Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

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32 pages

Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1912-06-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 juin 1912 30 juin 1912

Description : 1912/06/30 (A12,N132). 1912/06/30 (A12,N132).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446831f

Source : CIRAD, 2012-235759

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/02/2013

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JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE

N° 132 — JUIN 1912

d'ailleurs incontestablement à la même
famille qUi le précédent. Le « Hanjaloe-
tong », en effet, ne donnerait aucun latex
utilisable contrairement au « Pantoeng ».

Il est vrai que répondant à cet article dans
un numéro ultérieur, M. VAN ROMBURGH
indique que le « Pantoeng » de Bornéo est
le Dyera lowii, Ilook. Fil., mais que ces
mêmes arbres, dans l'ouest de Bornéo où
ils voisinent avec le Dyp.ra costulata,
Hooker, aussi bien qu'à Malacca, portent le
nom de Jelutong; mais tandis que M. TE

WECHEL décrit minutieusement l'exploita-
tion du « Pantoeng », dans la vallée du
Barito (Sud-Est de Bornéo), M. VAN ROM-
BURGH déclare que dans cette région le
« Pantoeng » est peu exploité et seulement
exceptionnellement, contrairement au
« Hangkang», qui, lui, est exploité sur une -
grande échelle et qui n'est autre que le
Palaquium leiocarpiwn.

Quoi qu'il en soit de cette distinction
botanique, les détails relatifs à l'exploita-
tion du Jelutong sont suffisamment intéres-
sants pour que nous croyions devoir en
résumer une partie. M. VAN ROMBURGH dé-
clare du reste dans la note en question que

ces procédés, qu'il a eu lui-même l'occa-
sion d'examiner en détail, dans la même
région, en 1899, au cours d'un voyage
d'études relatif aux guttas et aux caout-
choucs sauvages, sont rigoureusement
exacts. Le « Pantoeng » comme le « Han-
jaloetong » poussent tous deux dans des
terrains absolument marécageux ; le second
a un tronc qui peut atteindre de grandes
dimensions et dont les racines forment au
niveau du sol de larges contreforts. Le bois
en est facile à travailler, très résistant dans

Fig. 6 : Enlèvement à la spatule du latex adhérent.

l'eau, et presque exclusivement employé à
la fabrication de planches réservées à des
rites religieux, et de cercueils. Quant aux
racines, elles sont d'une légèreté telle
qu'elles remplacent le liège chez les popu-
lations indigènes.

Du a Pantoeng » on connaît trois
espèces : le blanc et le noir sont tous deux
des arbres de marécages, tandis que la
variété rouge vient plutôt dans les endroits
montagneux. Cette dernière, qui constitue
un des plus grands arbres des forêts ma-
laises, contient du latex en trop petite
quantité pour que l'extraction en vaille la
peine. C'est la couleur plus ou moins fon-

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