Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
N° 133 — JUILLET 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 223
était d'usage de payer à Ceylan en 1910,
et qui n'ont guère dû varier depuis, absor-
beraient donc à eux seuls plus quela valeur
de vente des graines. En admettant même
que le ramassage coûte quatre fois moins
cher ailleurs qu'à Ceylan, comme le prétend
la « GummiZetttmgM (Cf. J. d'A, T. n° 124,
p. 316), ce qui est fort discutable, et qu'on -
puisse les réduire, soit en ramassant à la
fourche, soit en employant tout autre
moyen mécanique, la marge restant entre
le prix de la récolte et celui de la vente,
cette marge doit couvrir bien d'autres frais
que le transport : nettoyage, triage, décor-
tication, emballage, etc., ne nous paraît
pas de nature à laisser au producteur un
bénéfice suffisant pour que la graine
d'Hévéa devienne jamais une matière pre-
mière oléagineuse courante (1).
Nous croirions plutôt que les huileries
cherchemt à attirer l'attention sur toutes
les sources possibles-d'huiles siccatives ou
demi-siccatives, en raison de la pénurie
d'huile de lin, surtout après la réduction
considérable des importations de soja en
1911, alors qu'en 1909 et 1910 cette graine
avait assuré en grande partie le fonction-
nement des usines de Hull, dont on con-
naît la grande capacité, et qui souffrent
facilement d'un manque de matières usi-
nables.
Nous regrettons que ce ne soit pas du
côté des planteurs de caoutchouc qu'il
faille espérer trouver la source d'huile sicca-
tive si ardemment attendue, mais il fau-
drait une grosse' modification de l'état de
choses existant pour que l'exploitation des
graines d'Hévéa pour l'huilerie devînt
rémunératrice.
Quoi qu'il en soit, nous mentionnons ci-
après les caractéristiques de l'huile d'Hévéa,
(1) En admettant seulement 2 d. par mille pour le
ramassage de 1000 graines, soit 116 fr. 25 pour une tonne,
qui ne donnera que 600 kilos d'amandes sèches, ou par
conséquent 193 fr. 75 pour le ramassage de la quantité
de graines nécessaire à la production d'une tonne
d'amandes sèches, il suffit d'ajouter un fret de 80 francs-
pour arriver à une somme égale ou supérieure au prix
(le vente (193 fr. 75 + 80 fr. = 273 fr. 75), sans parler
des frais de triage, décortication, nettoyage, etc.
que nous venons de trouver, pour la pre-
mière fois, dans le Bulletin de l'Imperial
Inslitute. Le poids spécifique à 15° est de
0.9239, l'indice d'acidité, 29,9t l'indice de
saponification, 185,6, l'indice d'iode 1:33,3.
On y trouve 14 Q/0 d'acides saturés (solides),
consistant principalement en acide stéari-
que et un autre acide, et 86 ° 0 d'acides non
saturés (liquides), dont 32,6 0/0 d'acide
oléique, 50,9 d'acide linoléique et 2,5 °/o
d'acide linolique. - 1
F- M.
Deuxième Congrès National du Froid.
Le deuxième Congrès National, organisé
par l'Association Française du Froid, tien-
dra ses assises cette année à Toulouse du
23 au 25 septembre, dans les locaux de
l'Université. Ce Congrès sera suivi de deux
voyages d'Etudes et de la visite de l'Expo-
sition Frigorifique de Bourges.
- Nous sommes heureux de voir les mani-
festations de cette industrie encore jeune
se répéter, car nul n'ignore l'importance
qu'elle a pour l'exportation des produits
de nos colonies. Dans ces colonnes, il a été
fréquemment-question de la conservation
par le froid de certains fruits des tropi-
ques; demain, c'est à l'élevage que le
froid viendra apporter un précieux appui,
en permettant l'abatage sur place des ani-
maux achetés ou élevés à bon compte dans
les fertiles pâturages de certaines de nos
possessions et leur arrivée dans la métro-
pole en bon état, sous forme m quartiers
frigorifiés, dont l'importation est aujour-
d'hui possible grâce à des dispositions
législatives nouvelles. Nous avons eu ré-
cemment connaissance de plusieurs efforts
importants tentés dans ce sens, et qui sont
organisés de manière à réunir toutes les
chances de succès. Il est heureux que la
France, qui est actuellement très en retard
sur d'autres pays européens sous ce rap-
port, se mette à rattraper le temps perdu,
et nous pensons que le prochain Congrès
nous apportera d'utiles indications à 'ce
point de vue. Nou& lui souhaitons, souhait
était d'usage de payer à Ceylan en 1910,
et qui n'ont guère dû varier depuis, absor-
beraient donc à eux seuls plus quela valeur
de vente des graines. En admettant même
que le ramassage coûte quatre fois moins
cher ailleurs qu'à Ceylan, comme le prétend
la « GummiZetttmgM (Cf. J. d'A, T. n° 124,
p. 316), ce qui est fort discutable, et qu'on -
puisse les réduire, soit en ramassant à la
fourche, soit en employant tout autre
moyen mécanique, la marge restant entre
le prix de la récolte et celui de la vente,
cette marge doit couvrir bien d'autres frais
que le transport : nettoyage, triage, décor-
tication, emballage, etc., ne nous paraît
pas de nature à laisser au producteur un
bénéfice suffisant pour que la graine
d'Hévéa devienne jamais une matière pre-
mière oléagineuse courante (1).
