Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1912-02-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 29 février 1912 29 février 1912
Description : 1912/02/29 (A12,N128). 1912/02/29 (A12,N128).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6446827j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
12 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o t 28 - FÉv. 191
la fosse où plongent ceux-ci, qui l'élèvent
à la partie supérieure du séchoir, d'où il se
déverse sur la toile la plus élevée ; un rou-
leau de bois à quatre battes l'égalise et lui
donne la hauteur voulue. On voit sur le
dessin les transmissions qui, par la roue
conique n et la poulie q, actionnent les pou-
lies des élévateurs, dont celui de gauche
seul sert dans l'opération que nous venons
d'indiquer. Le riz chemine de toile en toile
et arrive bientôt à la toile inférieure, d'où,
à droite, il passe par le conduit k dans
l'élévateur de droite qui envoie le riz déjà
Fig. 2. — Coupe du séchoir CHIESA.
en partie sec dans le silo M. Ce silo est
double et chacune de ses moitiés peut
contenir ce qui sort du séchoir en huit à
dix heures. Au bout de ce temps, on fait
communiquer le bas de ce silo avec la fosse
des élévateurs, et le cycle recommence,
mais sur un riz ayant déjà subi un premier
traitement. Le riz tombant par le con-
duit k après passage sur les toiles, est
envoyé dans la deuxième partie du silo M,
où il s'emmagasine, ou, s'il est assez sec,
passe directement par la trémie T dans les
sacs destinés à le recevoir. On voit qu'on
peut répéter l'opération aussi fréquemment
qu'il est nécessaire pour la bonne conser-
vation du grain, ou selon l'usage qu'on
désire faire du riz. De plus, la vitesse des
toiles sans fin peut être réglée par le moyen
des cônes de poulies qui les commandent.
D'une manière générale, le riz doit rester
environ une heure et demie sur les toiles.
Comme on le voit, ce séchoir est basé
sur le même principe que les séchoirs à
thé bien connus de nos lecteurs, mais il
comporte des détails de constructions spé-
ciaux pour son application aux grains, et
il présente de plus cette particularité des
silos d'emmagasinage provisoire, certaine-
ment très susceptibles d'améliorer le tra-
vail.
Le séchoir CHIESA, que représente [la
figure 2, est très différent comme principe
ret comme construction du précédent. II
comporte des parties mobiles beaucoup
plus restreintes, le riz cheminant par gra-
vité dans les espaces qui lui sont dévolus.
Une grande caisse rectangulaire porte à sa
partie supérieure une trémie horizontale H
dans laquelle le riz est versé à la main; un
élévateur pourrait même remplacer cette
opération, la poulie N pouvant facilement
lui donner le mouvement nécessaire, sans
dépense de force appréciable. De là, le
riz tombe dans des compartiments verti-
caux, que Réparent des intervalles G. Ces
compartiments sont fermés sur les côtés,
dans le modèle actuel, par des lames de
persiennes métalliques, dans le modèle qui
a pris part au Concours, par des toiles
métalliques. Les ouvertures des lames sont
inclinées dans un sens tel que le grain ne
la fosse où plongent ceux-ci, qui l'élèvent
à la partie supérieure du séchoir, d'où il se
déverse sur la toile la plus élevée ; un rou-
leau de bois à quatre battes l'égalise et lui
donne la hauteur voulue. On voit sur le
dessin les transmissions qui, par la roue
conique n et la poulie q, actionnent les pou-
lies des élévateurs, dont celui de gauche
seul sert dans l'opération que nous venons
d'indiquer. Le riz chemine de toile en toile
et arrive bientôt à la toile inférieure, d'où,
à droite, il passe par le conduit k dans
l'élévateur de droite qui envoie le riz déjà
Fig. 2. — Coupe du séchoir CHIESA.
en partie sec dans le silo M. Ce silo est
double et chacune de ses moitiés peut
contenir ce qui sort du séchoir en huit à
dix heures. Au bout de ce temps, on fait
communiquer le bas de ce silo avec la fosse
des élévateurs, et le cycle recommence,
mais sur un riz ayant déjà subi un premier
traitement. Le riz tombant par le con-
duit k après passage sur les toiles, est
envoyé dans la deuxième partie du silo M,
où il s'emmagasine, ou, s'il est assez sec,
passe directement par la trémie T dans les
sacs destinés à le recevoir. On voit qu'on
peut répéter l'opération aussi fréquemment
qu'il est nécessaire pour la bonne conser-
vation du grain, ou selon l'usage qu'on
désire faire du riz. De plus, la vitesse des
toiles sans fin peut être réglée par le moyen
des cônes de poulies qui les commandent.
D'une manière générale, le riz doit rester
environ une heure et demie sur les toiles.
Comme on le voit, ce séchoir est basé
sur le même principe que les séchoirs à
thé bien connus de nos lecteurs, mais il
comporte des détails de constructions spé-
ciaux pour son application aux grains, et
il présente de plus cette particularité des
silos d'emmagasinage provisoire, certaine-
ment très susceptibles d'améliorer le tra-
vail.
Le séchoir CHIESA, que représente [la
figure 2, est très différent comme principe
ret comme construction du précédent. II
comporte des parties mobiles beaucoup
plus restreintes, le riz cheminant par gra-
vité dans les espaces qui lui sont dévolus.
Une grande caisse rectangulaire porte à sa
partie supérieure une trémie horizontale H
dans laquelle le riz est versé à la main; un
élévateur pourrait même remplacer cette
opération, la poulie N pouvant facilement
lui donner le mouvement nécessaire, sans
dépense de force appréciable. De là, le
riz tombe dans des compartiments verti-
caux, que Réparent des intervalles G. Ces
compartiments sont fermés sur les côtés,
dans le modèle actuel, par des lames de
persiennes métalliques, dans le modèle qui
a pris part au Concours, par des toiles
métalliques. Les ouvertures des lames sont
inclinées dans un sens tel que le grain ne
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6446827j/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6446827j/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6446827j/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6446827j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6446827j