Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 septembre 1912 30 septembre 1912
Description : 1912/09/30 (A12,N135). 1912/09/30 (A12,N135).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446834p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
266 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 135 - SEPT, 1912
premier lot, le coût total a atteint 172 fr.,
le coût moyen par souche 1 fr. 68. Les
chiffres relatifs aux souches vertes du
deuxième lot sont les suivants :
Coût total : 70 fr. ; coût moyen par
souche : 7 fr. 77.
Les trois souches vertes de chêne avaient
des diamètres respectifs de lm,07; 1111,13;
lm,20 soit un diamètre moyen de 1111,13.
Le prix de la dynamite, des mèches et des
amorces s'éleva pour ces trois souches à
34 fr. La main-d'œuvre correspondante
fut de 20 fr. Le coût total fut donc de
54 fr., soit 18 fr. par souche. Des consta-
tations faites, il résulte que la quantité
de dynamite à employer pour des souches
de même nature et dans les mêmes sols
varie avec le carré du diamètre, c'est-à-dire
avec la section horizontale des souches, et
que le coût de l'extraction est de deux fois
et demie à trois fois plus grand pour les
souches vertes que pour les souches
mortes. ,
La brochure « Farming with Dynamite»
cite les résultats ci-après obtenus dans le
Minnesota :
Il s'agissait de défricher 20 acres de
pins comprenant en moyenne 50 souches
par acre, soit en tout 1.000 souches
mesurant 0m ,50 à lm,20 de diamètre, la
moyenne étant de 0m,75. On employa
depuis 1/2 cartouche jusqu'à 8 cartouches
avec une moyenne de 3 cartouches par
souche. La dynamite employée coûta
65 fr. par 100 livres (200 cartouches), ce
qui fit une dépense moyenne d'environ
1 fr. par souche pour la dynamite. Un
homme payé 10 fr. 50 par jour peut pré-
parer et faire sauter 50 souches, ce qui
élève le prix à environ 1 fr. 25 par sou-
che. Si l'on ajoute 38 fr. par acre pour
brûler les souches, le coût de l'opération
totale s'élève à environ 100 fr. par acre
(250 fr. par ha.).
Les conditions varient évidemment sui-
vant les terrains à défricher et le coût de
la main-d'œuvre, mais même avec une
main-d'œuvre bon marché comme celle
employée en Afrique Occidentale, ces
prix sont très en dessous de ceux que j'ai *
pratiqués en ce qui me concerne.
II. - Préparation du sol pour la culture.
Ce qui paraît plus nouveau et peut-être
encore plus intéressant que le dessou-
chage c'est que les résultats obtenus
paraissent indiquer que les explosifs peu-
vent être employés avec avantage pour le
labour même du sol.
M. KENNETH B. QUINAR, Directeur Géné-
ral de l'Usine d'explosifs du Cap, a publié
dans le « South African Agricultural
Journal » de mai 1912 des précisions inté-
ressantes sur la question :
Il indique que le principal avantage de
l'emploi des explosifs est de faciliter la
pénétration des racines dans le sous-sol,
riche en éléments nutritifs, et dans lequel
elles ne peuvent généralement pénétrer
parce qu'il est trop compact.
Pour la p'lantation des arbres, on doit
percer à l'endroit exact qui doit être
occupé par l'arbre un trou ayant de lm,20
à lm,50 de profondeur et de 3 à 4 cm. de
diamètre. On place au fond une cartouche
de dynamite avec son détonateur et un
inflamnïateur ; après quoi on bouche avec
soin le trou avec de la terre humide en
tamponnant avec une baguette en bois. A
l'explosion de la cartouche de dynamite,
la terre s'élève autour du trou de quelques
centimètres et après plusieurs minutes des
mèches de fumée sortent de toute une
série de petites fentes qui partent radia-
lement du trou ; en enlevant la terre
avec une pelle, on s'aperçoit qu'un trou
s'est formé à l'endroit où la cartouche était
placée et que de très nombreuses fissures
partent dans toutes les directions. Cela a
l'avantage de permettre aux racines d'y
pénétrer et constitue un excellent réser-
voir pour l'humidité.
