Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1912 31 juillet 1912
Description : 1912/07/31 (A12,N133). 1912/07/31 (A12,N133).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446832v
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
*202 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 133 — JUILLET 1912
longueur de fil a été ainsi employée et, en
ajoutant 1 m., on a la longueur de l'arc.
En secouant le fil latéralement on le fait
alors glisser sur un des côtés de la tente
et, son extrémité étant toujours fixée, il
est facile dele disposer,en tournant autour
de la tente, suivant la circonférence de
cette dernière à 1 m. du sol. On lit la
longueur de cette circonférence sur le fil.
Calcul des doses. — Dans le cas d'une
serre, on emploie par mètre cube environ
5 gr. de cyanure. Comme les plantes et
leurs parasites sont plus ou moins résis-
tants, les parois plus ou moins étanches, il
y a lieu, dans chaque cas particulier, de
faire d'abord un traitement à la dose de
3 gr. 5 par exemple, puis, si l'effet est
insuffisant, essayer 4 gr., etc.
S'il s'agit d'arbres de plein vent, le dosage
varie encore, dans certaines limites, selon
l'insecte à détruire. Pour la plupart des
cochenilles de l'oranger on a, en grammes,
la dose de cyanure à employer en multi-
pliant la longueur, en mètres, de l'arc ver-
tical circonscrivant la tente, par la lon-
gueur, en mètres, de la circonférence, et ce
premier produit par 1,9. -
Exemple : Soit un arbre atteint par la
cochenille noire (Saissetia olex Bern.), tel
que l'arc vertical circonscrivant la tente est
égal à 10 m. et la circonférence égale à
20 m. Le poids P de cyanure de potassium
à employer sera donné par la formule.
P = 20 X 10 X 1,9 = 380 grammes.
Pour la cochenille pourpre de Californie
(Lepidosaphes Beckii) qui est très résis-
tante il faut multiplier le produit des deux
longueurs indiquées par le coefficient 2,5
(au lieu de 1,9). Ainsi pour un arbre
envahi par la cochenille pourpre ayant les
mêmes dimensions que dans l'exemple
précédent la dose de cyanure à employer
serait donnée par la formule :
P = 20 X 10 X 2,5 — 500 grammes.
Pour un insecte dont on ignore la résis-
tance, le mieux est de faire un premier
essai en traitant quelques arbres avec des
doses progressivement croissantes. Par
exemple pour 5 arbres on prendra le coeffi-
cient 1,5, pour 5 autres 1,8, etc. On exa-
minera ensuite l'effet du traitement et l'on
choisira comme coefficient définitif le plus
petit coefficient ayant donné un résultat
suffisant. Il faut remarquer que, pour les
insectes résistants, il y a lieu d'employer
parfois des doses qui, sans compromettre
sérieusement la santé de l'arbre, grillent
néanmoins quelques rameaux.
La dose de cyanure de potassium à
employer étant déterminée, on calcule faci-
lement les quantités d'eau et d'acide sulfu-
rique correspondantes : pour 1 kg. de cya-
nure de potassium il faut 1 litre d'acide
sulfurique et 3 litres d'eau. Pour notre
premier exemple (380 gr. de cyanure de
potassium) il faudrait donc 0 1. 380 d'acide
sulfurique et 1 1. 140 d'eau.
Production de l'acide cyanhydrique. —
Il faut un récipient qui ne soit pas attaqué
par les produits employés, une terrine ou
une sorte de cafetière en terre cuite par
exemple. Le volume de ce récipient doit
être notablement plus grand que le volume
total des produits à employer, car la réac-
tion se fait avec bouillonnement.
Verser d'abord la quantité d'eau néces-
saire.
Verser ensuite, lentement, l'acide sulfu-
rique.
(Si l'on versait l'eau dans l'acide, il pour-
rait y avoir projection de liquide.)
Ajouter enfin la dose de cyanure.
Le gaz se dégage dès que le cyanure est
ajouté; c'est alors surtout que l'acide
cyanhydrique est très dangereux à respirer.
La manipulation des produits doit donc se
faire en tenant le visage éloigné le plus
possible et l'on doit partir immédiatement
lorsque le cyanure est versé.
