Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1920 01 juin 1920
Description : 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151). 1920/06/01 (A13,N150)-1920/07/31 (A13,N151).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413761g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/11/2012
738
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de sa pureté et de l'absence de toute résine. Il n'a pas été pos-
sible de donner jusqu'ici au stick-lac indochinois une extension
plus productive par un système de colonisation artificielle Il
semble que le stick-lac indochinois ne peut se développer que
dans certaines zones, présentant des conditions pa. ticulièrement
favorables de développement, demeurées encore mystérieuses
jusqu'à ce jour.
Les procédés de raffinage actuellement en vigueur sont encore
très rudimentaires, aussi bien aux Indes qu'en Indochine.
Il semble que la découverte de nouveaux emplois de la gomme
laque, tel que la fabrication des disques de gramophone est
favorable à l'Indochine mieux placée pour la fabrication de cette
variété spéciale qui s'appelle le button-lac pur de toute résine,
qualité très appréciée en Europe.
En Europe une enquête minutieuse est à faire auprès de tous
ceux qui emploient la gomme laque à un titre quelconque, afin
de bien guider le raffinage indochinois. C'est là seulement qu'on
saura exactement quelle qualité est exigée pour chaque emploi
et quelle part de la production chaque emploi exige, quelles
manipulations sont encore nécessaires pour chaque industriel.
Quantités de détails trop souvent négligés auraient une grande
importance afin que les exportateurs puissent donner aux indus-
triels européens satisfaction aussi complète que possible.
A Paris, à Lyon, au Havre, à Londres, à Mayence, à Franc-
fort, à Hambourg, et même en Italie, on aurait trouvé les indi
cations les plus précieuses sur les manipulations les plus
inattendues dont la gomme laque est l'objet. Particulièrement on
aurait vu ce que donne le blanchiment obtenu à Mayence et
peut-être aussi à Londres, où l'on met en vente de la gomme
laque blanchie.
A Paris même ou à Niort, on ferait établir aisément l'outil-
lage de concassage et de triage qui manque pour améliorer
sensiblement le raffinage en Indochine, par l'abaissement du
prix de revient et par la diminution des déchets ou de la propor-
tion des sortes inférieures.
Dès à présent, la pratique du raffinagé du stick-lac est acquise,
puisque depuis deux ans les ateliers de la Pho travaillent active-
ment pour satisfaire à d'importantes commandes des services de
la guerre qui ont reconnu la qualité de la gomme laque indo-
chinoise. Germain DOHRÉ.
(Dépêche coloniale, 9 mai 1920.)
BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de sa pureté et de l'absence de toute résine. Il n'a pas été pos-
sible de donner jusqu'ici au stick-lac indochinois une extension
plus productive par un système de colonisation artificielle Il
semble que le stick-lac indochinois ne peut se développer que
dans certaines zones, présentant des conditions pa. ticulièrement
favorables de développement, demeurées encore mystérieuses
jusqu'à ce jour.
Les procédés de raffinage actuellement en vigueur sont encore
très rudimentaires, aussi bien aux Indes qu'en Indochine.
Il semble que la découverte de nouveaux emplois de la gomme
laque, tel que la fabrication des disques de gramophone est
favorable à l'Indochine mieux placée pour la fabrication de cette
variété spéciale qui s'appelle le button-lac pur de toute résine,
qualité très appréciée en Europe.
En Europe une enquête minutieuse est à faire auprès de tous
ceux qui emploient la gomme laque à un titre quelconque, afin
de bien guider le raffinage indochinois. C'est là seulement qu'on
saura exactement quelle qualité est exigée pour chaque emploi
et quelle part de la production chaque emploi exige, quelles
manipulations sont encore nécessaires pour chaque industriel.
Quantités de détails trop souvent négligés auraient une grande
importance afin que les exportateurs puissent donner aux indus-
triels européens satisfaction aussi complète que possible.
A Paris, à Lyon, au Havre, à Londres, à Mayence, à Franc-
fort, à Hambourg, et même en Italie, on aurait trouvé les indi
cations les plus précieuses sur les manipulations les plus
inattendues dont la gomme laque est l'objet. Particulièrement on
aurait vu ce que donne le blanchiment obtenu à Mayence et
peut-être aussi à Londres, où l'on met en vente de la gomme
laque blanchie.
A Paris même ou à Niort, on ferait établir aisément l'outil-
lage de concassage et de triage qui manque pour améliorer
sensiblement le raffinage en Indochine, par l'abaissement du
prix de revient et par la diminution des déchets ou de la propor-
tion des sortes inférieures.
Dès à présent, la pratique du raffinagé du stick-lac est acquise,
puisque depuis deux ans les ateliers de la Pho travaillent active-
ment pour satisfaire à d'importantes commandes des services de
la guerre qui ont reconnu la qualité de la gomme laque indo-
chinoise. Germain DOHRÉ.
(Dépêche coloniale, 9 mai 1920.)
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