Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1908 31 mars 1908
Description : 1908/03/31 (A8,N81). 1908/03/31 (A8,N81).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437622t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
I
NI, 81 - MARS 1908 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 73
y a à la fois et mieux à faire à la Côte occi-
dentale, et des colonies où le cocotier aura
sa place plus indiscutable.
Au Karité, pour lequel nombre d'indus-
triels et de savants se passionnent actuelle-
ment, malgré sa haute teneur en acide
stéarique qui le rend difficilement accep-
table pour l'alimentation, nous voyons
opposer le lamy (pentadesma butyracea),
qui a l'avantage, au point de vue du trans-
port, de croître près des cours d'eau, et
le mana (Lophira alata) également utili-
sable; toutefois, M. JUMELLE recommande
la plus grande prudence à ceux que ces
exploitations tenteraient; le marché n'étant
pas établi. Quant au Caoutchouc, c'est sur-
tout des Landolphia qu'il s'agit, mais nous
trouverons au chapitre « Congo » des ren-
seignements plus détaillés sur la plante et
son exploitation.
Le Sénégal est le pays des plantes à
gomme, et nous trouvons une étude suc-
cincte des différents Acacias à gomme, avec
quelques indications sur leur exploitation
par les indigènes. Le Kolatier fait égale-
ment l'objet de quelques observations; la
, conservation des graines, soit dans des
feuilles, soit dans des lits de sable, est don-
née comme pouvant - retarder leur dessic-
cation pendant plus d'un mois. On sait que
ce problème a déjà retenu l'attention des
importateurs qui, à l'Exposition coloniale
de 1905, à Nogent-sur-Marne, exposaient
des noix de kola à l'état frais. MM. FILLOT,
d'une part, LECOUTEY et IlERBUNOT de l'autre,
usaient, paraît-il, de procédés secrets pour
arriver à ce résultat, qui, d'ailleurs, était
pleinement atteint
Le Piassava, bien qu'inférieur aux sortes
de Para et de Bahia, — il vaut de 55 à
05 francs, contre 130 à 200 francs, — pousse
suffisamment bien, surtout à la Côte
d'Ivoire, pour qu'on lui consacre quelques
soins; en 1904, la Côte d'Ivoire en a ex-
porté plus de 35 tonnes.
Le paragraphe suivant réunit sous le
titre : /'Alimentation indigène — tout ce qui
a une importance locale capitale, sans cons-
tituer à proprement parler des produits
d'exportation : maïs, mils, sorghos, blé,
riz, légumes et condiments; l'importance
des premiers est connue, mais nous regret-
tons que l'auteur n'ait consacré que quelques
lignes au riz; la Guinée peut en effet arri-
ver à une production intéressante et, si les
échantillons actuels sont très mauvais, ils
le sont surtout par leur irrégularité : quel-
ques-uns sont faciles à améliorer et nous
ne doutons pas qu'une sélection métho-
dique n'arrive à donner des résultats assez
rapides. Le blé est cultivé couramment
dans une partie du Haut-Niger.
Les Bananes et les Ananas, dont la cul-
ture est si nettement envisagée en Guinée,
arriveront-ils à prendre en France la place
que leurs congénères des Antilles ont su
occuper en Angleterre? Si oui, c'est presque
uniquement à l'amélioration du transport
et de l'emballage qu'ils le devront, et c'est
bien là-dessus que portent les quelques
pages consacrées à ces deux fruits ; quand
les lignes de navigation françaises qui des-
servent cette côte comprendront-elles la
nécessité des chambres froides? Cela leur
assurerait pourtant un fret de retour avan-
tageux.
Nous avons retrouvé un peu plus loin
quelques-unes des opinions de notre colla-
borateur et ami M. A. CHEVALIER, sur les
Caféiers d'Afrique Occidentale, puis nous
abordons le Coton, sujet dont l'importance
dans cette contrée n'est plus discutable,
depuis les efforts considérables qu'y a faits
l'Association cotonnière coloniale ; après
avoir indiqué les diverses zones cotonnières
et rappelé les travaux de ceux qui s'y sont -
consacrés, M. JUMELLE a soin de conclure
en disant : « que la possibilité de ce com-
merce, comme de tous les autres, dans notre
Afrique occidentale française, est subor-
donnée à la construction rapide des voies
ferrées ». Quelques mots relatifs au déve-
loppement des usages du Kapok terminent
ce qui a trait à l'Afrique occidentale.
