Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1912 31 mai 1912
Description : 1912/05/31 (A12,N131). 1912/05/31 (A12,N131).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468301
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N°. 131 — MAI 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
l'élevage doit rester.aux mains des indi-
gènes, avec extension des primes à l'éle-
vage (en fait ce qui se fait à Madagascar),
et que les filatures doivent de préférence
être aux mains des Européens qui peuvent
les outiller d'une façon plus convenable et
plus moderne. Il demande, au lieu de la
prime à la bassine, la prime à la produc-
tion, et estime qu'elle doit être de 4 fr. par
kilogramme pour les cocons d'origine indi-
gène, 2 fr. seulement si ceux-ci sont d'ori-
gine étrangère, mesure favorisant nette-
ment la production par les indigènes.
Il y a dans cet ensemble de mesures
s'appliquant à deux pays où la séricicul-
ture en est à deux stades différents, les
éléments d'un programme général qui
pourrait avantageusement être unifié, et
dont on pourrait tirer la base d'encoura-
gements rationnels profitables pour toutes
nos colonies à soie.
E. B. et F. M.
Les manifestations rlzicoles de 1912
en Italie.
Depuis que nous avons annoncé, dans
notre numéro 122 (août 1911), l'Exposition
qui se tiendra à Vercelli à l'automne de
1912 en même temps que le IVe Congrès
international de Riziculture, nous en avons
reçu le programme détaillé, dont la con-
ception et l'organisation font le plus grand
honneur aux organisateurs, dont il révèle
la parfaite connaissance de toutes les ques-
tions intéressant la production du riz.
Bien que la place ne nous permette pas
d'en faire l'analyse complète, nous en
retracerons cependant les grandes divi-
sions. D'abord, les deux grandes sections
sont la Riziculture et les Irrigations. La
première comprend sept divisions qui
s'occuperont respectivement de :
L'Exposition rétrospective de la rizicul-
ture.
Les sciences (météorologie, hydrologie,
géologie) appliquées à la riziculture, et
leurs adaptations, travail des rizières,
application des engrais, ennemis et mala-
dies, récolte et préparation du riz brut,
exposition dès riz commerciaux et des riz
de semence sélectionnés (six classes).
Pêche et aquiculture dans les rizières.
Préparation industrielle du riz, machines
et matériel d'usines, riz commerciaux,
sous-produits.
Industrie de la rizière (procédés d'exploi-
tation, fermes, économie rurale appliquée
à la riziculture).
Hygiène des rizières.
Enseignement de la technique rizicole,
associations syndicales, questions sociales.
Une bonne partie de ces chapitres com-
prend des questions qui n'ont été abordées
que rarement, et sur lesquelles jamais on
n'a réuni en Exposition des documents et
des résultats de recherches scientifiques et
raisonnées. Il n'est pas douteux que le
Congrès qui suivra l'Exposition profitera
largement de tout ce qui sera exposé, et
tout porte à croire dans ces conditions qu'il
présentera le plus vif intérêt- pour tous
ceux qui y assisteront; et on peut estimer
qu'ils seront nombreux, si l'on en juge par
la participation de la plupart des nations
intéressées aux précédents Congrès.
La deuxième manifestation intéressant
le riz et qui aura lieu chez nos voisins
en 1912 est le IIe Concours de Séchoirs de
riz, faisant suite à celui de l'an dernier,
dont nous avons donné un compte rendu
détaillé dans notre numéro de février der-
nier. On sait que l'Association des Plan-
teurs du Vercellese avait décidé, en pré-
sence des résultats insuffisants du premier
Concours, de le renouveler sur des bases
analogues. Le programme du Concours,
actuellement publié, est à peu près sem-
blable au dernier; il comprend trois caté-
gories de séchoirs, basés sur la capacité
par vingt-quatre heures, 200 et 100 quin-
taux pour les appareils fixes, et 40 pour
les appareils portatifs. Comme l'an der-
nier, 30.000 lires de prix sont atfectés à ce
Concours, mais l'expérience de l'an der-
nier a amené les organisateurs à ne plus
demander que l'extraction en eau de 20
l'élevage doit rester.aux mains des indi-
gènes, avec extension des primes à l'éle-
vage (en fait ce qui se fait à Madagascar),
et que les filatures doivent de préférence
être aux mains des Européens qui peuvent
les outiller d'une façon plus convenable et
plus moderne. Il demande, au lieu de la
prime à la bassine, la prime à la produc-
tion, et estime qu'elle doit être de 4 fr. par
kilogramme pour les cocons d'origine indi-
gène, 2 fr. seulement si ceux-ci sont d'ori-
gine étrangère, mesure favorisant nette-
ment la production par les indigènes.