Nous croirions plutôt que les huileries
cherchemt à attirer l'attention sur toutes
les sources possibles-d'huiles siccatives ou
demi-siccatives, en raison de la pénurie
d'huile de lin, surtout après la réduction
considérable des importations de soja en
1911, alors qu'en 1909 et 1910 cette graine
avait assuré en grande partie le fonction-
nement des usines de Hull, dont on con-
naît la grande capacité, et qui souffrent
facilement d'un manque de matières usi-
nables.
Nous regrettons que ce ne soit pas du
côté des planteurs de caoutchouc qu'il
faille espérer trouver la source d'huile sicca-
tive si ardemment attendue, mais il fau-
drait une grosse' modification de l'état de
choses existant pour que l'exploitation des
graines d'Hévéa pour l'huilerie devînt
rémunératrice.
Quoi qu'il en soit, nous mentionnons ci-
après les caractéristiques de l'huile d'Hévéa,
(1) En admettant seulement 2 d. par mille pour le
ramassage de 1000 graines, soit 116 fr. 25 pour une tonne,
qui ne donnera que 600 kilos d'amandes sèches, ou par
conséquent 193 fr. 75 pour le ramassage de la quantité
de graines nécessaire à la production d'une tonne
d'amandes sèches, il suffit d'ajouter un fret de 80 francs-
pour arriver à une somme égale ou supérieure au prix
(le vente (193 fr. 75 + 80 fr. = 273 fr. 75), sans parler
des frais de triage, décortication, nettoyage, etc.
que nous venons de trouver, pour la pre-
mière fois, dans le Bulletin de l'Imperial
Inslitute. Le poids spécifique à 15° est de
0.9239, l'indice d'acidité, 29,9t l'indice de
saponification, 185,6, l'indice d'iode 1:33,3.
On y trouve 14 Q/0 d'acides saturés (solides),
consistant principalement en acide stéari-
que et un autre acide, et 86 ° 0 d'acides non
saturés (liquides), dont 32,6 0/0 d'acide
oléique, 50,9 d'acide linoléique et 2,5 °/o
d'acide linolique. - 1
F- M.
Deuxième Congrès National du Froid.
Le deuxième Congrès National, organisé
par l'Association Française du Froid, tien-
dra ses assises cette année à Toulouse du
23 au 25 septembre, dans les locaux de
l'Université. Ce Congrès sera suivi de deux
voyages d'Etudes et de la visite de l'Expo-
sition Frigorifique de Bourges.
- Nous sommes heureux de voir les mani-
festations de cette industrie encore jeune
se répéter, car nul n'ignore l'importance
qu'elle a pour l'exportation des produits
de nos colonies. Dans ces colonnes, il a été
fréquemment-question de la conservation
par le froid de certains fruits des tropi-
ques; demain, c'est à l'élevage que le
froid viendra apporter un précieux appui,
en permettant l'abatage sur place des ani-
maux achetés ou élevés à bon compte dans
les fertiles pâturages de certaines de nos
possessions et leur arrivée dans la métro-
pole en bon état, sous forme m quartiers
frigorifiés, dont l'importation est aujour-
d'hui possible grâce à des dispositions
législatives nouvelles. Nous avons eu ré-
cemment connaissance de plusieurs efforts
importants tentés dans ce sens, et qui sont
organisés de manière à réunir toutes les
chances de succès. Il est heureux que la
France, qui est actuellement très en retard
sur d'autres pays européens sous ce rap-
port, se mette à rattraper le temps perdu,
et nous pensons que le prochain Congrès
nous apportera d'utiles indications à 'ce
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