On recommande même parfois d'enve-
lopper la dose de cyanure dans du papier
et de la faire descendre de loin dans l'acide
au moyen d'un système de ficelle et poulie ;
il y aura lieu surtout de procéder ainsi
dans le cas d'une grande serre encombrée
et où l'on aura dû établir plusieurs réci-
pients à dégagement.
longueur de fil a été ainsi employée et, en
ajoutant 1 m., on a la longueur de l'arc.
En secouant le fil latéralement on le fait
alors glisser sur un des côtés de la tente
et, son extrémité étant toujours fixée, il
est facile dele disposer,en tournant autour
de la tente, suivant la circonférence de
cette dernière à 1 m. du sol. On lit la
longueur de cette circonférence sur le fil.
Calcul des doses. — Dans le cas d'une
serre, on emploie par mètre cube environ
5 gr. de cyanure. Comme les plantes et
leurs parasites sont plus ou moins résis-
tants, les parois plus ou moins étanches, il
y a lieu, dans chaque cas particulier, de
faire d'abord un traitement à la dose de
3 gr. 5 par exemple, puis, si l'effet est
insuffisant, essayer 4 gr., etc.
S'il s'agit d'arbres de plein vent, le dosage
varie encore, dans certaines limites, selon
l'insecte à détruire. Pour la plupart des
cochenilles de l'oranger on a, en grammes,
la dose de cyanure à employer en multi-
pliant la longueur, en mètres, de l'arc ver-
tical circonscrivant la tente, par la lon-
gueur, en mètres, de la circonférence, et ce
premier produit par 1,9. -
Exemple : Soit un arbre atteint par la
cochenille noire (Saissetia olex Bern.), tel
que l'arc vertical circonscrivant la tente est
égal à 10 m. et la circonférence égale à
20 m. Le poids P de cyanure de potassium
à employer sera donné par la formule.
P = 20 X 10 X 1,9 = 380 grammes.
Pour la cochenille pourpre de Californie
(Lepidosaphes Beckii) qui est très résis-
tante il faut multiplier le produit des deux
longueurs indiquées par le coefficient 2,5
(au lieu de 1,9). Ainsi pour un arbre
envahi par la cochenille pourpre ayant les
mêmes dimensions que dans l'exemple
précédent la dose de cyanure à employer
serait donnée par la formule :
P = 20 X 10 X 2,5 — 500 grammes.
Pour un insecte dont on ignore la résis-
tance, le mieux est de faire un premier
essai en traitant quelques arbres avec des
doses progressivement croissantes. Par
exemple pour 5 arbres on prendra le coeffi-
cient 1,5, pour 5 autres 1,8, etc. On exa-
minera ensuite l'effet du traitement et l'on
choisira comme coefficient définitif le plus
petit coefficient ayant donné un résultat
suffisant. Il faut remarquer que, pour les
insectes résistants, il y a lieu d'employer
parfois des doses qui, sans compromettre
sérieusement la santé de l'arbre, grillent
néanmoins quelques rameaux.
La dose de cyanure de potassium à
employer étant déterminée, on calcule faci-
lement les quantités d'eau et d'acide sulfu-
rique correspondantes : pour 1 kg. de cya-
nure de potassium il faut 1 litre d'acide
sulfurique et 3 litres d'eau. Pour notre
premier exemple (380 gr. de cyanure de
potassium) il faudrait donc 0 1. 380 d'acide
sulfurique et 1 1. 140 d'eau.
Production de l'acide cyanhydrique. —
Il faut un récipient qui ne soit pas attaqué
par les produits employés, une terrine ou
une sorte de cafetière en terre cuite par
exemple. Le volume de ce récipient doit
être notablement plus grand que le volume
total des produits à employer, car la réac-
tion se fait avec bouillonnement.
Verser d'abord la quantité d'eau néces-
saire.
Verser ensuite, lentement, l'acide sulfu-
rique.
(Si l'on versait l'eau dans l'acide, il pour-
rait y avoir projection de liquide.)
Ajouter enfin la dose de cyanure.
Le gaz se dégage dès que le cyanure est
ajouté; c'est alors surtout que l'acide
cyanhydrique est très dangereux à respirer.
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