Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
60 JOURNAL - -
ACTUALITÉS
Informations diverses
Nous publierons désormais au début des Actua-
lités, aussi régulièrement que possible, toutes les
communications qui nous paraîtront présenter un
intérêt général parmi les travaux ou enquêtes des
Chambres d'Agriculture de nos colonies, ou qui
nous viendront de diverses sources, et auxquelles
Te manque de place ne nous permettra pas de
consacrer une note spéciale. Les observations ou
expériences des colons y entrent, généralement,
pour une large part et ces communications acquer-
ront de ce chef un caractère d'utilité pratique
indiscutable.—N.D.L.R.
Xyleborus Cofféae.- Ce Scolytide a causé
à diverses reprises des dégâts sérieux au
Tonkin; d'abord étudié par MM. BOUTAN et
le professeur MARCHAL, il a fait l'objet d'un
article de M. DUPORT dans le « Bulletin Eco-
nomique » deFIndo-Chine de mai-juin 1911.
M. MARCHAL ( « BulL de la Ch.d'Agr., » juil-
let, 1911) estime que la biologie de l'insecte
n'est pas assez connue pour qu'on puisse
indiquer un traitement efficace il y a lieu
d'observer s'il n'y a pas un moment plus
favorable à l'incinération des brindilles,
éorrespondant à une plus grande quantité
de larves et nymphes sur elles. Quant aux
-grosses 'branches, on peut essayer de les
sauvegarder en les enduisant d'un mélange
de craie et de colle forte par parties égales,
délayées dans l'eau ; ce mélange très adhé-
rent forme une couche protectrice qui
asphyxie les insectes dans les galeries et
gêne la ponte. Enfin, une espèce d'hymé-
noptère se nourrirait de larves.
Hemileia Vastatrix en Nouvelle-Calédo-
nie. — Les avis sont partagés sur les pro-
grès, cependant réels, de ce fléau dans l'île.
Il est.regrettable qu'une direction scienti-
fique n'ait pas été imprimée dès le début
aux recherches commencées contre r Hemi-
leia; la trace de ces hésitations se retrouve
dans les délibérations de la Chambre d'Agri-
culture (« Rev. Agric. de Nouméa », sepL-
- oct., 1911). On sulfate et on fume, et la
formule sui vante semble réunir le plus de
suffrages : 1°, 2 kg. de sulfate de cuivre dans
50 litres d'eau; 2°, 1 kg. de chaux vive
dans 50 litres d'eau ; 3°, verser le lait de chaux
dans le sulfate de cuivre en agitant cons-
tamment. Un colon, M. BLANDEAU, estime
que le traitement ainsi prévu est trop coû-
teux en raison, surtout, de la main-d'œuvre,
et qu'il faut le réserver aux petites planta-
tions où la surveillance est facile, et à celles
faites en terres riches où le caféier a déjà
tendance à résister. Notons, enfin, qu'on a
tendance à reconstituer en Robusta et en
Congensis; des graines de Robusta viennent
de Java, et sont vendues aux colons à raison
de 2 francs le kilogramme et on espère que
le terroir aura une heureuse influence sur
la qualité de ce café.
Cocotier. — Le Rynchophorus a été
reconnu par M. POROI (Ch. d'Agr. de Tahiti,
16 août 1911) comme s'introduisant géné-
ralement dans le cœur par les blessures des
feuilles arrachées; il croit pouvoir recom-
mander de couler un lait de chaux entre
les talons de feuilles de cocotiers malades,
et de ne jamais arracher les feuilles des
jeunes arbres. M. DEFLESSELLE combat l'em-
ploi du lait de chaux; il conseille d'incul-
quer aux indigènes des méthodes raisonnées
de culture, et, en particulier, de leur faire
perdre l'habitude d'ouvrir à la main le
cœur des jeunes cocotiers sous prétexte
d'aider la nature ; la Chambre d'Agriculture
sera reconnaissante à qui pourra indiquer
un traitement efficace du ver.
