Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1912 30 avril 1912
Description : 1912/04/30 (A12,N130). 1912/04/30 (A12,N130).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446829c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
: N° f30 - AVRIL 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127
r de lloselle ou Sorrel de la Jamaïque. C'est
; l' fI, Sabdariffa, et suivant quelques-uns
1'11. A belmoschus, à laquelle, entre autres
1 publications, le « Cuba Magazine » a récem-
! ment consacré un long article, pendant
que de son côté, le' « Department of Agri-
r culture in India » étudiait dans une bro-
chure spéciale quatre variétés nouvelles
de cette espèce.
Il n'est pas tout à fait exact de dire qu'il
agit d'une plante à fruit; ce n'est pas en
efTet, à proprement parler, le fruit de la
plante que l'on consomme, mais le calice
hypertrophié, qui atteint 4 à 5 cm. de lon-
gueur sur 2 à 3 de diamètre. Sans valeur
nutritive bien considérable, cette partie
charnue de la plante est fréquemment
employée dans la confection de gelées et de
confitures, ou en mélange avec des confi-
tures d'autres fruits qu'il colore agréable-
ment. On trouve la trace de cet usage pour
la première fois dans un ouvrage sur les
textiles de l'Inde en 1855, et en 1892 il
existait au Queensland deux usines qui
fabriquaient industriellement des gelées
de roselle; on en expédiait à ce moment en
Europe de grandes quantités.
: Comme végétation, la plante se rapproche
du coton, dont le genre est voisin; elle
atteint une hauteur de lm,50 à 2 m., et
vient bien dans des sols de moyenne ferti-
lité. Ses racines pivotantes exigent un sol
meuble à une bonne profondeur, un peu
humide, mais sans humidité persistante.
On recommande de semer en pépinières,
en lignes distantes de 15 cm. et de repiquer
lorsque la plante à 10 cm. de hauteur; la
mise en place se fait en lignes espacées de
2 à 3 m., à lm,o0 a 2 m. d'écartement sur
les lignes. Les fleurs apparaissent et se
fanent le même jour, puis le calice prend
de suite un grand développement, qui,
dans des plantes sélectionnées, a atteint
jusqu'à 6 cm. de longueur et 4 cm. de dia-
mètre. Le rendement est d'environ 4 livres
anglaises de fruits par plante, et il peut
être assez sensiblement augmenté par des
cueillettes journalières, qui forcent l'appa-
rition de nouvelles fleurs.
Laplante est annuelle, et l'on doit chaque
année réserver pour la graine un certain
nombre des plus beaux fruits. On estime
que la fécondation artificielle est utile pour
cette plante, et par conséquent il est facile
d'améliorer rapidement les plants en réser-
vant pour cette opération ceux qui sont les
plus vigoureux ou les plus florifères.
Dans certaines régions, la plante est sur-
tout considérée comme plante à fibres, le
produit étant connu sous le nom de Chanvre
de roselle. La fibre s'obtient par un rouis-
sage qui dure de quinze à vingt jours; elle
est considérée comme équivalente au jute,'
mais nous savons ce qu'il faut penser des
estimations faites sur de petites quantités
qui sont plutôt des échantillons. Dans
l'étude que lui consacrent MM. A. et
G. IIOWARD (1), ils ont reconnu quatre va-
riétés, albus, ruber, inlermédius et Bhagal-
puriensis, qui se distinguent par la couleur
des fleurs, de la tige, des feuilles sessiles et
du pollen. Aux Philippines, la récente intro-
duction de la plante est considérée comme
une acquisition fruitière intéressante.
L'Exposition des Bois
de la « Dépêche Coloniale ».
L'exposition des bois, que nous avons
annoncée dans notre dernier, numéro,
inaugurait la série organisée par notre
confrère la « Dépêche Coloniale » et qui
se continuera jusqu'en juillet. Nous som-
mes heureux de constater que le début a
été particulièrement réussi, l'ensemble
présenté ayant une grande valeur à la fois
scientifique et commerciale.