M. QUINAR assure que ce procédé peut
être employé avec avantage même pour
les arbres existants. Les pommiers qui
avaient cessé de produire des fruits, don-
nèrent d'excellentes récoltes après que
premier lot, le coût total a atteint 172 fr.,
le coût moyen par souche 1 fr. 68. Les
chiffres relatifs aux souches vertes du
deuxième lot sont les suivants :
Coût total : 70 fr. ; coût moyen par
souche : 7 fr. 77.
Les trois souches vertes de chêne avaient
des diamètres respectifs de lm,07; 1111,13;
lm,20 soit un diamètre moyen de 1111,13.
Le prix de la dynamite, des mèches et des
amorces s'éleva pour ces trois souches à
34 fr. La main-d'œuvre correspondante
fut de 20 fr. Le coût total fut donc de
54 fr., soit 18 fr. par souche. Des consta-
tations faites, il résulte que la quantité
de dynamite à employer pour des souches
de même nature et dans les mêmes sols
varie avec le carré du diamètre, c'est-à-dire
avec la section horizontale des souches, et
que le coût de l'extraction est de deux fois
et demie à trois fois plus grand pour les
souches vertes que pour les souches
mortes. ,
La brochure « Farming with Dynamite»
cite les résultats ci-après obtenus dans le
Minnesota :
Il s'agissait de défricher 20 acres de
pins comprenant en moyenne 50 souches
par acre, soit en tout 1.000 souches
mesurant 0m ,50 à lm,20 de diamètre, la
moyenne étant de 0m,75. On employa
depuis 1/2 cartouche jusqu'à 8 cartouches
avec une moyenne de 3 cartouches par
souche. La dynamite employée coûta
65 fr. par 100 livres (200 cartouches), ce
qui fit une dépense moyenne d'environ
1 fr. par souche pour la dynamite. Un
homme payé 10 fr. 50 par jour peut pré-
parer et faire sauter 50 souches, ce qui
élève le prix à environ 1 fr. 25 par sou-
che. Si l'on ajoute 38 fr. par acre pour
brûler les souches, le coût de l'opération
totale s'élève à environ 100 fr. par acre
(250 fr. par ha.).
Les conditions varient évidemment sui-
vant les terrains à défricher et le coût de
la main-d'œuvre, mais même avec une
main-d'œuvre bon marché comme celle
employée en Afrique Occidentale, ces
prix sont très en dessous de ceux que j'ai *
pratiqués en ce qui me concerne.
II. - Préparation du sol pour la culture.
Ce qui paraît plus nouveau et peut-être
encore plus intéressant que le dessou-
chage c'est que les résultats obtenus
paraissent indiquer que les explosifs peu-
vent être employés avec avantage pour le
labour même du sol.
M. KENNETH B. QUINAR, Directeur Géné-
ral de l'Usine d'explosifs du Cap, a publié
dans le « South African Agricultural
Journal » de mai 1912 des précisions inté-
ressantes sur la question :
Il indique que le principal avantage de
l'emploi des explosifs est de faciliter la
pénétration des racines dans le sous-sol,
riche en éléments nutritifs, et dans lequel
elles ne peuvent généralement pénétrer
parce qu'il est trop compact.
Pour la p'lantation des arbres, on doit
percer à l'endroit exact qui doit être
occupé par l'arbre un trou ayant de lm,20
à lm,50 de profondeur et de 3 à 4 cm. de
diamètre. On place au fond une cartouche
de dynamite avec son détonateur et un
inflamnïateur ; après quoi on bouche avec
soin le trou avec de la terre humide en
tamponnant avec une baguette en bois. A
l'explosion de la cartouche de dynamite,
la terre s'élève autour du trou de quelques
centimètres et après plusieurs minutes des
mèches de fumée sortent de toute une
série de petites fentes qui partent radia-
lement du trou ; en enlevant la terre
avec une pelle, on s'aperçoit qu'un trou
s'est formé à l'endroit où la cartouche était
placée et que de très nombreuses fissures
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pénétrer et constitue un excellent réser-
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