Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1912 31 mai 1912
Description : 1912/05/31 (A12,N131). 1912/05/31 (A12,N131).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64468301
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
142 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 131 — MAI 1912
repanda Thunb., importé précédemment
par KOEBELE pour la destruction d'Aphis
nuisibles, s'attaque également à la Perkin-
siella saccharicida\ malheureusement, elle
est parasitée par un hyménoptère, Cen-
tistes americana Riley, qui en réduit l'effi-
cacité.
Un forficulide, Chelisoches morio, est un
auxiliaire très actif là où il existe, mais il
est peu répandu. Il en est de même d'un
autre orthoptère, Ecthrodelphax Fairchildi.
Xiphidium varipenne, encore un orthoptère,
est très actif, mais a, lui aussi, un ennemi
qui parasite ses œufs.
Enfin, il existe encore un certain nombre
d'hémiptères et de névroptères prédateurs
d'importance pratique moindre.
II. Le Borer de la canne à sucre des
Hawaï (Sphenophorns [Rhabdocnemis] ob-
scurits Boisd.). — C'est la larve d'un co-
léoptère curculionide. Il existe aussi aux
îles Fidji, en Nouvelle-Guinée, Nouvelle-
Irlande, Tahiti, Queensland, Archipel ma-
lais, et probablement dans toutes les îles
du Pacifique méridional. Il était déjà aux
Hawaï en 1865; il s'attaque aussi au Ba-
nanier, au Papayer, à plusieurs Palmiers.
La femelle dépose ses œufs isolément
dans des cavités qu'elle creuse avec son
rostre dans la tige ou les gaines foliaires.
Les larves creusent des galeries longitudi-
nales dans la tige, la vie larvaire dure en-
viron sept semaines. La nymphose, qui a
lieu à l'intérieur des tiges, dans un cocon
de fibres, exige deux à trois semaines. Puis
l'adulte sort par un trou latéral, premier
indice de la présence du borer. Cet insecte
parfait vole bien, la nuit, et peut aller
contaminer des champs éloignés.
Procédés de destruction : Mentionnons
d'abord le choix des variétés. Les variétés
les plus tendres souffrent davantage de
l'attaque du borer. Le Yellow Caledonia
est encore à préférer à ce point de vue. Au
point de vue cultural, il est recommandable
d'irriguer le moins possible.
On peut conseiller aussi l'incinération
des débris. Rassembler soigneusement les
débris restés sur les champs après la ré-
colte ou tombés sur les chemins pendant
le transport et les brûler.
Choisir pour les plantations des plants
bien indemnes.
Enfin la récolte des adultes ! Elle peut
se faire directement en recherchant les
insectes dans les gaines des feuilles infé-
rieures ou mieux au moyen d'abris-pièges.
Ceux-ci sont constitués par des cannes
fendues en long et placées sur les bords des
champs; les insectes s'y réfugient en
masse. Dans les localités sèches, ces
cannes sont placées pendant le jour dans
les fossés d'irrigation afin de les maintenir
toujours humides.
111. La tordeuse de la canne à sucre.
(Omiodes accepta Butl.). — C'est la che-
nille d'un papillon indigène qui, primiti-
vement, s'attaquait à d'autres graminées
et s'est adapté à la canne. Il est moins
abondant dans les localités sèches.
Les très jeunes chenilles vivent au
sommet de la plante, dans - les feuilles
encore enroulées; plus tard, elles roulent
les bords de feuilles plus âgées; enfin,
quand elles ont à peu près tout leur déve-
loppement, on les trouve ordinairement
dans des tubes à l'extrémité des feuilles
supérieures. Le développement de la che-
nille dure environ trois semaines. La nym-
phose a lieu dans un cocon de soie blanche
situé généralement dans la «retraite» où
le papillon a vécu, mais quelquefois aussi
sous les gaines des feuilles ou autre abri
favorable.
Comme moyens de destruction, en dehors.
de la récolte des chenilles, on pourrait
essayer, pour les champs de jeunes cannes,
des pulvérisations arsenicales. -
Heureusement, plusieurs entomophages-
s'attaquent à cette espèce. Certains de ces
auxiliaires sont indigènes ; d'autres, les plus
nombreux, ont été introduits; ce sont sur-
tout : Macrodyctium omiodivorum, Chalcis
obscurata, brontina archippivora et Tricho-
gramma preciosa.
