Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1908 30 avril 1908
Description : 1908/04/30 (A8,N82). 1908/04/30 (A8,N82).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64376237
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
pjo gg — Avril 1908 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 103
sans qu'il soit nécessaire de procéder à
autre chose qu'à l'entretien du foyer.
Avec le diamètre indiqué de om ,08, chaque
sac de 4 mètres de longueur contient
12 kg. 300 de café, ce qui peut fixer les
dimensions à donner au bâtiment suivant
la quantité de café à sécher; lors du char-
gement, il y a lieu de laisser une petite
quantité de graines sur le plancher, pour
remplir les vides causés par le tassement
du café dans les sacs pendant les premières
heures de l'évaporation. A la fin du séchage,
on vide les sacs en défaisant la ligature de
la base, après avoir mis un panier ou un
chariot sous le sac ; on referme alors la
base des sacs et le séchoir est prêt pour
une nouvelle opération.
L'appareil peut aussi être employé
comme séchoir continu, en divisant les
sacs en cinq batteries plus ou moins impor-
tantes, dont on remplit une chaque jour :
le matin du sixième jour on vide la pre-
mière batterie de sacs remplie, soit le
cinquième du nombre total des sacs, qu'on
remplit aussitôt de grains humides ; le len-
demain, c'est le tour de la deuxième bat-
terie, et ainsi de suite.
Pour toutes ces opérations il est facile
de ne laisser le bâtiment ouvert que pen-
dant le temps très court de la manutention ;
on peut ensuite le fermer à clef, ce qui
supprime tout risque de vol.
Suivant la construction du foyer et des
carnaux, la durée du séchage peut aller à
six et même à dix jours : dans ce cas,
l'utilisation comme séchoir continu doit
être précédée d'une période d'essais des-
tinée à déterminer la proportion de sacs
constituant une batterie.
Un ingénieur mexicain, M. MANUEL JOSE
PENA, a installé un séchoir de ce type,
auquel il a apporté quelques améliorations
peu coûteuses, et intéressantes à noter : le
toit, complètement plat, a été remplacé
par une claire-voie horizontale, ce qui
assure une meilleure ventilation de la
chambre de chargement et un départ plus
rapide de l'humidité des sacs ; en cas de
pluie, cette claire-voie peut être recou-
verte. Il nous semble qu'un toit mobile,
du genre de ceux employés à Verdant-Vale
pour le séchage du cacao, serait à ce point
de vue ce qu'il y a de mieux. L'espace
réservé à la circulation a été un peu aug-
menté, et on y décharge le café humide
avant de l'enfourner dans les sacs, pour le
laisser se ressuyer d'abord un peu. Dans
la chambre de séchage, les carnaux ont été
remplacés par un tuyau en -, tôle de 0m,35
Fig. 1. - Séchoir à café Méjia (coupe transversale).
de diamètre, arrivant à fleur de terre, pour
ne pas gêner la circulation, et dont le par-
cours est calculé pour donner le maximum
de chaleur. Des prises d'air formant venti-
lateurs complètent l'installation en per-
mettant l'évacuation rapide de l'air humide
de la pièce.
Les ligatures des sacs ont été rem placées
par des plaques de-tôle pouvant s'ouvrir et
se refermer instantanément, ce qui diminue
la durée du travail et économise les liens
souvent perdus ou cassés.
Il serait facile d'imaginer un grand
nombre d'autres perfectionnements de ce
sans qu'il soit nécessaire de procéder à
autre chose qu'à l'entretien du foyer.
Avec le diamètre indiqué de om ,08, chaque
sac de 4 mètres de longueur contient
12 kg. 300 de café, ce qui peut fixer les
dimensions à donner au bâtiment suivant
la quantité de café à sécher; lors du char-
gement, il y a lieu de laisser une petite
quantité de graines sur le plancher, pour
remplir les vides causés par le tassement
du café dans les sacs pendant les premières
heures de l'évaporation. A la fin du séchage,
on vide les sacs en défaisant la ligature de
la base, après avoir mis un panier ou un
chariot sous le sac ; on referme alors la
base des sacs et le séchoir est prêt pour
une nouvelle opération.
L'appareil peut aussi être employé
comme séchoir continu, en divisant les
sacs en cinq batteries plus ou moins impor-
tantes, dont on remplit une chaque jour :
le matin du sixième jour on vide la pre-
mière batterie de sacs remplie, soit le
cinquième du nombre total des sacs, qu'on
remplit aussitôt de grains humides ; le len-
demain, c'est le tour de la deuxième bat-
terie, et ainsi de suite.
Pour toutes ces opérations il est facile
de ne laisser le bâtiment ouvert que pen-
dant le temps très court de la manutention ;
on peut ensuite le fermer à clef, ce qui
supprime tout risque de vol.
Suivant la construction du foyer et des
carnaux, la durée du séchage peut aller à
six et même à dix jours : dans ce cas,
l'utilisation comme séchoir continu doit
être précédée d'une période d'essais des-
tinée à déterminer la proportion de sacs
constituant une batterie.
Un ingénieur mexicain, M. MANUEL JOSE
PENA, a installé un séchoir de ce type,
auquel il a apporté quelques améliorations
peu coûteuses, et intéressantes à noter : le
toit, complètement plat, a été remplacé
par une claire-voie horizontale, ce qui
assure une meilleure ventilation de la
chambre de chargement et un départ plus
rapide de l'humidité des sacs ; en cas de
pluie, cette claire-voie peut être recou-
verte. Il nous semble qu'un toit mobile,
du genre de ceux employés à Verdant-Vale
pour le séchage du cacao, serait à ce point
de vue ce qu'il y a de mieux. L'espace
réservé à la circulation a été un peu aug-
menté, et on y décharge le café humide
avant de l'enfourner dans les sacs, pour le
laisser se ressuyer d'abord un peu. Dans
la chambre de séchage, les carnaux ont été
remplacés par un tuyau en -, tôle de 0m,35
Fig. 1. - Séchoir à café Méjia (coupe transversale).
de diamètre, arrivant à fleur de terre, pour
ne pas gêner la circulation, et dont le par-
cours est calculé pour donner le maximum
de chaleur. Des prises d'air formant venti-
lateurs complètent l'installation en per-
mettant l'évacuation rapide de l'air humide
de la pièce.
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par des plaques de-tôle pouvant s'ouvrir et
se refermer instantanément, ce qui diminue
la durée du travail et économise les liens
souvent perdus ou cassés.
Il serait facile d'imaginer un grand
nombre d'autres perfectionnements de ce
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