Peu d'exposants particuliers avaient ré-
pondu à l'appel des organisateurs, ce qu'il
faut surtout attribuer, croy.ons-nous, au
petit nombre d'exploitants de forêts colo-
niales. Deux Sociétés Africaines, une Société
(1) HOWAHD (Alb. et Gabr.) On some new varieties of
Hibiscus Cannalmius and llibiscus, Sabdaritra; MemoirB
of the Department of Agriculture in India, vol. IV,
no 2, août 1911, 36 p. 1 pl. Calcutta, Thacker, Spink
and Co.
r de lloselle ou Sorrel de la Jamaïque. C'est
; l' fI, Sabdariffa, et suivant quelques-uns
1'11. A belmoschus, à laquelle, entre autres
1 publications, le « Cuba Magazine » a récem-
! ment consacré un long article, pendant
que de son côté, le' « Department of Agri-
r culture in India » étudiait dans une bro-
chure spéciale quatre variétés nouvelles
de cette espèce.
Il n'est pas tout à fait exact de dire qu'il
agit d'une plante à fruit; ce n'est pas en
efTet, à proprement parler, le fruit de la
plante que l'on consomme, mais le calice
hypertrophié, qui atteint 4 à 5 cm. de lon-
gueur sur 2 à 3 de diamètre. Sans valeur
nutritive bien considérable, cette partie
charnue de la plante est fréquemment
employée dans la confection de gelées et de
confitures, ou en mélange avec des confi-
tures d'autres fruits qu'il colore agréable-
ment. On trouve la trace de cet usage pour
la première fois dans un ouvrage sur les
textiles de l'Inde en 1855, et en 1892 il
existait au Queensland deux usines qui
fabriquaient industriellement des gelées
de roselle; on en expédiait à ce moment en
Europe de grandes quantités.
: Comme végétation, la plante se rapproche
du coton, dont le genre est voisin; elle
atteint une hauteur de lm,50 à 2 m., et
vient bien dans des sols de moyenne ferti-
lité. Ses racines pivotantes exigent un sol
meuble à une bonne profondeur, un peu
humide, mais sans humidité persistante.
On recommande de semer en pépinières,
en lignes distantes de 15 cm. et de repiquer
lorsque la plante à 10 cm. de hauteur; la
mise en place se fait en lignes espacées de
2 à 3 m., à lm,o0 a 2 m. d'écartement sur
les lignes. Les fleurs apparaissent et se
fanent le même jour, puis le calice prend
de suite un grand développement, qui,
dans des plantes sélectionnées, a atteint
jusqu'à 6 cm. de longueur et 4 cm. de dia-
mètre. Le rendement est d'environ 4 livres
anglaises de fruits par plante, et il peut
être assez sensiblement augmenté par des
cueillettes journalières, qui forcent l'appa-
rition de nouvelles fleurs.
Laplante est annuelle, et l'on doit chaque
année réserver pour la graine un certain
nombre des plus beaux fruits. On estime
que la fécondation artificielle est utile pour
cette plante, et par conséquent il est facile
d'améliorer rapidement les plants en réser-
vant pour cette opération ceux qui sont les
plus vigoureux ou les plus florifères.
Dans certaines régions, la plante est sur-
tout considérée comme plante à fibres, le
produit étant connu sous le nom de Chanvre
de roselle. La fibre s'obtient par un rouis-
sage qui dure de quinze à vingt jours; elle
est considérée comme équivalente au jute,'
mais nous savons ce qu'il faut penser des
estimations faites sur de petites quantités
qui sont plutôt des échantillons. Dans
l'étude que lui consacrent MM. A. et
G. IIOWARD (1), ils ont reconnu quatre va-
riétés, albus, ruber, inlermédius et Bhagal-
puriensis, qui se distinguent par la couleur
des fleurs, de la tige, des feuilles sessiles et
du pollen. Aux Philippines, la récente intro-
duction de la plante est considérée comme
une acquisition fruitière intéressante.
L'Exposition des Bois
de la « Dépêche Coloniale ».
L'exposition des bois, que nous avons
annoncée dans notre dernier, numéro,
inaugurait la série organisée par notre
confrère la « Dépêche Coloniale » et qui
se continuera jusqu'en juillet. Nous som-
mes heureux de constater que le début a
été particulièrement réussi, l'ensemble
présenté ayant une grande valeur à la fois
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Peu d'exposants particuliers avaient ré-
pondu à l'appel des organisateurs, ce qu'il
faut surtout attribuer, croy.ons-nous, au
petit nombre d'exploitants de forêts colo-
niales. Deux Sociétés Africaines, une Société
(1) HOWAHD (Alb. et Gabr.) On some new varieties of
Hibiscus Cannalmius and llibiscus, Sabdaritra; MemoirB
of the Department of Agriculture in India, vol. IV,
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