Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1912 30 avril 1912
Description : 1912/04/30 (A12,N130). 1912/04/30 (A12,N130).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446829c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 130 AVRIL 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 105
scment dès le printemps et consomment,
si on les laisse croître, autant d'humidité
qu'une récolte de blé ou de maïs. La cul-
ture doit être assez continue pour empê-
cher absolument les mauvaises herbes de
pousser.
Il est tout à fait faux de croire que les
éléments que ces mauvaises herbes ajou-
tent au sol compensent la perte d'humidité
qu'elles occasionnent. Leur croissance sur
une jachère de dry-farmingest plus dange-
reuse qu'un sol superficiel non soigné et
tassé.
L'insolation directe est aussi une cause
importante de perte d'humidité du sol :
l'ombre, même dans les terrains arides,
réduit considérablement l'évaporation.
Aussi, dans les terres de dry-farming où la
moisson -se fait de bonne heure et où. les
labours seront longtemps ensuite, il est
recommandé de récolter les céréales par
le header melhod, en employant Yépieuse
qui moissonne seulement la partie supé-
-
rieure des plantes. Les chaumes restés, en
place ombragent la terre et aident ainsi à
conserver l humidité du sol. Plus talrd, ils ,
seront-enfouis à la charrue. -
(A suivre.) AUG/CHEVALIER.
La situation
et la production des Matières Tannantes tropicales
Acacia. Palétuvier. Quebracho.
Par M. E. BAILLAUD.
Le quebracho, le palétuvier et l'acacia
sont actuellement les trois principales
source? de matières tannantes provenant -
des pays chauds. La situation respective
de ces divers produits paraît actuellement
- s'établir d'une manière définitive et semble
pouvoir être indiquée de la manière sui-
vante :
L'écorce d'acacia (wattle-bark) offre sur
les deux autres produits l'avantage qu'il
provient de plantations régulièrement
faites. La culture de l'acacia prend un dér
veloppement considérable au Natal, au
Cap et en Australie. Degrandes.plantations
sont également constituées dans l'Est afri-
cain, allemand et anglais, et, jusqu'ici,
l'emploi de cette matière ne paraît avoir
donné lieu à aucune critique ayant affecté
ses débouchés. D'après les analyses faites
par l'Impérial Institute (publiée dans le
Bulletin n° 2, 1911), les écorces noires de
l'Afrique du Sud et de l'Australie ont
donné un pourcentage de tannin variant
de 35 à 44 0/0' tandis que la qualité dénom-
mée Golden, provenant de l'Australie du
Sud, a donné de 40 à 49 0/0' D'après
PAESSLER (Collegium 4911, page 76), le
résultat de 260 analyses faites au Yersuchs-
Anstalt fur Lederîndustrie de Fribourg, a
donné une moyenne de 31,5 °/0 de tannin.
PAESSLER déclare qu'en dehors de sa ri-
chesse en tannin, l'écorce de l'acacia a"
l'avantage de contenir seulement de 30 à
35 parties de matières extractives non
tannantes pour chaque 100.parties de tan-
nin, et la quantité de sucres dans cette
matière extractiv e non tannante, correspond
à environ trois parties pour chaque 100
parties de tannin, tandis que dans l'écorce
de chêne le sucre atteint jusqu'à 26 parties.
Les liqueurs obtenues avec les écorces
d'acacia fermentent donc moins facilement
que celles de la plupart des autres ma-
tières tannantes. Elles perdent en outre
très peu de leur force par la conserva-
tion. -
Au point de vue botanique, les prinei ,
pales écorces à tannin viennent des espèces
d'acacia suivantes :
L'A, Mollissima, donnantleBlack Wattle.
L'A. Dealbatay donnant le Silver Watlle.
L'A. Decurvens, donnant le Green Wattle.
scment dès le printemps et consomment,
si on les laisse croître, autant d'humidité
qu'une récolte de blé ou de maïs. La cul-
ture doit être assez continue pour empê-
cher absolument les mauvaises herbes de
pousser.
Il est tout à fait faux de croire que les
éléments que ces mauvaises herbes ajou-
tent au sol compensent la perte d'humidité
qu'elles occasionnent. Leur croissance sur
une jachère de dry-farmingest plus dange-
reuse qu'un sol superficiel non soigné et
tassé.
L'insolation directe est aussi une cause
importante de perte d'humidité du sol :
l'ombre, même dans les terrains arides,
réduit considérablement l'évaporation.
Aussi, dans les terres de dry-farming où la
moisson -se fait de bonne heure et où. les
labours seront longtemps ensuite, il est
recommandé de récolter les céréales par
le header melhod, en employant Yépieuse
qui moissonne seulement la partie supé-
-
rieure des plantes. Les chaumes restés, en
place ombragent la terre et aident ainsi à
conserver l humidité du sol. Plus talrd, ils ,
seront-enfouis à la charrue. -
(A suivre.) AUG/CHEVALIER.
La situation
et la production des Matières Tannantes tropicales
Acacia. Palétuvier. Quebracho.
Par M. E. BAILLAUD.
Le quebracho, le palétuvier et l'acacia
sont actuellement les trois principales
source? de matières tannantes provenant -
des pays chauds. La situation respective
de ces divers produits paraît actuellement
- s'établir d'une manière définitive et semble
pouvoir être indiquée de la manière sui-
vante :
L'écorce d'acacia (wattle-bark) offre sur
les deux autres produits l'avantage qu'il
provient de plantations régulièrement
faites. La culture de l'acacia prend un dér
veloppement considérable au Natal, au
Cap et en Australie. Degrandes.plantations
sont également constituées dans l'Est afri-
cain, allemand et anglais, et, jusqu'ici,
l'emploi de cette matière ne paraît avoir
donné lieu à aucune critique ayant affecté
ses débouchés. D'après les analyses faites
par l'Impérial Institute (publiée dans le
Bulletin n° 2, 1911), les écorces noires de
l'Afrique du Sud et de l'Australie ont
donné un pourcentage de tannin variant
de 35 à 44 0/0' tandis que la qualité dénom-
mée Golden, provenant de l'Australie du
Sud, a donné de 40 à 49 0/0' D'après
PAESSLER (Collegium 4911, page 76), le
résultat de 260 analyses faites au Yersuchs-
Anstalt fur Lederîndustrie de Fribourg, a
donné une moyenne de 31,5 °/0 de tannin.
PAESSLER déclare qu'en dehors de sa ri-
chesse en tannin, l'écorce de l'acacia a"
l'avantage de contenir seulement de 30 à
35 parties de matières extractives non
tannantes pour chaque 100.parties de tan-
nin, et la quantité de sucres dans cette
matière extractiv e non tannante, correspond
à environ trois parties pour chaque 100
parties de tannin, tandis que dans l'écorce
de chêne le sucre atteint jusqu'à 26 parties.
Les liqueurs obtenues avec les écorces
d'acacia fermentent donc moins facilement
que celles de la plupart des autres ma-
tières tannantes. Elles perdent en outre
très peu de leur force par la conserva-
tion. -
Au point de vue botanique, les prinei ,
pales écorces à tannin viennent des espèces
d'acacia suivantes :
L'A, Mollissima, donnantleBlack Wattle.
L'A. Dealbatay donnant le Silver Watlle.
L'A. Decurvens, donnant le Green Wattle.
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