Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31. 1930/01/01 (A23,N252)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376341
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
ÉTUDES GÉNÉRALES 35
scientifiques de haqt intérêt; et l'éclosion de l'exploitation
bananière, comme à Kinia, puis, gagnant le Soudan, après une
pointe vers Kouroussa, sur le Niger et Kankan, qui méritent
une visite, Siguiri, qui évoque le' souvenir de Galliéni; on
atteindra la belle cité soudanaise de Bamako, en plein épa-
nouissement, dominant la vallée nigérienne et son récent barrage.
Ensuite, s'enfonçant, à travers le Soudan et sa brousse, si
particulière, vers la Haute-Volta, on pénétrera par Sikasso,
autre ville historique de la guerre contre Samory ; on atteindra
à travers le pays Bobo, à la population si pardiculière et si pitto-
resque, le curieux Bobo-Dioulasso, vieille cité indigène flanquée
d'une agglomération française respirant l'essor. Redescendant
alors vers le sud, on s'arrêtera à Banfora, aux abords duquel
existe, dans un extraordinaire cadre tropical une des plus pitto-
resques cascades, un lac, qu'il soit donné de contempler;
a Bouaké, une des plus charmantes villes de l'A.O.F. Alors,
ce sera la pénétration dans la forêt tropicale, dont aucune
description ne saurait dépeindre la grandeur, la beauté, la
majesté, en même temps que l'on ne peut laisser de ressentir
une impression profonde à la vue de l'effort inoui actuellement
accompli pour la mise en valeur de ces régions, dont certaines
sont seulement pénétrées de la veille. Enfin, soit par un
crochet sur Sassandra, port d'avenir, soit directement, on
regagnera la mer, Grand-Bassam.
Après avoir vu les villes, voisines, d'Abidjan et de Bin-
gerville. Des projets, les uns en partie réalisés, les autres
a l'étude, et qui doivent faire de cette région un des centres
les plus importants de la côte ouest-africaine.
En un mot, on aura exécuté, en tourisme, sans à-coups ni
risques, avec le maximum de confort, ce qui, il y a seulement
dix ans eût apparu comme une fantastique expédition;, vu un
ensemble jusqu'ici connu de bien peu de privilégiés, même par-
mi les coloniaux; foulé des sols, coudoyé des populations,
contemplé des spectacles qu'hier seulement ont eût légitimement
considérés comme accessibles seuls aux exp'orateurs ou aux
pionniers de la pénétration en Afrique; et encore partiellement
pour les uns et les autres.
Héserve faite de la mention des arrêts intermédiaires,
cette brève énumération renferme l'itinéraire du voyage.
Faut-il y comprendre Tombouctou ? De tout ce que j'ai appris
et entendu, mon avis est net. Et il est négatif. Il serait vain
scientifiques de haqt intérêt; et l'éclosion de l'exploitation
bananière, comme à Kinia, puis, gagnant le Soudan, après une
pointe vers Kouroussa, sur le Niger et Kankan, qui méritent
une visite, Siguiri, qui évoque le' souvenir de Galliéni; on
atteindra la belle cité soudanaise de Bamako, en plein épa-
nouissement, dominant la vallée nigérienne et son récent barrage.
Ensuite, s'enfonçant, à travers le Soudan et sa brousse, si
particulière, vers la Haute-Volta, on pénétrera par Sikasso,
autre ville historique de la guerre contre Samory ; on atteindra
à travers le pays Bobo, à la population si pardiculière et si pitto-
resque, le curieux Bobo-Dioulasso, vieille cité indigène flanquée
d'une agglomération française respirant l'essor. Redescendant
alors vers le sud, on s'arrêtera à Banfora, aux abords duquel
existe, dans un extraordinaire cadre tropical une des plus pitto-
resques cascades, un lac, qu'il soit donné de contempler;
a Bouaké, une des plus charmantes villes de l'A.O.F. Alors,
ce sera la pénétration dans la forêt tropicale, dont aucune
description ne saurait dépeindre la grandeur, la beauté, la
majesté, en même temps que l'on ne peut laisser de ressentir
une impression profonde à la vue de l'effort inoui actuellement
accompli pour la mise en valeur de ces régions, dont certaines
sont seulement pénétrées de la veille. Enfin, soit par un
crochet sur Sassandra, port d'avenir, soit directement, on
regagnera la mer, Grand-Bassam.
Après avoir vu les villes, voisines, d'Abidjan et de Bin-
gerville. Des projets, les uns en partie réalisés, les autres
a l'étude, et qui doivent faire de cette région un des centres
les plus importants de la côte ouest-africaine.
En un mot, on aura exécuté, en tourisme, sans à-coups ni
risques, avec le maximum de confort, ce qui, il y a seulement
dix ans eût apparu comme une fantastique expédition;, vu un
ensemble jusqu'ici connu de bien peu de privilégiés, même par-
mi les coloniaux; foulé des sols, coudoyé des populations,
contemplé des spectacles qu'hier seulement ont eût légitimement
considérés comme accessibles seuls aux exp'orateurs ou aux
pionniers de la pénétration en Afrique; et encore partiellement
pour les uns et les autres.
Héserve faite de la mention des arrêts intermédiaires,
cette brève énumération renferme l'itinéraire du voyage.
Faut-il y comprendre Tombouctou ? De tout ce que j'ai appris
et entendu, mon avis est net. Et il est négatif. Il serait vain
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