Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1912 31 mars 1912
Description : 1912/03/31 (A12,N129). 1912/03/31 (A12,N129).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446828z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
92 JOURNAL D AGRICULTURE TROPICALE N° 129 — MARS 1912
nodosités, aura déjà fixé dans le sol une
notable proportion d'azote. A partir de ce
moment, on n'aura qu'à couper les tiges
- et à les enfouir en même temps que les
racines, par un labour à la charrue, à la
bêche ou à la houe. Il va sans dire que
cette culture n'est pas possible dans les
vieilles plantations qui recouvrent complè-
tement la terre. -
Essence de Champaca. — On extrait
depuis quelque temps à Mayotte une
essence des fleurs du Champaca Michelis
qui se rapproche de l'essence d'Ylang.
Préparée avec les dissolvants, elle a une
- grande finesse, sans aucune dénaturation,
comme cela arrive avec les essences dis-
tillées à la vapeur d'eau. D'après « la Par-
fumerie Moderne» (fév. 1912) le plus grand
avenir altend ce produit qui remplacera,
dans beaucoup de prépa-rations, l'essence
d'Ylang ou même certaines essences de
fleurs de Grasse, et des mélanges d'extraits
de pommades que l'on n'utilise que pour
donner aux compositions la fraîcheur par-
ticulière des fleurs naturelles.
Coton et Sisal en Nouvelle-Calédonie. —
La grande propriété Gomen Ouaco, dont le
centre est à Pauuiépe, a mis en culture
actuellement environ 60 Ha. de Sisal que
l'on doit sous peu quadrupler. Le Dr BLAN-
DEAU, Président de la Chambre d'Agricul-
ture de Nouméa, qui les a visités derniè-
rement, trouve que les résultats obtenus
là, ainsi qu'à Bourail, chez M. POGNON,
démontrent qu'il peut y avoir dans l'exploi-
tation de cette plante une source impor-
tante de revenus pour la Nouvelle-Calé-
donie. A Pauuiépe, il _exrste également
60 Ha. de coton Caravonica auxquels la
pauvreté du sol ne paraît pas très bien con-
venir. Suivant les sols, les diverses variétés
paraissent du reste donner des résultats
différents : à Koné, chez M. RIEY, le Mis-
sissipi a donné de très bons résultats et
un champ d'un hectare environ a produit
6 t. ; à Tiouandé, il n'a pas réussi; à Bou-
rail, M. POGNON est très satisfait - du Calé-
donien. L'exportation du coton a passé de
10 t. en 1910 à 50 t. en 1911, et la culture
se développe de plus en plus.
Culture du Riz par irrigation.. - Nous
relevons, dans un rapport de M. L. ROUEN,
Chef du Service des Travaux Publics de
l'Indochine, quelques chiffres intéressants,
pour la campagne 1910/1911, l'exploita-
tion des canaux d'irrigation de la province
de Bac. Giang, qui irriguent actuellement
5.500 Ha. (« Bull. Économ. de H. C. »,
sept.-oct. 1911.) Pour la récolte du dixième
mois, on alimente à raison de 0 1. 80 à
1 litre par hectare et par seconde pendant
les périodes de sécheresse. Pour la récolte
du cinquième mois, on passe de 0 1. 70 en
décembre à 0 1. 25 en février et mars. Les
dépenses d'entretien et d'exploitation, y
compris la solde du surveillant, reviennent
à une piastre 30 par hectare et par an. Le
bénéfice total réalisé en 1910/1911 pour
l'ensemble des récoltes des dixième et
cinquième mois a été de 152 piastres 90
par hectare, auquel il faut ajouter la sup-
pression des "pertes dues aux sécheresses.
Un projet à l'étude portera à 7.500 Ha. la
surface irriguée par les canaux du Kep pour
une dépense de 32.000 piastres.
L'Hemileia et les essais de divers Caféiers.
— On continue à recevoir des nouvelles
assez contradictoires des progrès faits par
l'Hemileia en Nouvelle-Calédonie. En cer-
tains points, les plantations paraissent
compromises; à Voa, au contraire (Bull.
du Commerce du 20 janv.), les caféeries
sont superbes et les premières taches
d'Hemileia ont presque totalement disparu
grâce au sulfatage. La floraison est magni-
fique quoique tardive, et la récolle s'an-
nonce excellente. On continue cependant
à- se préoccuper de l'introduction des
variétés résistantes. Le Directeur du Jar-
din de Buitenzorg a donné a la Chambre
d'Agriculture des renseignements intéres-
sants sur la culture du C. robusta à Java.