1 Pois mascate. — On s'occupe en CùChin-
chine de propager ce pois; on en a com-
mandé des semences à Ceylan, qui n'a p_u
fournir qu'à un prix trop élevé. Le but serait
de nettoyer le sol par étouffement des autres
plantes, puis ne servir d'engrais vert. Mais
M. GiRARD déclare (« Bull, de la Ch. d'Agr.
de Cochinchine », septembre 1911) que lei
pois ne vient bien que dans les terrains.;
ACTUALITÉS
Informations diverses
Nous publierons désormais au début des Actua-
lités, aussi régulièrement que possible, toutes les
communications qui nous paraîtront présenter un
intérêt général parmi les travaux ou enquêtes des
Chambres d'Agriculture de nos colonies, ou qui
nous viendront de diverses sources, et auxquelles
Te manque de place ne nous permettra pas de
consacrer une note spéciale. Les observations ou
expériences des colons y entrent, généralement,
pour une large part et ces communications acquer-
ront de ce chef un caractère d'utilité pratique
indiscutable.—N.D.L.R.
Xyleborus Cofféae.- Ce Scolytide a causé
à diverses reprises des dégâts sérieux au
Tonkin; d'abord étudié par MM. BOUTAN et
le professeur MARCHAL, il a fait l'objet d'un
article de M. DUPORT dans le « Bulletin Eco-
nomique » deFIndo-Chine de mai-juin 1911.
M. MARCHAL ( « BulL de la Ch.d'Agr., » juil-
let, 1911) estime que la biologie de l'insecte
n'est pas assez connue pour qu'on puisse
indiquer un traitement efficace il y a lieu
d'observer s'il n'y a pas un moment plus
favorable à l'incinération des brindilles,
éorrespondant à une plus grande quantité
de larves et nymphes sur elles. Quant aux
-grosses 'branches, on peut essayer de les
sauvegarder en les enduisant d'un mélange
de craie et de colle forte par parties égales,
délayées dans l'eau ; ce mélange très adhé-
rent forme une couche protectrice qui
asphyxie les insectes dans les galeries et
gêne la ponte. Enfin, une espèce d'hymé-
noptère se nourrirait de larves.
Hemileia Vastatrix en Nouvelle-Calédo-
nie. — Les avis sont partagés sur les pro-
grès, cependant réels, de ce fléau dans l'île.
Il est.regrettable qu'une direction scienti-
fique n'ait pas été imprimée dès le début
aux recherches commencées contre r Hemi-
leia; la trace de ces hésitations se retrouve
dans les délibérations de la Chambre d'Agri-
culture (« Rev. Agric. de Nouméa », sepL-
- oct., 1911). On sulfate et on fume, et la
formule sui vante semble réunir le plus de
suffrages : 1°, 2 kg. de sulfate de cuivre dans
50 litres d'eau; 2°, 1 kg. de chaux vive
dans 50 litres d'eau ; 3°, verser le lait de chaux
dans le sulfate de cuivre en agitant cons-
tamment. Un colon, M. BLANDEAU, estime
que le traitement ainsi prévu est trop coû-
teux en raison, surtout, de la main-d'œuvre,
et qu'il faut le réserver aux petites planta-
tions où la surveillance est facile, et à celles
faites en terres riches où le caféier a déjà
tendance à résister. Notons, enfin, qu'on a
tendance à reconstituer en Robusta et en
Congensis; des graines de Robusta viennent
de Java, et sont vendues aux colons à raison
de 2 francs le kilogramme et on espère que
le terroir aura une heureuse influence sur
la qualité de ce café.
Cocotier. — Le Rynchophorus a été
reconnu par M. POROI (Ch. d'Agr. de Tahiti,
16 août 1911) comme s'introduisant géné-
ralement dans le cœur par les blessures des
feuilles arrachées; il croit pouvoir recom-
mander de couler un lait de chaux entre
les talons de feuilles de cocotiers malades,
et de ne jamais arracher les feuilles des
jeunes arbres. M. DEFLESSELLE combat l'em-
ploi du lait de chaux; il conseille d'incul-
quer aux indigènes des méthodes raisonnées
de culture, et, en particulier, de leur faire
perdre l'habitude d'ouvrir à la main le
cœur des jeunes cocotiers sous prétexte
d'aider la nature ; la Chambre d'Agriculture
sera reconnaissante à qui pourra indiquer
un traitement efficace du ver.
1 Pois mascate. — On s'occupe en CùChin-
chine de propager ce pois; on en a com-
mandé des semences à Ceylan, qui n'a p_u
fournir qu'à un prix trop élevé. Le but serait
de nettoyer le sol par étouffement des autres
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