Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
40. JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 128 — FÉv. 1912
examinés diminuant peu ou pas les facul-
tés germinatives du grain, c'est-à-dire ses
qualités physiologiques.
Au point de vue du travail mécanique
subséquent, decortication, blanchiment,
polissage, sur lequel le séchage artificiel
peut influer en rendant le grain plus cas-
sant, on a constaté une diminution géné-
rale du rendement du grain en riz net;
cette diminution a été de 6 à 12 0/0' et
même 20 °/o dans un cas. Nous n'avons
pas les chiffres de 9 appareils pour le ren-
dement au travail mécanique ; ils nous
manquent également pour la germination
pour 5 des séchoirs.
La critique faite par le Jury des sept
appareils qui lui ont été soumis comme
ayant été au bout des opérations attire
l'attention sur un certain nombre de points
intéressants, surtout pour les constructeurs
qui ne manqueront pas de présenter au pro-
chain concours des machines sensiblement
supérieures à celles de 1910, qui pour la
plupart étaient des types d'essais, parfois
incomplètement au point.
Son attention s'est spécialement portée
sur le séchoir de M. G. Pozzi, dont nous
pouvons donner plus loin une description
complète, avec schéma. Sa capacité est
voisine de 250 quintaux, des accidents au
moteur n'ayant jamais permis de faire un
essai de 24 heures déterminant sa capacité
exacte; la proportion d'eau extraite n'a pas
dépassé 19,16 0/0' mais le Jury estime
qu'avec une capacité réduite, la proportion
de 25 0/0 aurait été atteinte sans peine. Il
est complètement automatique, et résout
brillamment le problème du séchage du riz
sur des toiles - sans fin, à mouvement
entièrement mécanique. Le travail se fait
en deux ou trois fois, ce qui ne constitue
peut-être pas une particularité de ce séchoir,
mais ne peut qu'être favorable à la qualité
du travail exécuté. L'inventeur lui attribue
le peu de perte au rendement au travail
mécanique, 6,4 °/0.
L'appareil CATTANEO présente le grave
inconvénient de nécessiter l'emploi d'une
main-d'œuvre fastidieuse pour le change-
ment des plans, ce dont l'inventeur s'est
rendu compte puisqu'il avait installé un
dispositif permettant d'y remédier, dispo-
sitif insuffisant d'ailleurs, et qui demande
à être perfectionné. Quoi qu'il en soit, cet
appareil présente de précieuses qualités,
entres autres sa grande production (245
quintaux, et sa faible dépense en combus-
tible (3 kg. de coke par 100 kg. de riz). La
proportion d'humidité enlevée a été de
14,62 ° 0 (avec la même remarque que
pour le précédent), la perte au travail
mécanique atteint 12,4 chiffre trop
élevé.
L'appareil BOLTRI, le dernier de cette
catégorie, est remarquable par son bas prix
(4.000 fr.) et par sa faible consommation de
combustible (3 kg.); mais il nécessite une
main-d'œuvre abondante (6 manœuvres),
et il a donné comme le précédent une forte
perte au travail mécanique (11,5 0/0)'
Parmi les séchoirs devant traiter 100
quintaux seulement, le séchoir BELTRAMIM
n'a pu être jugé comme il le fallait, en
raison de la faible teneur en eau du riz qui
lui avait été remis, et qui ne lui permit de
retirer que 3,45 d'humidité. Le lot témoin
ne put non plus être traité convenablement
pour donner des indications de comparaison
ayant quelque valeur, mais l'appareil est
construit rationnellement et suivant des
principes ingénieux, et il semble peu dou-
teux que, dans des conditions plus favora-
bles, il eût donné des résultats intéressants.
Le séchoir de CHIESA, d'une simplicité
extrême de fonctionnement, est le second
de ceux sur lesquels il nous a été possible
de nous procurerles renseignements voulus
pour en donner une description complète,
qu'on trouvera plus loin. Nous n'y insiste-
rons pas, sinon pour dire qu'il a fonctionné
d'une façon tout à fait régulière, avec une
dépense de 3 kg. 900 de coke, et a donné
une perte à la germination de seulement
6 0/0; la perte au travail mécanique a été
par contre assez élevée, 11,2 0/0; mais
l'appareil est susceptible de perfection-
nements faciles.
