Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
No 12# pév. 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE
«1
déjà labourés. Le but cherché, la suppres-
sion des labours, n'est donc pas atteint, les
labours suffisant à la suppression du pranh.
- Manioc. — M. R. BLANC a communiqué à
la Chambre d'Agriculture du Tonkin (Bull.
de Juillet 1911), les résultats d'un petit
essai de Manioc bouquet qui lui a donné les
chiffres suivants :
Plante restée treize mois et demi en terre;
terrain sablonneux, plantation en lignes,
1 mètre en tous sens; 4.500 kg. de fumier
de ferme à l'hectare; surface du champ,
342 mètres.
Hauteur des tiges à l'arrachage 3 m.
Rendement en racines fraîches non
éboutées 427 kg.
Rendement en tiges bonnes pour
bouturage. 376 kg.
Rendement en matière verte pour
eDgrais 144 kg.
Rendement en souches sèches pour
combustible 105 kg.
Rendement en débris d'épluchage
pour la nourriture des animaux.. 49 kg.
Dépôt farineux ramassé au fond des
cuves de lavage des rondelles 3 kg. 750
Rendement en rondelles séchées. 73 kg.
Le rendement du manioc bouquet res-
sortirait ainsi - à 2.000 kg. à l'hectare. Les
frais de culture et de préparation pour
l'exportation sont estimés à 100 $, soit de
225 à 240 francs., laissant, au prix de vente
de 16 francs, c. a. f. Havre, un bénéfice
de 80 à 95 francs par hectare.
E. B.
Mission de MM. 0. Labroy et V. Cayla.
Nous avons succinctement annoncé dans
notre dernier numéro la Mission dont
MM. LABROY et CAYLA avaient été chargés
au Brésil. Nous revenons aujourd'hui sur
cette double mission, qui fait le plus grand
honneur à la Rédaction du J. d'A. T. C'est
en effet pour le compte du Gouvernement
Fédéral que M. O. LABROY, au lieu de ren-
trer en Europe comme il se proposait de
le faire, va parcourir les Etats du Centre
Brésilien, en compagnie de M. V. CAYLA.
En effet, le Gouvernement Fédéral du
Brésil, qui vient d'affirmer par une loi
très heureusement inspirée des conditions
actuelles de la production mondiale du
caoutchouc, la résolution de défendre
énergiquement sa. grande industrie sep-
tentrionale, a chargé nos deux estimés
collaborateurs d'une importante mission
scientifique et agricole, dsfus les principaux
centres naturels d'-exploitation de l'Hevea,
du Maniçoba et du Mangabeira.
- Nos amis, qui ont du quitter Rio de
Janeiro dans les premiers jours de février, -
à destination de Santarem, se proposent
ae visiter un certain nombre de seringaes
du Moyen et du Bas-Amazone, en séjour-
nant dans quelques-unes d'entre elles le
temps nécessaire pour effectuer les obser-
vations et recherches qu'ils jugeront utiles. -
Ils s'attacheront particulièrement à élu-
cider certains points relatifs à la saignée,
suivant le système pratiqué de tout temps
par les seringuèiros et les méthodes adop-
tées sur les modernes plantations asiati-
ques, à la coagulation du latex et à la -
préparation du caoutchouc, a la croissance
des arbres dont il existe de rares planta-
tions sur lès bords de l'Amazone, à la ques-
tion des espèces' et variétés botaniques
ou physiologiques, toujours très-contro-
versée, etc.
On sait que notre Rédacteur principal a
déjà fait au Brésil deux séjours assez im- -
portants, le premier il y a quelques années
tlans la région de Manaos, où il a étudié
sur place de nombreuses questions rela-
tives à l'exploitation de l'Hévéa ; le second,
gui vient de se terminer, l'a amené vers
des régions encore nouvelles pour lui, et
dans lesquelles il a pu se pénétrer de pro-
blèmes non moins importants touchant la
main-d'œuvre et l'organisation possible du
travail an Brésil, en même temps qu'il
complétait ses études sur la flore 'écono-
mique de cet immense pays. Il est donc
parfaitement préparé à la seconde partie
jde la mission, qui n'est pas la moins inté-
ressante du programme, et qui se rattache
à ce que notre collègue M. E. BAILLAUD
exposait dans notre dernier numéro relati-
vement à la protection du caoutchouc au
Brésil : il s'agit de déterminér les empla-
-
«1
déjà labourés. Le but cherché, la suppres-
sion des labours, n'est donc pas atteint, les
labours suffisant à la suppression du pranh.
