Presse et revues
32 pages
Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1912 31 août 1912
Description : 1912/08/31 (A12,N134). 1912/08/31 (A12,N134).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468338
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
252
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 134 AOÛT 1912
consommation des Asiatiques employés-par
les mines). La Chambre d'Agriculture a
prévu dans son budget de 1912 une somme
de 1.000 fr. pour doter un concours, en
vue d'obtenir une bonne machinerie de
construction locale pour la préparation du
- riz; le premier prix est de 250 fr., le
deuxième de 150 et le troisième de 100 fr.
Le gagnant du premier prix s'engagera
en outre à céder son modèle à la Chambre
d'Agriculture pour 500 fr. Le concours
sera clos le 30 novembre prochain. Dans
un concours précédent, les machines de
M. STREIFF et du R. P. OLLIER ont été pri-
mées, mais elles présentaient des cane-
lures ou des rayons concentriques et la
Chambre a estimé que c'était une mauvaise
disposition qui ne permettait pas un bon
travail du paddy. Elle pense que les meules
doivent présenter les mêmes rayures que
celles des moulins à blé.
Il semble que la Chambre d'Agriculture
a en vue la-construction de petites ma-
chines à décortiquer. Nous renverrons à ce
sujet à ce que nous avons publié dans le
« J. d'A. T. » à différentes reprises, depuis
sa fondation (ltiOl à 1906 principalement).
Les noix de Para; rectification botanique.
Les noi.r de Para, que vendent couram-
ment à Paris tous les marchands de pro-
duits exotiques, sont encore appelées noix
du Brésil, ou châtaignes, du Brésil, ou, par
les Anglais, cream nuts ou nigger tocs; et
tout le monde connaît ces grosses graines
allongées et triangulaires, à enveloppe
ligneuses et rugueuse. Or, tous les bota-
nistes ont toujours été d'accord pour admet-
tre qu'elles sont données par le Bertholletia
excelsa Humb. et Bonp., Myrtacée du
Brésil.
D'après M. YOUNG, assistant au Labora-
toire microchimique du Département de
l'Agriculture des États-Unis, ce serait
cependant là une erreur.
Il y a au Brésil deux Bertholletia bien
distincts. L'un, le Bertholletia excelsa
d'Humbold et Bonpland, est un grand ar-
bre de 30 m. et plus de hauteur, avec un
tronc qui a jusqu'à 1 m. de diamètre; ses
feuilles sont vertes; son fruit, étroit et
allongé, a un péricarpe durable à surface
lisse, et un opercule cylindrique et à som-
met arrondi qui se détache du fruit quand
la columelle se dessèche. La seconde espèce
connue plus tard, et qui est le Bertholletia
nobilis Miers, est de dimensions plus gran-
des encore que la précédente ; son tronc a
jusqu'à près de 5 m. de diamètre. Les
feuilles sont brunâtres, moins longuement
pétiolées; le fruit est à peu près sphérique,
et son péricarpe épais et rugueux se cra-
quèle et se brise en se desséchant ; l'oper-
cule est ovoïde, conique et pointu au som-
met et reste attaché à la columelle, de sorte
qu'il tombe dans le fruit quand cette colu-
melle se dessèche, et se mélange aux
graines.
Ces graines seraient, du reste, sensi-
blement les mêmes dans les deux espèces.
Mais M. YOUNG, se basant sur le fait qu'on
trouve presque toujours des opercules ou
des fragments d'opercules parmi les grai-
nes du commerce, et aussi sur la forme
de ces opercules, qui sont à sommet coni-
que, puis enfin d'après l'examen même des
fruits, croit pouvoir affirmer que nos noix
de Para ne sont à peu près jamais données
par le Bertholletia excelsa ; ce sont les
graines du Bertholletia nobilis Miers.
Il y avait donc la une erreur botanique
bien accréditée, et qu'il est intéressant de
relever.
H. J.
Culture de la Canne à sucre en France.
Bien que dans ce Journal nous ne nous
occupions pas en général de questions his-
toriques, nous croyons ne pas devoir
laisser passer sans le mentionner le curieux
aperçu sur un epsai de culture de la canne
à sucre en France, que la a Cuba Review »
de février dernier a reproduit d'après
notre confrère la « Produce Market Re-
view ;'.
JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 134 AOÛT 1912
consommation des Asiatiques employés-par
les mines). La Chambre d'Agriculture a
prévu dans son budget de 1912 une somme
de 1.000 fr. pour doter un concours, en
vue d'obtenir une bonne machinerie de
construction locale pour la préparation du
- riz; le premier prix est de 250 fr., le
deuxième de 150 et le troisième de 100 fr.
Le gagnant du premier prix s'engagera
en outre à céder son modèle à la Chambre
d'Agriculture pour 500 fr. Le concours
sera clos le 30 novembre prochain. Dans
un concours précédent, les machines de
M. STREIFF et du R. P. OLLIER ont été pri-
mées, mais elles présentaient des cane-
lures ou des rayons concentriques et la
Chambre a estimé que c'était une mauvaise
disposition qui ne permettait pas un bon
travail du paddy. Elle pense que les meules
doivent présenter les mêmes rayures que
celles des moulins à blé.
Il semble que la Chambre d'Agriculture
a en vue la-construction de petites ma-
chines à décortiquer. Nous renverrons à ce
sujet à ce que nous avons publié dans le
« J. d'A. T. » à différentes reprises, depuis
sa fondation (ltiOl à 1906 principalement).
Les noix de Para; rectification botanique.
Les noi.r de Para, que vendent couram-
ment à Paris tous les marchands de pro-
duits exotiques, sont encore appelées noix
du Brésil, ou châtaignes, du Brésil, ou, par
les Anglais, cream nuts ou nigger tocs; et
tout le monde connaît ces grosses graines
allongées et triangulaires, à enveloppe
ligneuses et rugueuse. Or, tous les bota-
nistes ont toujours été d'accord pour admet-
tre qu'elles sont données par le Bertholletia
excelsa Humb. et Bonp., Myrtacée du
Brésil.
D'après M. YOUNG, assistant au Labora-
toire microchimique du Département de
l'Agriculture des États-Unis, ce serait
cependant là une erreur.
Il y a au Brésil deux Bertholletia bien
distincts. L'un, le Bertholletia excelsa
d'Humbold et Bonpland, est un grand ar-
bre de 30 m. et plus de hauteur, avec un
tronc qui a jusqu'à 1 m. de diamètre; ses
feuilles sont vertes; son fruit, étroit et
allongé, a un péricarpe durable à surface
lisse, et un opercule cylindrique et à som-
met arrondi qui se détache du fruit quand
la columelle se dessèche. La seconde espèce
connue plus tard, et qui est le Bertholletia
nobilis Miers, est de dimensions plus gran-
des encore que la précédente ; son tronc a
jusqu'à près de 5 m. de diamètre. Les
feuilles sont brunâtres, moins longuement
pétiolées; le fruit est à peu près sphérique,
et son péricarpe épais et rugueux se cra-
quèle et se brise en se desséchant ; l'oper-
cule est ovoïde, conique et pointu au som-
met et reste attaché à la columelle, de sorte
qu'il tombe dans le fruit quand cette colu-
melle se dessèche, et se mélange aux
graines.
Ces graines seraient, du reste, sensi-
blement les mêmes dans les deux espèces.
Mais M. YOUNG, se basant sur le fait qu'on
trouve presque toujours des opercules ou
des fragments d'opercules parmi les grai-
nes du commerce, et aussi sur la forme
de ces opercules, qui sont à sommet coni-
que, puis enfin d'après l'examen même des
fruits, croit pouvoir affirmer que nos noix
de Para ne sont à peu près jamais données
par le Bertholletia excelsa ; ce sont les
graines du Bertholletia nobilis Miers.
Il y avait donc la une erreur botanique
bien accréditée, et qu'il est intéressant de
relever.
H. J.
Culture de la Canne à sucre en France.
Bien que dans ce Journal nous ne nous
occupions pas en général de questions his-
toriques, nous croyons ne pas devoir
laisser passer sans le mentionner le curieux
aperçu sur un epsai de culture de la canne
à sucre en France, que la a Cuba Review »
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