1056 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
C'est une culture relativement pauvre dans un pays où les
produits riches abondent et qui ne paie pas le travail de
l'indigène quand elle est faite seule.
Toutefois comme culture secondaire associée aux cultures
vivrières que font les indigènes pour leur alimentation elle est
intéressante pour eux. Les cultures d'ignames, de patates, etc
se font sur billons — on plante entre chacun d'eux quelques
graines de coton qui, bénéficiant des façons données à la
culture principale, apportent un revenu supplémentaire à l'in-
digène, sans lui avoir presque demandé de travail.
Ainsi pratiquée, et quand FAdministra-tion aura pu généraliser
cet usage, la culture du coton pourra fournir 1.200 à 1.500 tonnes
de coton par an à l'exportation.
Les quantités sorties en 1919 et 1920 ont été très faibles
parce qu'en raison de la hausse des tissus manufacturés (1) l'in-
dustrie indigène des pagnes qui avait presque disparu a repris
une activité considérable et qu'elle a absorbé la plus grande partie
de la récolte. Cette situation se prolongera probablement en 1921
pour les mêmes raisons.
L'exportation des produits de la Côte d'Ivoire
en juin 1921.
Une statistique récente du Service des douanes de la Côte
d'Ivoire donne les chiffres suivants relatifs aux principaux pro-
duits du crû de cette colonie exportés pendant le mois de
juin 1921: poissons secs, salés ou fumés 21.850 kilos;
colas 1.485 kilos ; amandes de palme 400.575 kilos ; café 2.522
kilos; cacao en fèves 93.116 kilos; huile de palme 255.365 kilos;
bois d'ébénisterie (acajou) 2.735 st. 498 ; or 5 kg. 178.
Cours des principaux produits du cru de la Côte d'Ivoire du
24 au 31 août 1921 :
Produits. Francs.
Palmistes. 780
Huile de palme 760
Peaux de bœufs. 2.000
— de chèvres 1.300
Piment. 2.500
Kapok. .,. 1.000
Ces prix s'entendent à la tonne.
(1) Une pièce de tissus qui se vendait 9 francs en 1918 se vendait 80 francs en
1919.
C'est une culture relativement pauvre dans un pays où les
produits riches abondent et qui ne paie pas le travail de
l'indigène quand elle est faite seule.
Toutefois comme culture secondaire associée aux cultures
vivrières que font les indigènes pour leur alimentation elle est
intéressante pour eux. Les cultures d'ignames, de patates, etc
se font sur billons — on plante entre chacun d'eux quelques
graines de coton qui, bénéficiant des façons données à la
culture principale, apportent un revenu supplémentaire à l'in-
digène, sans lui avoir presque demandé de travail.
Ainsi pratiquée, et quand FAdministra-tion aura pu généraliser
cet usage, la culture du coton pourra fournir 1.200 à 1.500 tonnes
de coton par an à l'exportation.
Les quantités sorties en 1919 et 1920 ont été très faibles
parce qu'en raison de la hausse des tissus manufacturés (1) l'in-
dustrie indigène des pagnes qui avait presque disparu a repris
une activité considérable et qu'elle a absorbé la plus grande partie
de la récolte. Cette situation se prolongera probablement en 1921
pour les mêmes raisons.
L'exportation des produits de la Côte d'Ivoire
en juin 1921.
Une statistique récente du Service des douanes de la Côte
d'Ivoire donne les chiffres suivants relatifs aux principaux pro-
duits du crû de cette colonie exportés pendant le mois de
juin 1921: poissons secs, salés ou fumés 21.850 kilos;
colas 1.485 kilos ; amandes de palme 400.575 kilos ; café 2.522
kilos; cacao en fèves 93.116 kilos; huile de palme 255.365 kilos;
bois d'ébénisterie (acajou) 2.735 st. 498 ; or 5 kg. 178.
Cours des principaux produits du cru de la Côte d'Ivoire du
24 au 31 août 1921 :
Produits. Francs.
Palmistes. 780
Huile de palme 760
Peaux de bœufs. 2.000
— de chèvres 1.300
Piment. 2.500
Kapok. .,. 1.000
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1919.
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