Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 128 — FÉv. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 41
tionnement à la main des toiles sans fin, ce
qui est un inconvénient indéniable: il a
donné un rendement un peu faible, avec
une extraction insuffisante d'humidité; il
est probable que ces inconvénients auront
disparu dans le prochain modèle, d'un
type plus commercial.
Le seul appareil mobile sur lequel le
Jury ait eu à statuer est celui de M. COR-
BETTA, qui se rapproche du type BOLTRI,
avec des dispositions ingénieuses, entre
autres la possibilité de faire traverser les
couches de riz par le courant d'air à
volonté de haut en bas et de bas en haut.
Fig. 1. — Coupe du séchoir Pozzi.
Mai,s la température s'est constamment
montrée trop élevée, ce qui a eu pour
résultat une grosse perte au travail méca-
nique. -
Nous allons maintenant entrer dans quel-
ques détails sur les appareils Pozzi et
CHIESA, dont nous donnons ci-contre des
dessins schématiques, que nous devons à
l'obligeance de notre confrère le Giornale
di Risicoltura.
L'appareil Pozzi (fig. 1) est du type à
toiles sans fin; il peut être placé dans un
bâtiment de 10 mètres sur 20 environ, qui
permet de loger le séchoir lui-même, le
moteur et les silos de conservation momen-
tanée, dont nous parlerons tout à l'heure.
Ses dimensions propres sont -1311\ )O sur
3m,50, cette dernière comprenant l'épais-
seur d'un des murs du bâtiment sur lequel
s'appuie le séchoir. Tout le mécanisme est
mû par un moteur électrique placé sur le
sol, en avant des cônes de poulies D D1. Ce
moteur actionne le ventilateur placé, èn
avant des carne aux G G, à côté d'un four-
neau dont il-envoie les produits de com-
bustion dans lesdits carneaux. En même
temps, le moteur (électrique dans les
essais), actionne par l'intermédiaire des
poulies C et D les engrenages de commande
des toiles sans fin, qui sont au nombre de
six. Ces toiles sans fin se composent, d'une
part, d'un support constitué par des tubes
transversaux et des guides articulés longi-
tudinaux, formant comme les maillons
d'une chaine Galle, et d'autre part par une
toile métallique reposant sur ce support. A
leurs extrémités, les tubes portent, main-
tenu par un écrou, un galet à gorge roulant
d'un côté sur un rail fixé dans le mur par
un système de crampons fort ingénieux,
de l'autre sur un autre rail faisant partie
du bâti de l'appareil. Sur les parois, des
lames de tôle inclinées garantissent les
galets de roulement en même temps qu'elles
limitent l'espace occupé sur la toile sans
fin par les grains en mouvement.
Le ventilateur aspire, par son axe, de l'air
frais qu'il refoule, concurremment avec
l'air chaud venant du fourneau, dans les
intervalles des toiles; l'admission de l'air
frais est réglable.
Le riz à sécher est amené par des wagon-
nets ou tout autre moyen de transport en
avant des élévateurs e1 e2, et] déversé dans
tionnement à la main des toiles sans fin, ce
qui est un inconvénient indéniable: il a
donné un rendement un peu faible, avec
une extraction insuffisante d'humidité; il
est probable que ces inconvénients auront
disparu dans le prochain modèle, d'un
type plus commercial.
Le seul appareil mobile sur lequel le
Jury ait eu à statuer est celui de M. COR-
BETTA, qui se rapproche du type BOLTRI,
avec des dispositions ingénieuses, entre
autres la possibilité de faire traverser les
couches de riz par le courant d'air à
volonté de haut en bas et de bas en haut.
Fig. 1. — Coupe du séchoir Pozzi.
Mai,s la température s'est constamment
montrée trop élevée, ce qui a eu pour
résultat une grosse perte au travail méca-
nique. -
Nous allons maintenant entrer dans quel-
ques détails sur les appareils Pozzi et
CHIESA, dont nous donnons ci-contre des
dessins schématiques, que nous devons à
l'obligeance de notre confrère le Giornale
di Risicoltura.
L'appareil Pozzi (fig. 1) est du type à
toiles sans fin; il peut être placé dans un
bâtiment de 10 mètres sur 20 environ, qui
permet de loger le séchoir lui-même, le
moteur et les silos de conservation momen-
tanée, dont nous parlerons tout à l'heure.
Ses dimensions propres sont -1311\ )O sur
3m,50, cette dernière comprenant l'épais-
seur d'un des murs du bâtiment sur lequel
s'appuie le séchoir. Tout le mécanisme est
mû par un moteur électrique placé sur le
sol, en avant des cônes de poulies D D1. Ce
moteur actionne le ventilateur placé, èn
avant des carne aux G G, à côté d'un four-
neau dont il-envoie les produits de com-
bustion dans lesdits carneaux. En même
temps, le moteur (électrique dans les
essais), actionne par l'intermédiaire des
poulies C et D les engrenages de commande
des toiles sans fin, qui sont au nombre de
six. Ces toiles sans fin se composent, d'une
part, d'un support constitué par des tubes
transversaux et des guides articulés longi-
tudinaux, formant comme les maillons
d'une chaine Galle, et d'autre part par une
toile métallique reposant sur ce support. A
leurs extrémités, les tubes portent, main-
tenu par un écrou, un galet à gorge roulant
d'un côté sur un rail fixé dans le mur par
un système de crampons fort ingénieux,
de l'autre sur un autre rail faisant partie
du bâti de l'appareil. Sur les parois, des
lames de tôle inclinées garantissent les
galets de roulement en même temps qu'elles
limitent l'espace occupé sur la toile sans
fin par les grains en mouvement.
Le ventilateur aspire, par son axe, de l'air
frais qu'il refoule, concurremment avec
l'air chaud venant du fourneau, dans les
intervalles des toiles; l'admission de l'air
frais est réglable.
Le riz à sécher est amené par des wagon-
nets ou tout autre moyen de transport en
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