Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
N° 129 — MARS 1912 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 93
qu'elle soit bien ombragée, peut supporter
de longues périodes de sécheresse, mais
est peu résistante au vent. On plante à
3 m. X 3 m. Le C. robusta étant enclin à
ne former au début que des tiges primaires,
il est bon de couper les sommets de lm ,80
à 2m,10 de hauteur. Le C. robusta com-
mence à être attaqué à Java par VHemi-
Leia, mais les attaques ne sont pas encore
graves. A Madagascar, notre collabora-
leur, M. Fauchère, conseille la culture du
(\ robusta, qui semble fournir des rende-
ments beaucoup plus élevés que le Con-
gensis; ces deux variétés lui paraissent
moins exigeantes que Y Arabica, d'après,
l'expérience de Madagascar. Il lui paraîtrait
intéressant d'essayer le C. canephora, var.
koiiilensis, qui résiste également à l'Hemi-
leia et dont on peut se procurer dés
semences en écrivant à M. PARIS, planteur
à Mananjary (Madagascar). E. B.
Un nouveau moteur solaire.
Nous avons tenu nos lecteurs autant que
possible au courant des progrès, et des
recherches concernant ce genre de moteurs,
persuadé que sinon dès. maintenant, au
moins dans un certain avenir, cette force
motrice gratuite pourrait rendre des ser-
vices dans les pays où règne une chaleur
considérable et une insolation prolongée.
En particulier, dans notre n2 111, du
30 septembre 191D, nous avons exposé avec
quelques détails le système de M. WILLSIE.
Nous mentionnions également les recher-
ches de M. FRANK SHUMAN, mais sans pou-
voir rien dire encore de précis à ce sujet.
Nous sommes aujourd'hui en mesure de
compléter les informations recueillies,
grâce à notre confrère « le Mois Scienti-
fique et Industriel », qui, dans son numéro
de novembre dernier, a reproduit, en
même temps que des chiffres, une vue
d'ensemble de l'installation. C'est, croyons-
nous, une des premières fois, sinon la
première, qu'on trouve dans un. périodique
français une indication de ce genre avec
figures à l'appui, du moins depuis que ce
type de force motrice est sorti de la
période où il constituait plutôt un jouet
qu'une invention pratique.
Le système de M. SHUMAN comporte un
évaporateur, une machine à vapeur ordi-
naire, un condenseur et les appareils acces-
soires. L'évaporateur, comme dans la plu-
part de ces machines, constitue là partie
la plus intéressante, mais aussi la plus
coûteuse. Les unités évaporantes_sonf rec- -
tangulaires, placées par files régulières, et
formées de cuvettes métalliques 'plates,
couvertes d'un double châssis vitré, - et
protégées sur le fond par une couche iso-
lante en liège granulé de 50 m m d'épais-
seur. Elles sont montées sur des supports
de 0 m, 75 de hauteur, articulées de façon à
pouvoir être présentées perpendiculaire-
mentaux rayons du soleil à midi, orienta-
tion fixe qui semble suffire pour assurer le
rendement maximum de l'installation et
n'a besoin d'être modifiée que toutes les
trois semaines. Les files de cuvettes sont
reliées à une conduite d'alimentation, d'une
part, et à un collecteur de vapeur de l'autre.
La machine à' vapeur est du type ordi-
naire, à basse pression (on ne nous dit pas
combien). Le condenseur est à surface, ce
qui n'est peut-être pas le type le meilleur
à adopter dans-ce genre d'installations.
L'ensemble de la surface évaporante -
atteint 478 m2, et alimente une machine
qui a pu élever à la minute 11 m3 d'eau à
10. mètres de hauteur. Ce chiffre indique-
rait, avec un rendement mécanique de
50 °/ 0, environ 50 chevaux-Tapeur, soit
environ 1 cheval par 10 m3 de surface éva-
porante; le résultat serait très beau, mais
nous avons relevé un peu d'incertitude
dans les autres chiffres, en particulier .en
ce qui concerne la production de vapeur,
qui aurait été de 2.190 kg. en huit heures.
