Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
284 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 135 SEPT. 1912
moment de la présentation sur les marchés
d'Europe et sur l'échantillonnage du pro-
duit.
L'analyse comparative de noix apparte-
nant à des formes nettement différentes a,
d'autre part, mis en évidence l'inégalité de
leur teneur en matière grasse, déjà cons-
tatée par M. AMMANN. Il conviendra donc,
quand on voudra propager l'espèce, de choi-
sir judicieusement les semences employées. -
Il n'est pas sans intérêt de signaler que c'est
l'arbre dont la production a été la plus forte
(38 kg. 700 de noix sèches, comme il est
dit plus haut), qui a donné les graines les
plus riches en matière grasse (57 ° 0 des
amandes sèches en moyenne).
J. VLILLET,
Directeur d'Agriculture à Koulikoro.
L'Exposition de Caoutchouc de Batavia
en 1914.
Le succès remporté par l'Exposition et le
Congrès des Textiles de Soerabaja a engagé
les organisateurs à préparer une nouvelle
manifestation dans deux ans; cette fois,
c'est au caoutchouc qu'elle sera consacrée,
et au mois d'avril 1914 s'ouvrira à Batavia
un Congrès International et une Exposi-
tion relatifs au Caoutchouc.
On s'y occupera de tout ce qui concerne
le caoutchouc brut, de récolte ou de plan-
tation, et les « produits annexes » que
mentionne le programme ne sont consti-
tués que par le balata, le Jelutong et la
gutta. Nous serons du reste dans leur prin-
cipal pays d'origine, et la place qui leur
sera faite est parfaitement justifiée.
Nous n'avons pas besoin d'insister da-
vantage sur l'intérêt que -présentera cette
Exposition faite dans un pays producteur;
à notre point de vue particulier, nous en
retiendrons seulement que la proximité de
la Cochinchine nous permet d'espérer une
participation active des Planteurs de ce
pays, dont les plantations se développent
de jour en jour, et qui tiendront sans
aucun doute à profiter de cette réunion
pour aller examiner les procédés employés
par leurs voisins, et se rendre compte des
résultats obtenus. Nous espérons en même
temps qu'ils ne voudront pas que la
Cochinchine y soit oubliée, et que notre
grande possession d'Extrême-Orient tiendra
une large place dans l'Exposition des pro-
duits bruts. Il y aura là pour nos colons
une occasion à la fois de publicité et d'en-
seignement qu'ils ne négligeront pas, car
voir une semblable manifestation se tenir
à sa porte est une véritable bonne for-
tune.
Ajoutons que, dans l'intention des orga-
nisateurs, le Congrès tiendra compte avant
tout de l'état dans lequel se trouveront la
culture et l'industrie du caoutchouc à cette
époque. Nous croyons que nous pouvons
avoir confiance dans les organisateurs du
Congrès des Textiles de l'an dernier pour
que tout concoure à faire de cette Expo-
sition une des plus intéressantes qui aient
encore eu lieu.
Le Feijoa.
Le Feijoa (Feijoa Sella œiana Berg.), de
la famille des Myrtacées et voisin des
goyaviers, très répandu aujourd'hui sur
notre littoral méditerranéen, est unanime-
ment considéré comme l'un des arbres frui-
tiers les plus intéressants pour les régions à
climat subtropical. Originaire du sud de
l'Amérique (Uruguay, République Argen-
tine et sud du Brésil), ce petit arbre à
feuilles blanc argenté en dessous, et à fleurs
blanches avec des étamines rouges, ne
nous est connu que depuis une vingtaine
d'années, puique exactement c'est en 1890
que l'horticulteur ANOHÉ en rapporta de la
Plata un spécimen, qu'il planta dans sa
Yilla Colombia au Golfe Juan. Ce pied
fructifia pour la première fois en 1897.
D'autre part, en 1899, MM. BESSON frères,
de Nice, firent venir de nombreuses graines
de Montevideo. Et presque tous les feijoas
actuels du Midi de la France proviennent
de marcottes du plant d'ANDRÉou des plan-
moment de la présentation sur les marchés
d'Europe et sur l'échantillonnage du pro-
duit.