L'appareil BAIMA-RIVA demande le fonc-
examinés diminuant peu ou pas les facul-
tés germinatives du grain, c'est-à-dire ses
qualités physiologiques.
Au point de vue du travail mécanique
subséquent, decortication, blanchiment,
polissage, sur lequel le séchage artificiel
peut influer en rendant le grain plus cas-
sant, on a constaté une diminution géné-
rale du rendement du grain en riz net;
cette diminution a été de 6 à 12 0/0' et
même 20 °/o dans un cas. Nous n'avons
pas les chiffres de 9 appareils pour le ren-
dement au travail mécanique ; ils nous
manquent également pour la germination
pour 5 des séchoirs.
La critique faite par le Jury des sept
appareils qui lui ont été soumis comme
ayant été au bout des opérations attire
l'attention sur un certain nombre de points
intéressants, surtout pour les constructeurs
qui ne manqueront pas de présenter au pro-
chain concours des machines sensiblement
supérieures à celles de 1910, qui pour la
plupart étaient des types d'essais, parfois
incomplètement au point.
Son attention s'est spécialement portée
sur le séchoir de M. G. Pozzi, dont nous
pouvons donner plus loin une description
complète, avec schéma. Sa capacité est
voisine de 250 quintaux, des accidents au
moteur n'ayant jamais permis de faire un
essai de 24 heures déterminant sa capacité
exacte; la proportion d'eau extraite n'a pas
dépassé 19,16 0/0' mais le Jury estime
qu'avec une capacité réduite, la proportion
de 25 0/0 aurait été atteinte sans peine. Il
est complètement automatique, et résout
brillamment le problème du séchage du riz
sur des toiles - sans fin, à mouvement
entièrement mécanique. Le travail se fait
en deux ou trois fois, ce qui ne constitue
peut-être pas une particularité de ce séchoir,
mais ne peut qu'être favorable à la qualité
du travail exécuté. L'inventeur lui attribue
le peu de perte au rendement au travail
mécanique, 6,4 °/0.
L'appareil CATTANEO présente le grave
inconvénient de nécessiter l'emploi d'une
main-d'œuvre fastidieuse pour le change-
ment des plans, ce dont l'inventeur s'est
rendu compte puisqu'il avait installé un
dispositif permettant d'y remédier, dispo-
sitif insuffisant d'ailleurs, et qui demande
à être perfectionné. Quoi qu'il en soit, cet
appareil présente de précieuses qualités,
entres autres sa grande production (245
quintaux, et sa faible dépense en combus-
tible (3 kg. de coke par 100 kg. de riz). La
proportion d'humidité enlevée a été de
14,62 ° 0 (avec la même remarque que
pour le précédent), la perte au travail
mécanique atteint 12,4 chiffre trop
élevé.
L'appareil BOLTRI, le dernier de cette
catégorie, est remarquable par son bas prix
(4.000 fr.) et par sa faible consommation de
combustible (3 kg.); mais il nécessite une
main-d'œuvre abondante (6 manœuvres),
et il a donné comme le précédent une forte
perte au travail mécanique (11,5 0/0)'
Parmi les séchoirs devant traiter 100
quintaux seulement, le séchoir BELTRAMIM
n'a pu être jugé comme il le fallait, en
raison de la faible teneur en eau du riz qui
lui avait été remis, et qui ne lui permit de
retirer que 3,45 d'humidité. Le lot témoin
ne put non plus être traité convenablement
pour donner des indications de comparaison
ayant quelque valeur, mais l'appareil est
construit rationnellement et suivant des
principes ingénieux, et il semble peu dou-
teux que, dans des conditions plus favora-
bles, il eût donné des résultats intéressants.
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dépense de 3 kg. 900 de coke, et a donné
une perte à la germination de seulement
6 0/0; la perte au travail mécanique a été
par contre assez élevée, 11,2 0/0; mais
l'appareil est susceptible de perfection-
nements faciles.
L'appareil BAIMA-RIVA demande le fonc-
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