Avec 15 kg. de vapeur par cheval, chiffre
qu'on peut adopter sans trop de chances
d'erreur, on arriverait seulement à 18 che-
vaux, soit plus de 25 m2 de surface par
cheval. Il faut peut-être compter que les
essais dans les deux cas ont été faits avec
des insolations différentes, ce qui peut
qu'elle soit bien ombragée, peut supporter
de longues périodes de sécheresse, mais
est peu résistante au vent. On plante à
3 m. X 3 m. Le C. robusta étant enclin à
ne former au début que des tiges primaires,
il est bon de couper les sommets de lm ,80
à 2m,10 de hauteur. Le C. robusta com-
mence à être attaqué à Java par VHemi-
Leia, mais les attaques ne sont pas encore
graves. A Madagascar, notre collabora-
leur, M. Fauchère, conseille la culture du
(\ robusta, qui semble fournir des rende-
ments beaucoup plus élevés que le Con-
gensis; ces deux variétés lui paraissent
moins exigeantes que Y Arabica, d'après,
l'expérience de Madagascar. Il lui paraîtrait
intéressant d'essayer le C. canephora, var.
koiiilensis, qui résiste également à l'Hemi-
leia et dont on peut se procurer dés
semences en écrivant à M. PARIS, planteur
à Mananjary (Madagascar). E. B.
Un nouveau moteur solaire.
Nous avons tenu nos lecteurs autant que
possible au courant des progrès, et des
recherches concernant ce genre de moteurs,
persuadé que sinon dès. maintenant, au
moins dans un certain avenir, cette force
motrice gratuite pourrait rendre des ser-
vices dans les pays où règne une chaleur
considérable et une insolation prolongée.
En particulier, dans notre n2 111, du
30 septembre 191D, nous avons exposé avec
quelques détails le système de M. WILLSIE.
Nous mentionnions également les recher-
ches de M. FRANK SHUMAN, mais sans pou-
voir rien dire encore de précis à ce sujet.
Nous sommes aujourd'hui en mesure de
compléter les informations recueillies,
grâce à notre confrère « le Mois Scienti-
fique et Industriel », qui, dans son numéro
de novembre dernier, a reproduit, en
même temps que des chiffres, une vue
d'ensemble de l'installation. C'est, croyons-
nous, une des premières fois, sinon la
première, qu'on trouve dans un. périodique
français une indication de ce genre avec
figures à l'appui, du moins depuis que ce
type de force motrice est sorti de la
période où il constituait plutôt un jouet
qu'une invention pratique.
Le système de M. SHUMAN comporte un
évaporateur, une machine à vapeur ordi-
naire, un condenseur et les appareils acces-
soires. L'évaporateur, comme dans la plu-
part de ces machines, constitue là partie
la plus intéressante, mais aussi la plus
coûteuse. Les unités évaporantes_sonf rec- -
tangulaires, placées par files régulières, et
formées de cuvettes métalliques 'plates,
couvertes d'un double châssis vitré, - et
protégées sur le fond par une couche iso-
lante en liège granulé de 50 m m d'épais-
seur. Elles sont montées sur des supports
de 0 m, 75 de hauteur, articulées de façon à
pouvoir être présentées perpendiculaire-
mentaux rayons du soleil à midi, orienta-
tion fixe qui semble suffire pour assurer le
rendement maximum de l'installation et
n'a besoin d'être modifiée que toutes les
trois semaines. Les files de cuvettes sont
reliées à une conduite d'alimentation, d'une
part, et à un collecteur de vapeur de l'autre.
La machine à' vapeur est du type ordi-
naire, à basse pression (on ne nous dit pas
combien). Le condenseur est à surface, ce
qui n'est peut-être pas le type le meilleur
à adopter dans-ce genre d'installations.
L'ensemble de la surface évaporante -
atteint 478 m2, et alimente une machine
qui a pu élever à la minute 11 m3 d'eau à
10. mètres de hauteur. Ce chiffre indique-
rait, avec un rendement mécanique de
50 °/ 0, environ 50 chevaux-Tapeur, soit
environ 1 cheval par 10 m3 de surface éva-
porante; le résultat serait très beau, mais
nous avons relevé un peu d'incertitude
dans les autres chiffres, en particulier .en
ce qui concerne la production de vapeur,
qui aurait été de 2.190 kg. en huit heures.
Avec 15 kg. de vapeur par cheval, chiffre
qu'on peut adopter sans trop de chances
d'erreur, on arriverait seulement à 18 che-
vaux, soit plus de 25 m2 de surface par
cheval. Il faut peut-être compter que les
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