Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
72 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N3 129 — MARS 1912
Si l'on avait déjà observé que dans cer-
taines régions, surtout après les pontes,
les sauterelles semblaient parfois décimées
par des maladies de nature parasitaire, ce
qui, du reste, a sans doute lieu pour
d'autres insectes qui semblent disparaître
une année pour reparaître ensuite, on doit
reconnaître que personne avant M. d'HÉRELLE
n'avait reconnu l'agent spécifique d'une
maladie, entrepris son élude, vérifié son
action pathogène et surtout indiqué qu'il y
avait là un moyen pratique, simple et peu
coûteux, pouvant être employé à la destruc-
tion de ces insectes. Il faut espérer que
les nombreux pays où les sauterelles
causentleursravages, plaçant leurs intérêts
généraux au-dessus de toutes autres consi-
dérations, voudront avoir recours à ce
moyen de défense pour le grand bien de
l'agriculture.
R. GUÉRIN,
Ingénieur-chimiste.
Cet article était déjà sous presse lorsque
nous avons reçu de plus amples informa-
tions confirmant les premiers résultats.
Toute tache de criquets aussitôt signalée
est infestée et détruite en cinq jours. Notre
collègue est actuellement dans les dépar-
tements du Nord (Catamarca et La Rioja),
où la lutte se poursuit avec le même suc-
cès. Il est intéressant de signaler que les
fourmis, dont tout le monde connaît les
ravages dans les pays tropicaux, sont dé-
truites par la culture du bacille.
Le Gouvernement Argentin, sur les ins-
tances pressantes des agriculteurs, vient
de décider la création d'un établissement
spécial pour la préparation des cultures en
grande quantité, afin de pouvoir mettre à la
disposition des autorités et des particuliers
du liquide destructeur. Il est aussi ques-
tion d'accorder à M. d'HÉRELLE une récom-
pense nationale pour services exception-
nels rendus à l'agriculture.
R. G.
A propos d'une application des Méthodes de saignée
de Suoi=Giao (Cochinchine).
Par M. G. VERNET.
La note qui suit a été extraite d'une lettre
adressée à M. le Gouverneur Général de l'Indo-
Chine, par notre estimé collaborateur M. G. VERNET,
à la suite de la publication d'une brochure de
M. J. LAN, que l'on trouvera analysée dans notre
Bulletin bibliographique du no 123 (pages bleues,
§ 2255). Nous publions cette note en dehors de
tout esprit de polémique ou de parti pris, dans le
seul but de tenir les lecteurs du « J. A. T. » au
courant des discussions toujours intéressantes que
soulèvent sans cesse les nombreux points relatifs
notamment pour la saignée de l'Hévéa, au rende-
ment véritable des arbres et à la désinfection des
graines, et aussi pour mettre les planteurs en garde
contre des interprétations erronées de telle mé-
thode, dont des applications différentes peuvent
entraîner des résultats opposés. Le traitement des
graines d'Hévéa, imposé par le Gouvernement de
l'Indo-Chine, n'a pas été seulement critiqué par
M. G. VERNET, mais vigoureusement combattu par
l'Associaliou des Planteurs de Caoutchouc de la co-
lonie, qui réclame depuis des mois, avec des argu-
ments bien dignes d'être pris en considération, que
l'arrêté du 7 juin 1910 soit rapporté ou sensiblement
modifié. La réponse de notre collaborateur montre,
une fois de plus, combien il importe d'apporter de
méthode et de contrôle dans la conduite des expé-
riences se rapportant aux problèmes si complexes
de l'exploitation rationnelle de l'Hévéa, et de la
préparation d'un caoutchouc de type uniforme et
de qualités supérieures. (N. n. L. H.)
La Direction des Services Agricoles et
Commerciaux de la Cochinchine vient de
publier, sous la signature de mon camarade
J. LAN, une brochure intitulée « Notes sur
l'Hevea brasiliensis en Cochinchine », au
sujet de laquelle je crois devoir faire quel-
ques remarques.