L'analyse comparative de noix apparte-
nant à des formes nettement différentes a,
d'autre part, mis en évidence l'inégalité de
leur teneur en matière grasse, déjà cons-
tatée par M. AMMANN. Il conviendra donc,
quand on voudra propager l'espèce, de choi-
sir judicieusement les semences employées. -
Il n'est pas sans intérêt de signaler que c'est
l'arbre dont la production a été la plus forte
(38 kg. 700 de noix sèches, comme il est
dit plus haut), qui a donné les graines les
plus riches en matière grasse (57 ° 0 des
amandes sèches en moyenne).
J. VLILLET,
Directeur d'Agriculture à Koulikoro.
L'Exposition de Caoutchouc de Batavia
en 1914.
Le succès remporté par l'Exposition et le
Congrès des Textiles de Soerabaja a engagé
les organisateurs à préparer une nouvelle
manifestation dans deux ans; cette fois,
c'est au caoutchouc qu'elle sera consacrée,
et au mois d'avril 1914 s'ouvrira à Batavia
un Congrès International et une Exposi-
tion relatifs au Caoutchouc.
On s'y occupera de tout ce qui concerne
le caoutchouc brut, de récolte ou de plan-
tation, et les « produits annexes » que
mentionne le programme ne sont consti-
tués que par le balata, le Jelutong et la
gutta. Nous serons du reste dans leur prin-
cipal pays d'origine, et la place qui leur
sera faite est parfaitement justifiée.
Nous n'avons pas besoin d'insister da-
vantage sur l'intérêt que -présentera cette
Exposition faite dans un pays producteur;
à notre point de vue particulier, nous en
retiendrons seulement que la proximité de
la Cochinchine nous permet d'espérer une
participation active des Planteurs de ce
pays, dont les plantations se développent
de jour en jour, et qui tiendront sans
aucun doute à profiter de cette réunion
pour aller examiner les procédés employés
par leurs voisins, et se rendre compte des
résultats obtenus. Nous espérons en même
temps qu'ils ne voudront pas que la
Cochinchine y soit oubliée, et que notre
grande possession d'Extrême-Orient tiendra
une large place dans l'Exposition des pro-
duits bruts. Il y aura là pour nos colons
une occasion à la fois de publicité et d'en-
seignement qu'ils ne négligeront pas, car
voir une semblable manifestation se tenir
à sa porte est une véritable bonne for-
tune.
Ajoutons que, dans l'intention des orga-
nisateurs, le Congrès tiendra compte avant
tout de l'état dans lequel se trouveront la
culture et l'industrie du caoutchouc à cette
époque. Nous croyons que nous pouvons
avoir confiance dans les organisateurs du
Congrès des Textiles de l'an dernier pour
que tout concoure à faire de cette Expo-
sition une des plus intéressantes qui aient
encore eu lieu.
Le Feijoa.
Le Feijoa (Feijoa Sella œiana Berg.), de
la famille des Myrtacées et voisin des
goyaviers, très répandu aujourd'hui sur
notre littoral méditerranéen, est unanime-
ment considéré comme l'un des arbres frui-
tiers les plus intéressants pour les régions à
climat subtropical. Originaire du sud de
l'Amérique (Uruguay, République Argen-
tine et sud du Brésil), ce petit arbre à
feuilles blanc argenté en dessous, et à fleurs
blanches avec des étamines rouges, ne
nous est connu que depuis une vingtaine
d'années, puique exactement c'est en 1890
que l'horticulteur ANOHÉ en rapporta de la
Plata un spécimen, qu'il planta dans sa
Yilla Colombia au Golfe Juan. Ce pied
fructifia pour la première fois en 1897.
D'autre part, en 1899, MM. BESSON frères,
de Nice, firent venir de nombreuses graines
de Montevideo. Et presque tous les feijoas
actuels du Midi de la France proviennent
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