Le Congo français occupe une trentaine
de pages, dans lesquelles il est surtout
question de Caoutchouc et de Bois. Ici
encore, c'est le Landolphia qui domine : le
NI, 81 - MARS 1908 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 73
y a à la fois et mieux à faire à la Côte occi-
dentale, et des colonies où le cocotier aura
sa place plus indiscutable.
Au Karité, pour lequel nombre d'indus-
triels et de savants se passionnent actuelle-
ment, malgré sa haute teneur en acide
stéarique qui le rend difficilement accep-
table pour l'alimentation, nous voyons
opposer le lamy (pentadesma butyracea),
qui a l'avantage, au point de vue du trans-
port, de croître près des cours d'eau, et
le mana (Lophira alata) également utili-
sable; toutefois, M. JUMELLE recommande
la plus grande prudence à ceux que ces
exploitations tenteraient; le marché n'étant
pas établi. Quant au Caoutchouc, c'est sur-
tout des Landolphia qu'il s'agit, mais nous
trouverons au chapitre « Congo » des ren-
seignements plus détaillés sur la plante et
son exploitation.
Le Sénégal est le pays des plantes à
gomme, et nous trouvons une étude suc-
cincte des différents Acacias à gomme, avec
quelques indications sur leur exploitation
par les indigènes. Le Kolatier fait égale-
ment l'objet de quelques observations; la
, conservation des graines, soit dans des
feuilles, soit dans des lits de sable, est don-
née comme pouvant - retarder leur dessic-
cation pendant plus d'un mois. On sait que
ce problème a déjà retenu l'attention des
importateurs qui, à l'Exposition coloniale
de 1905, à Nogent-sur-Marne, exposaient
des noix de kola à l'état frais. MM. FILLOT,
d'une part, LECOUTEY et IlERBUNOT de l'autre,
usaient, paraît-il, de procédés secrets pour
arriver à ce résultat, qui, d'ailleurs, était
pleinement atteint
Le Piassava, bien qu'inférieur aux sortes
de Para et de Bahia, — il vaut de 55 à
05 francs, contre 130 à 200 francs, — pousse
suffisamment bien, surtout à la Côte
d'Ivoire, pour qu'on lui consacre quelques
soins; en 1904, la Côte d'Ivoire en a ex-
porté plus de 35 tonnes.
Le paragraphe suivant réunit sous le
titre : /'Alimentation indigène — tout ce qui
a une importance locale capitale, sans cons-
tituer à proprement parler des produits
d'exportation : maïs, mils, sorghos, blé,
riz, légumes et condiments; l'importance
des premiers est connue, mais nous regret-
tons que l'auteur n'ait consacré que quelques
lignes au riz; la Guinée peut en effet arri-
ver à une production intéressante et, si les
échantillons actuels sont très mauvais, ils
le sont surtout par leur irrégularité : quel-
ques-uns sont faciles à améliorer et nous
ne doutons pas qu'une sélection métho-
dique n'arrive à donner des résultats assez
rapides. Le blé est cultivé couramment
dans une partie du Haut-Niger.
Les Bananes et les Ananas, dont la cul-
ture est si nettement envisagée en Guinée,
arriveront-ils à prendre en France la place
que leurs congénères des Antilles ont su
occuper en Angleterre? Si oui, c'est presque
uniquement à l'amélioration du transport
et de l'emballage qu'ils le devront, et c'est
bien là-dessus que portent les quelques
pages consacrées à ces deux fruits ; quand
les lignes de navigation françaises qui des-
servent cette côte comprendront-elles la
nécessité des chambres froides? Cela leur
assurerait pourtant un fret de retour avan-
tageux.
Nous avons retrouvé un peu plus loin
quelques-unes des opinions de notre colla-
borateur et ami M. A. CHEVALIER, sur les
Caféiers d'Afrique Occidentale, puis nous
abordons le Coton, sujet dont l'importance
dans cette contrée n'est plus discutable,
depuis les efforts considérables qu'y a faits
l'Association cotonnière coloniale ; après
avoir indiqué les diverses zones cotonnières
et rappelé les travaux de ceux qui s'y sont -
consacrés, M. JUMELLE a soin de conclure
en disant : « que la possibilité de ce com-
merce, comme de tous les autres, dans notre
Afrique occidentale française, est subor-
donnée à la construction rapide des voies
ferrées ». Quelques mots relatifs au déve-
loppement des usages du Kapok terminent
ce qui a trait à l'Afrique occidentale.
Le Congo français occupe une trentaine
de pages, dans lesquelles il est surtout
question de Caoutchouc et de Bois. Ici
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