Il y a dans le système de saignée que
Si l'on avait déjà observé que dans cer-
taines régions, surtout après les pontes,
les sauterelles semblaient parfois décimées
par des maladies de nature parasitaire, ce
qui, du reste, a sans doute lieu pour
d'autres insectes qui semblent disparaître
une année pour reparaître ensuite, on doit
reconnaître que personne avant M. d'HÉRELLE
n'avait reconnu l'agent spécifique d'une
maladie, entrepris son élude, vérifié son
action pathogène et surtout indiqué qu'il y
avait là un moyen pratique, simple et peu
coûteux, pouvant être employé à la destruc-
tion de ces insectes. Il faut espérer que
les nombreux pays où les sauterelles
causentleursravages, plaçant leurs intérêts
généraux au-dessus de toutes autres consi-
dérations, voudront avoir recours à ce
moyen de défense pour le grand bien de
l'agriculture.
R. GUÉRIN,
Ingénieur-chimiste.
Cet article était déjà sous presse lorsque
nous avons reçu de plus amples informa-
tions confirmant les premiers résultats.
Toute tache de criquets aussitôt signalée
est infestée et détruite en cinq jours. Notre
collègue est actuellement dans les dépar-
tements du Nord (Catamarca et La Rioja),
où la lutte se poursuit avec le même suc-
cès. Il est intéressant de signaler que les
fourmis, dont tout le monde connaît les
ravages dans les pays tropicaux, sont dé-
truites par la culture du bacille.
Le Gouvernement Argentin, sur les ins-
tances pressantes des agriculteurs, vient
de décider la création d'un établissement
spécial pour la préparation des cultures en
grande quantité, afin de pouvoir mettre à la
disposition des autorités et des particuliers
du liquide destructeur. Il est aussi ques-
tion d'accorder à M. d'HÉRELLE une récom-
pense nationale pour services exception-
nels rendus à l'agriculture.
R. G.
A propos d'une application des Méthodes de saignée
de Suoi=Giao (Cochinchine).
Par M. G. VERNET.
La note qui suit a été extraite d'une lettre
adressée à M. le Gouverneur Général de l'Indo-
Chine, par notre estimé collaborateur M. G. VERNET,
à la suite de la publication d'une brochure de
M. J. LAN, que l'on trouvera analysée dans notre
Bulletin bibliographique du no 123 (pages bleues,
§ 2255). Nous publions cette note en dehors de
tout esprit de polémique ou de parti pris, dans le
seul but de tenir les lecteurs du « J. A. T. » au
courant des discussions toujours intéressantes que
soulèvent sans cesse les nombreux points relatifs
notamment pour la saignée de l'Hévéa, au rende-
ment véritable des arbres et à la désinfection des
graines, et aussi pour mettre les planteurs en garde
contre des interprétations erronées de telle mé-
thode, dont des applications différentes peuvent
entraîner des résultats opposés. Le traitement des
graines d'Hévéa, imposé par le Gouvernement de
l'Indo-Chine, n'a pas été seulement critiqué par
M. G. VERNET, mais vigoureusement combattu par
l'Associaliou des Planteurs de Caoutchouc de la co-
lonie, qui réclame depuis des mois, avec des argu-
ments bien dignes d'être pris en considération, que
l'arrêté du 7 juin 1910 soit rapporté ou sensiblement
modifié. La réponse de notre collaborateur montre,
une fois de plus, combien il importe d'apporter de
méthode et de contrôle dans la conduite des expé-
riences se rapportant aux problèmes si complexes
de l'exploitation rationnelle de l'Hévéa, et de la
préparation d'un caoutchouc de type uniforme et
de qualités supérieures. (N. n. L. H.)
La Direction des Services Agricoles et
Commerciaux de la Cochinchine vient de
publier, sous la signature de mon camarade
J. LAN, une brochure intitulée « Notes sur
l'Hevea brasiliensis en Cochinchine », au
sujet de laquelle je crois devoir faire quel-
ques remarques.
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