Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1930 01 mai 1930
Description : 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31. 1930/05/01 (A23,N256)-1930/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437638p
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 291
ruines ; - que la Colonie est devenue propriétaire des immeubles
et des vastes terrains de Montravel où elle a désormais toute
l'aisance désirable pour l'installation définitive de l'école des
moniteurs et apprentis indigènes ; qu'en même temps elle a pu
faciliter l'installation sur les mêmes terrains des grands dépôts
de pétrole et d'essence, réalisant, par là, une excellente opération
financière et assurant la sécurité publique ; que par la concentration
des services pénitentiaires au Camp Est, les immeubles du Camp
central ont été mis à la disposition de la population de Nouméa,
de sorte qu'une première atténuation a été apportée à la crise
du logement ; qu'au même effet, le domaine de l'Orphelinat a été
alloti pour la construction de maisons d'habitation.
J'ai vu enfin, dans la cession totale à la Colonie du domaine
pénitentiaire, non seulement le facteur d'un bénéfice moral pour
!a Nouvelle-Calédonie, afin que pour qui iue ce soit, elle ne
puisse plus être la « Nouvelle »; non seulement une tractation
profitable à l'État et extrêmement fructueuse pour la Colonie ;
mais aussi le moyen de réaliser à la fois les habitations salubres
et à bon marché pour la population européenne, la cité-jardin, la
ségrégation des indigènes et des asiatiques au grand avantage
de la salubrité de notre chef-lieu, de notre grand port. Ces
projets sont compris,. vous l'avez vu, dans le programme qui
vous est soumis.
On m'a dit « Vous avez entrepris trop à la fois ». J'aurais
donc commis la faute contre laquelle M. de Talleyrand mettait
en garde. — Mon zèle pour le bien de la Colonie aurait donc été
trop grand ? Je serais fautif parce qu'ayant foi profonde dans les
ressources de ce pays, large confiance en la valeur de sa popu-
lation, j'ai mis en acte cette foi et exercé mon activité dans
toute la mesure de cette confiance ?
Me considérant comme un chef d'entreprise sous la belle
raison sociale France et Calédonie, j'aurais été trop audacieux ?
Mieux aurait donc valu m'enfermer dans ce scepticisme qui
serait dès lors la véritable formule d'une sage administration ?
Mais qu'on veuille bien constater que tout se tient. Et com-
ment, en ce pays à l'organisation et à l'outillage encore si rudi-
mentaires et précaires, rester indifférent aux appels de ses
multiples besoins qu'il est impossible de ne pas reconnaître
légitimes et pressants — pour peu qu'on se donne la peine d'y
porter son regard ?
Avec le concours des assemblées élues, je me suis efforcé de
ruines ; - que la Colonie est devenue propriétaire des immeubles
et des vastes terrains de Montravel où elle a désormais toute
l'aisance désirable pour l'installation définitive de l'école des
moniteurs et apprentis indigènes ; qu'en même temps elle a pu
faciliter l'installation sur les mêmes terrains des grands dépôts
de pétrole et d'essence, réalisant, par là, une excellente opération
financière et assurant la sécurité publique ; que par la concentration
des services pénitentiaires au Camp Est, les immeubles du Camp
central ont été mis à la disposition de la population de Nouméa,
de sorte qu'une première atténuation a été apportée à la crise
du logement ; qu'au même effet, le domaine de l'Orphelinat a été
alloti pour la construction de maisons d'habitation.
J'ai vu enfin, dans la cession totale à la Colonie du domaine
pénitentiaire, non seulement le facteur d'un bénéfice moral pour
!a Nouvelle-Calédonie, afin que pour qui iue ce soit, elle ne
puisse plus être la « Nouvelle »; non seulement une tractation
profitable à l'État et extrêmement fructueuse pour la Colonie ;
mais aussi le moyen de réaliser à la fois les habitations salubres
et à bon marché pour la population européenne, la cité-jardin, la
ségrégation des indigènes et des asiatiques au grand avantage
de la salubrité de notre chef-lieu, de notre grand port. Ces
projets sont compris,. vous l'avez vu, dans le programme qui
vous est soumis.
On m'a dit « Vous avez entrepris trop à la fois ». J'aurais
donc commis la faute contre laquelle M. de Talleyrand mettait
en garde. — Mon zèle pour le bien de la Colonie aurait donc été
trop grand ? Je serais fautif parce qu'ayant foi profonde dans les
ressources de ce pays, large confiance en la valeur de sa popu-
lation, j'ai mis en acte cette foi et exercé mon activité dans
toute la mesure de cette confiance ?
Me considérant comme un chef d'entreprise sous la belle
raison sociale France et Calédonie, j'aurais été trop audacieux ?
Mieux aurait donc valu m'enfermer dans ce scepticisme qui
serait dès lors la véritable formule d'une sage administration ?
Mais qu'on veuille bien constater que tout se tient. Et com-
ment, en ce pays à l'organisation et à l'outillage encore si rudi-
mentaires et précaires, rester indifférent aux appels de ses
multiples besoins qu'il est impossible de ne pas reconnaître
légitimes et pressants — pour peu qu'on se donne la peine d'y
porter son regard ?
Avec le concours des assemblées élues, je me suis efforcé de
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