- Manioc. — M. R. BLANC a communiqué à
la Chambre d'Agriculture du Tonkin (Bull.
de Juillet 1911), les résultats d'un petit
essai de Manioc bouquet qui lui a donné les
chiffres suivants :
Plante restée treize mois et demi en terre;
terrain sablonneux, plantation en lignes,
1 mètre en tous sens; 4.500 kg. de fumier
de ferme à l'hectare; surface du champ,
342 mètres.
Hauteur des tiges à l'arrachage 3 m.
Rendement en racines fraîches non
éboutées 427 kg.
Rendement en tiges bonnes pour
bouturage. 376 kg.
Rendement en matière verte pour
eDgrais 144 kg.
Rendement en souches sèches pour
combustible 105 kg.
Rendement en débris d'épluchage
pour la nourriture des animaux.. 49 kg.
Dépôt farineux ramassé au fond des
cuves de lavage des rondelles 3 kg. 750
Rendement en rondelles séchées. 73 kg.
Le rendement du manioc bouquet res-
sortirait ainsi - à 2.000 kg. à l'hectare. Les
frais de culture et de préparation pour
l'exportation sont estimés à 100 $, soit de
225 à 240 francs., laissant, au prix de vente
de 16 francs, c. a. f. Havre, un bénéfice
de 80 à 95 francs par hectare.
E. B.
Mission de MM. 0. Labroy et V. Cayla.
Nous avons succinctement annoncé dans
notre dernier numéro la Mission dont
MM. LABROY et CAYLA avaient été chargés
au Brésil. Nous revenons aujourd'hui sur
cette double mission, qui fait le plus grand
honneur à la Rédaction du J. d'A. T. C'est
en effet pour le compte du Gouvernement
Fédéral que M. O. LABROY, au lieu de ren-
trer en Europe comme il se proposait de
le faire, va parcourir les Etats du Centre
Brésilien, en compagnie de M. V. CAYLA.
En effet, le Gouvernement Fédéral du
Brésil, qui vient d'affirmer par une loi
très heureusement inspirée des conditions
actuelles de la production mondiale du
caoutchouc, la résolution de défendre
énergiquement sa. grande industrie sep-
tentrionale, a chargé nos deux estimés
collaborateurs d'une importante mission
scientifique et agricole, dsfus les principaux
centres naturels d'-exploitation de l'Hevea,
du Maniçoba et du Mangabeira.
- Nos amis, qui ont du quitter Rio de
Janeiro dans les premiers jours de février, -
à destination de Santarem, se proposent
ae visiter un certain nombre de seringaes
du Moyen et du Bas-Amazone, en séjour-
nant dans quelques-unes d'entre elles le
temps nécessaire pour effectuer les obser-
vations et recherches qu'ils jugeront utiles. -
Ils s'attacheront particulièrement à élu-
cider certains points relatifs à la saignée,
suivant le système pratiqué de tout temps
par les seringuèiros et les méthodes adop-
tées sur les modernes plantations asiati-
ques, à la coagulation du latex et à la -
préparation du caoutchouc, a la croissance
des arbres dont il existe de rares planta-
tions sur lès bords de l'Amazone, à la ques-
tion des espèces' et variétés botaniques
ou physiologiques, toujours très-contro-
versée, etc.
On sait que notre Rédacteur principal a
déjà fait au Brésil deux séjours assez im- -
portants, le premier il y a quelques années
tlans la région de Manaos, où il a étudié
sur place de nombreuses questions rela-
tives à l'exploitation de l'Hévéa ; le second,
gui vient de se terminer, l'a amené vers
des régions encore nouvelles pour lui, et
dans lesquelles il a pu se pénétrer de pro-
blèmes non moins importants touchant la
main-d'œuvre et l'organisation possible du
travail an Brésil, en même temps qu'il
complétait ses études sur la flore 'écono-
mique de cet immense pays. Il est donc
parfaitement préparé à la seconde partie
jde la mission, qui n'est pas la moins inté-
ressante du programme, et qui se rattache
à ce que notre collègue M. E. BAILLAUD
exposait dans notre dernier numéro relati-
vement à la protection du caoutchouc au
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