Il y a dans cet ensemble de mesures
s'appliquant à deux pays où la séricicul-
ture en est à deux stades différents, les
éléments d'un programme général qui
pourrait avantageusement être unifié, et
dont on pourrait tirer la base d'encoura-
gements rationnels profitables pour toutes
nos colonies à soie.
E. B. et F. M.
Les manifestations rlzicoles de 1912
en Italie.
Depuis que nous avons annoncé, dans
notre numéro 122 (août 1911), l'Exposition
qui se tiendra à Vercelli à l'automne de
1912 en même temps que le IVe Congrès
international de Riziculture, nous en avons
reçu le programme détaillé, dont la con-
ception et l'organisation font le plus grand
honneur aux organisateurs, dont il révèle
la parfaite connaissance de toutes les ques-
tions intéressant la production du riz.
Bien que la place ne nous permette pas
d'en faire l'analyse complète, nous en
retracerons cependant les grandes divi-
sions. D'abord, les deux grandes sections
sont la Riziculture et les Irrigations. La
première comprend sept divisions qui
s'occuperont respectivement de :
L'Exposition rétrospective de la rizicul-
ture.
Les sciences (météorologie, hydrologie,
géologie) appliquées à la riziculture, et
leurs adaptations, travail des rizières,
application des engrais, ennemis et mala-
dies, récolte et préparation du riz brut,
exposition dès riz commerciaux et des riz
de semence sélectionnés (six classes).
Pêche et aquiculture dans les rizières.
Préparation industrielle du riz, machines
et matériel d'usines, riz commerciaux,
sous-produits.
Industrie de la rizière (procédés d'exploi-
tation, fermes, économie rurale appliquée
à la riziculture).
Hygiène des rizières.
Enseignement de la technique rizicole,
associations syndicales, questions sociales.
Une bonne partie de ces chapitres com-
prend des questions qui n'ont été abordées
que rarement, et sur lesquelles jamais on
n'a réuni en Exposition des documents et
des résultats de recherches scientifiques et
raisonnées. Il n'est pas douteux que le
Congrès qui suivra l'Exposition profitera
largement de tout ce qui sera exposé, et
tout porte à croire dans ces conditions qu'il
présentera le plus vif intérêt- pour tous
ceux qui y assisteront; et on peut estimer
qu'ils seront nombreux, si l'on en juge par
la participation de la plupart des nations
intéressées aux précédents Congrès.
La deuxième manifestation intéressant
le riz et qui aura lieu chez nos voisins
en 1912 est le IIe Concours de Séchoirs de
riz, faisant suite à celui de l'an dernier,
dont nous avons donné un compte rendu
détaillé dans notre numéro de février der-
nier. On sait que l'Association des Plan-
teurs du Vercellese avait décidé, en pré-
sence des résultats insuffisants du premier
Concours, de le renouveler sur des bases
analogues. Le programme du Concours,
actuellement publié, est à peu près sem-
blable au dernier; il comprend trois caté-
gories de séchoirs, basés sur la capacité
par vingt-quatre heures, 200 et 100 quin-
taux pour les appareils fixes, et 40 pour
les appareils portatifs. Comme l'an der-
nier, 30.000 lires de prix sont atfectés à ce
Concours, mais l'expérience de l'an der-
nier a amené les organisateurs à ne plus
demander que l'extraction en eau de 20
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