La production d'une plantation de trois
ans, ombragée d'Erythrina, de Deguelia
ou d'un autre arbre, est estimée de 12 à
1.500 kg. par hectare. La plante, pourvu
nodosités, aura déjà fixé dans le sol une
notable proportion d'azote. A partir de ce
moment, on n'aura qu'à couper les tiges
- et à les enfouir en même temps que les
racines, par un labour à la charrue, à la
bêche ou à la houe. Il va sans dire que
cette culture n'est pas possible dans les
vieilles plantations qui recouvrent complè-
tement la terre. -
Essence de Champaca. — On extrait
depuis quelque temps à Mayotte une
essence des fleurs du Champaca Michelis
qui se rapproche de l'essence d'Ylang.
Préparée avec les dissolvants, elle a une
- grande finesse, sans aucune dénaturation,
comme cela arrive avec les essences dis-
tillées à la vapeur d'eau. D'après « la Par-
fumerie Moderne» (fév. 1912) le plus grand
avenir altend ce produit qui remplacera,
dans beaucoup de prépa-rations, l'essence
d'Ylang ou même certaines essences de
fleurs de Grasse, et des mélanges d'extraits
de pommades que l'on n'utilise que pour
donner aux compositions la fraîcheur par-
ticulière des fleurs naturelles.
Coton et Sisal en Nouvelle-Calédonie. —
La grande propriété Gomen Ouaco, dont le
centre est à Pauuiépe, a mis en culture
actuellement environ 60 Ha. de Sisal que
l'on doit sous peu quadrupler. Le Dr BLAN-
DEAU, Président de la Chambre d'Agricul-
ture de Nouméa, qui les a visités derniè-
rement, trouve que les résultats obtenus
là, ainsi qu'à Bourail, chez M. POGNON,
démontrent qu'il peut y avoir dans l'exploi-
tation de cette plante une source impor-
tante de revenus pour la Nouvelle-Calé-
donie. A Pauuiépe, il _exrste également
60 Ha. de coton Caravonica auxquels la
pauvreté du sol ne paraît pas très bien con-
venir. Suivant les sols, les diverses variétés
paraissent du reste donner des résultats
différents : à Koné, chez M. RIEY, le Mis-
sissipi a donné de très bons résultats et
un champ d'un hectare environ a produit
6 t. ; à Tiouandé, il n'a pas réussi; à Bou-
rail, M. POGNON est très satisfait - du Calé-
donien. L'exportation du coton a passé de
10 t. en 1910 à 50 t. en 1911, et la culture
se développe de plus en plus.
Culture du Riz par irrigation.. - Nous
relevons, dans un rapport de M. L. ROUEN,
Chef du Service des Travaux Publics de
l'Indochine, quelques chiffres intéressants,
pour la campagne 1910/1911, l'exploita-
tion des canaux d'irrigation de la province
de Bac. Giang, qui irriguent actuellement
5.500 Ha. (« Bull. Économ. de H. C. »,
sept.-oct. 1911.) Pour la récolte du dixième
mois, on alimente à raison de 0 1. 80 à
1 litre par hectare et par seconde pendant
les périodes de sécheresse. Pour la récolte
du cinquième mois, on passe de 0 1. 70 en
décembre à 0 1. 25 en février et mars. Les
dépenses d'entretien et d'exploitation, y
compris la solde du surveillant, reviennent
à une piastre 30 par hectare et par an. Le
bénéfice total réalisé en 1910/1911 pour
l'ensemble des récoltes des dixième et
cinquième mois a été de 152 piastres 90
par hectare, auquel il faut ajouter la sup-
pression des "pertes dues aux sécheresses.
Un projet à l'étude portera à 7.500 Ha. la
surface irriguée par les canaux du Kep pour
une dépense de 32.000 piastres.
L'Hemileia et les essais de divers Caféiers.
— On continue à recevoir des nouvelles
assez contradictoires des progrès faits par
l'Hemileia en Nouvelle-Calédonie. En cer-
tains points, les plantations paraissent
compromises; à Voa, au contraire (Bull.
du Commerce du 20 janv.), les caféeries
sont superbes et les premières taches
d'Hemileia ont presque totalement disparu
grâce au sulfatage. La floraison est magni-
fique quoique tardive, et la récolle s'an-
nonce excellente. On continue cependant
à- se préoccuper de l'introduction des
variétés résistantes. Le Directeur du Jar-
din de Buitenzorg a donné a la Chambre
d'Agriculture des renseignements intéres-
sants sur la culture du C. robusta à Java.
La production d'une plantation de trois
ans, ombragée d'Erythrina, de Deguelia
ou d'un autre arbre, est estimée de 12 à
1.500 kg. par hectare. La plante, pourvu
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