IV. Le Pou blanc de la canne à sucre
repanda Thunb., importé précédemment
par KOEBELE pour la destruction d'Aphis
nuisibles, s'attaque également à la Perkin-
siella saccharicida\ malheureusement, elle
est parasitée par un hyménoptère, Cen-
tistes americana Riley, qui en réduit l'effi-
cacité.
Un forficulide, Chelisoches morio, est un
auxiliaire très actif là où il existe, mais il
est peu répandu. Il en est de même d'un
autre orthoptère, Ecthrodelphax Fairchildi.
Xiphidium varipenne, encore un orthoptère,
est très actif, mais a, lui aussi, un ennemi
qui parasite ses œufs.
Enfin, il existe encore un certain nombre
d'hémiptères et de névroptères prédateurs
d'importance pratique moindre.
II. Le Borer de la canne à sucre des
Hawaï (Sphenophorns [Rhabdocnemis] ob-
scurits Boisd.). — C'est la larve d'un co-
léoptère curculionide. Il existe aussi aux
îles Fidji, en Nouvelle-Guinée, Nouvelle-
Irlande, Tahiti, Queensland, Archipel ma-
lais, et probablement dans toutes les îles
du Pacifique méridional. Il était déjà aux
Hawaï en 1865; il s'attaque aussi au Ba-
nanier, au Papayer, à plusieurs Palmiers.
La femelle dépose ses œufs isolément
dans des cavités qu'elle creuse avec son
rostre dans la tige ou les gaines foliaires.
Les larves creusent des galeries longitudi-
nales dans la tige, la vie larvaire dure en-
viron sept semaines. La nymphose, qui a
lieu à l'intérieur des tiges, dans un cocon
de fibres, exige deux à trois semaines. Puis
l'adulte sort par un trou latéral, premier
indice de la présence du borer. Cet insecte
parfait vole bien, la nuit, et peut aller
contaminer des champs éloignés.
Procédés de destruction : Mentionnons
d'abord le choix des variétés. Les variétés
les plus tendres souffrent davantage de
l'attaque du borer. Le Yellow Caledonia
est encore à préférer à ce point de vue. Au
point de vue cultural, il est recommandable
d'irriguer le moins possible.
On peut conseiller aussi l'incinération
des débris. Rassembler soigneusement les
débris restés sur les champs après la ré-
colte ou tombés sur les chemins pendant
le transport et les brûler.
Choisir pour les plantations des plants
bien indemnes.
Enfin la récolte des adultes ! Elle peut
se faire directement en recherchant les
insectes dans les gaines des feuilles infé-
rieures ou mieux au moyen d'abris-pièges.
Ceux-ci sont constitués par des cannes
fendues en long et placées sur les bords des
champs; les insectes s'y réfugient en
masse. Dans les localités sèches, ces
cannes sont placées pendant le jour dans
les fossés d'irrigation afin de les maintenir
toujours humides.
111. La tordeuse de la canne à sucre.
(Omiodes accepta Butl.). — C'est la che-
nille d'un papillon indigène qui, primiti-
vement, s'attaquait à d'autres graminées
et s'est adapté à la canne. Il est moins
abondant dans les localités sèches.
Les très jeunes chenilles vivent au
sommet de la plante, dans - les feuilles
encore enroulées; plus tard, elles roulent
les bords de feuilles plus âgées; enfin,
quand elles ont à peu près tout leur déve-
loppement, on les trouve ordinairement
dans des tubes à l'extrémité des feuilles
supérieures. Le développement de la che-
nille dure environ trois semaines. La nym-
phose a lieu dans un cocon de soie blanche
situé généralement dans la «retraite» où
le papillon a vécu, mais quelquefois aussi
sous les gaines des feuilles ou autre abri
favorable.
Comme moyens de destruction, en dehors.
de la récolte des chenilles, on pourrait
essayer, pour les champs de jeunes cannes,
des pulvérisations arsenicales. -
Heureusement, plusieurs entomophages-
s'attaquent à cette espèce. Certains de ces
auxiliaires sont indigènes ; d'autres, les plus
nombreux, ont été introduits; ce sont sur-
tout : Macrodyctium omiodivorum, Chalcis
obscurata, brontina archippivora et Tricho-
gramma preciosa.
IV. Le Pou blanc de la canne à sucre
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