisine analogue coûta 6 livres par
acre (375 fr. par hectare) par le procédé
ordinaire. Cette méthode ne peut être
recommandée lorsque les arbres brûlent
jusque dans le sol sans laisser de racines.
M. FAVIELL indique que l'on doit pro-
céder d'une manière différente pour couper
les arbres au ras du sol ou enlever com-
plètement les souches. Dans le premier cas,
il faut percer des trous de 30 à 60 cm. de
profondeur dans la partie la plus saine du
bois avec une tarière de 25 à 30 mm. de
diamètre et l'on doit charger avec une dose
d'une demi-livre à une livre d'explosif.
Si l'on désire dessoucher complètement
ou préparer le sol pour la charrue, les
meilleurs résultats sont obtenus en em-
ployant 3 charges et plus suivant la dimen-
sion de l'arbre. Il faut placer chacune de
ces charges contre une grosse racine, ou
mieux dans la fourche de deux racines, en
se servant d'une tarière de 10 cm. ou d'une
barre à mine et d'un racloir; s'il n'est pas
facile de placer la charge contre la racine,
il faut pousser quelques petites pierres au
fond du trou, de manière à obtenir un
fond solide pour l'explosion. Dans quel-
ques cas, il est bon de se servir à la fois
de trous dans la terre et dans le bois en
faisant ces derniers dans les grosses racines
partant du tronc; mais ce système a l'in-
convénient de briser les racines et d'en
laisser dans le sol; les charges doivent
être tamponnées avec soin avec de l'argile
humide en prenant les précautions ordi-
naires. En employant les trous dans le sol,
M. FAVIELL a trouvé qu'une livre d'explosif
était la charge minimum pour les grands
arbres ou les grosses souches, mais il a fait
sauter des petites souches avec seulement
un quart de livre. Lorsque les charges sont
bien placées, les souches sont fréquem-
ment arrachées, brisées en nombreux mor-
ceaux, et s'il reste quelques racines, elles
sont tellement brisées qu'elles brûlent
facilement.
Pour mettre le feu, une batterie capable
d'enflammer 5 charges ou plus, est abso-
lument nécessaire. Les explosifs employés
par M. FAVIELL sont le Rackarock et le
Rendrock, ce dernier paraissant le meil-
leur pour les trous dans la terre; la géli-
gnique paraît donner également d'excel-
lents résultats. D'après lui, la dynamite
n'est pas à conseiller parce qu'elle est
sujette à des modifications chimiques,
principalement dans les climats chauds. Il
faut opérer dans un sol ni trop sec ni trop
humide.
La Station Expérimentale du Kentucky
a procédé récemment à l'extraction de
deux lots de souches avec les résultats
suivants :
Le premier lot comprenait 102 souches
presque toutes mortes, de chêne; le
deuxième lot, 16 souches, dont 9 souches
vertes (3 de micocoulier, 1 d'orme, 1 de
cerisier, 1 d'érable, et 3 de chêne). Pour le
non pas seulement le diamètre de la souche.
Autrement dit, les génératrices du cône
doivent rejoindre la base suivant une
circonférence extérieure à celle qui passe-
rait par les points d'émergence des plus
grosses racines. -
M. FAVIELL, Secrétaire de la Société
d'Agriculture de Bonville, en Nouvelles
Galles du Sud, a appliqué ainsi qu'il suit
cette méthode (Agricultural Gazette of
N. S. W., février et mai 1912) :
Les explosifs peuvent être employés dans
les défrichements, soit pour enlever les
souches, soit en traitant les arbres de ma-
nière à ce qu'ils puissent brûler en entier
plus rapidement. Le procédé le plus écono-
mique consiste à employer assez d'explosif
pour enlever la terre tout autour des
racines, tasser les racines et fendre l'arbre.
Ces fentes s'étendent de 1 m. à 5 m. de
hauteur et après une semaine, en saison
sèche, même les bois brûlant difficilement
d'une manière ordinaire se consumeront
rapidement. -M. FAVIELL est arrivé ainsi à
brûler complètement des arbres qui avaient
2m ,50 de diamètre à la base de six heures
à vingt-quatre heures après y avoir mis le
feu. Par ce procédé, il a défriché 12 acres
de terre pour une dépense de £ 3 par acre,
(187 fr. 50 par hectare), tandis qu'une éten-
due voisine analogue coûta 6 livres par
acre (375 fr. par hectare) par le procédé
ordinaire. Cette méthode ne peut être
recommandée lorsque les arbres brûlent
jusque dans le sol sans laisser de racines.
M. FAVIELL indique que l'on doit pro-
céder d'une manière différente pour couper
les arbres au ras du sol ou enlever com-
plètement les souches. Dans le premier cas,
il faut percer des trous de 30 à 60 cm. de
profondeur dans la partie la plus saine du
bois avec une tarière de 25 à 30 mm. de
diamètre et l'on doit charger avec une dose
d'une demi-livre à une livre d'explosif.
Si l'on désire dessoucher complètement
ou préparer le sol pour la charrue, les
meilleurs résultats sont obtenus en em-
ployant 3 charges et plus suivant la dimen-
sion de l'arbre. Il faut placer chacune de
ces charges contre une grosse racine, ou
mieux dans la fourche de deux racines, en
se servant d'une tarière de 10 cm. ou d'une
barre à mine et d'un racloir; s'il n'est pas
facile de placer la charge contre la racine,
il faut pousser quelques petites pierres au
fond du trou, de manière à obtenir un
fond solide pour l'explosion. Dans quel-
ques cas, il est bon de se servir à la fois
de trous dans la terre et dans le bois en
faisant ces derniers dans les grosses racines
partant du tronc; mais ce système a l'in-
convénient de briser les racines et d'en
laisser dans le sol; les charges doivent
être tamponnées avec soin avec de l'argile
humide en prenant les précautions ordi-
naires. En employant les trous dans le sol,
M. FAVIELL a trouvé qu'une livre d'explosif
était la charge minimum pour les grands
arbres ou les grosses souches, mais il a fait
sauter des petites souches avec seulement
un quart de livre. Lorsque les charges sont
bien placées, les souches sont fréquem-
ment arrachées, brisées en nombreux mor-
ceaux, et s'il reste quelques racines, elles
sont tellement brisées qu'elles brûlent
facilement.
Pour mettre le feu, une batterie capable
d'enflammer 5 charges ou plus, est abso-
lument nécessaire. Les explosifs employés
par M. FAVIELL sont le Rackarock et le
Rendrock, ce dernier paraissant le meil-
leur pour les trous dans la terre; la géli-
gnique paraît donner également d'excel-
lents résultats. D'après lui, la dynamite
n'est pas à conseiller parce qu'elle est
sujette à des modifications chimiques,
principalement dans les climats chauds. Il
faut opérer dans un sol ni trop sec ni trop
humide.
La Station Expérimentale du Kentucky
a procédé récemment à l'extraction de
deux lots de souches avec les résultats
suivants :
Le premier lot comprenait 102 souches
presque toutes mortes, de chêne; le
deuxième lot, 16 souches, dont 9 souches
vertes (3 de micocoulier, 1 d'orme, 1 de
cerisier, 1 d'érable, et 3 de chêne). Pour le
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