Presse et revues
36 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1918-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1918 01 novembre 1918
Description : 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31. 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64375924
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
1
CULTURE ET PRÉPARATION DE LA VANILLE 89
comparant l'odeur de la vanille et celle du benjoin (Clusius,
Hernandez, Bauhin). Avant lui, on avait aussi supposé que le
parfum de la vanille était dû à la coumarine après que Gui-
bourt (1) eût extrait ce principe de la fève Tonka. Un auteur,
Bley (2), avait considéré le givre de la vanille comme une sorte
de camphre.
Gobley avait pu fixer approximativement le point de fusion
de la vanilline mais il ne parvint pas à en déterminer la com-
position exacte : l'analyse qu'il donna correspondrait à la for-
mule C20H6OV
A la même époque le givre de la vanille fut étudié par Amé-
dée Vée (3) qui remarqua sa réaction acide.
Les principaux auteurs qui étudièrent la vanilline furent
ensuite Stokkeby (4), Carles (5), von Leutner (6), et surtout
Tiemann et Haarmann, qui trouvèrent la première méthode de
préparation artificielle.
D'après Sullivan M. X. (7) du bureau of soils. U. S., la pré-
sence de la vanilline a été signalée dans les grains de blé en
germination, et dans une proportion qui peut atteindre envi-
ron 15 millionnièmes ; elle se présente aussi dans d'autres plan-
tes à l'état libre, ou combinée sous une forme telle, qu'elle est
mise en liberté par hydrolyse ; on en a aussi trouvé des traces
dans l'eau où des plantules de blé s'étaient développées. Il
paraît donc que sa présence, dans le sol, est due, en partie, à
des résidus végétaux, en partie à des excrétions directes des
plantes en voie d'accroissement.
(l) GUIBOURT, Hist. nat. des drogues simples, 7° édit., t. III, p. 378.
(2) Braudcs1, Archiv. des Apotheker- Vereins im Nôrdlichen Deutschland,
t. XXXVIII, p. 432,1831.
(3) AMÉDÉE VÉE, Note sur le givre de la vanille. Journ. de pharm1858,
t. XXXIV, p. 412.
(4) Zeitschr. Chem., 1865 et Journ. de Pharm., 1866, t. III, p. 76.
(5) Journ. de pharm., 1870, t. XIL, p. 25..
(6) Pharm. Zeitschr. f. Russland, t. X, p. 642, 1871.
(7) The Journal ofindustrial and Engineering Chemistry, vol. VI, no II,
pp 919-921. Easion, Pa., novembre 1914
CULTURE ET PRÉPARATION DE LA VANILLE 89
comparant l'odeur de la vanille et celle du benjoin (Clusius,
Hernandez, Bauhin). Avant lui, on avait aussi supposé que le
parfum de la vanille était dû à la coumarine après que Gui-
bourt (1) eût extrait ce principe de la fève Tonka. Un auteur,
Bley (2), avait considéré le givre de la vanille comme une sorte
de camphre.
Gobley avait pu fixer approximativement le point de fusion
de la vanilline mais il ne parvint pas à en déterminer la com-
position exacte : l'analyse qu'il donna correspondrait à la for-
mule C20H6OV
A la même époque le givre de la vanille fut étudié par Amé-
dée Vée (3) qui remarqua sa réaction acide.
Les principaux auteurs qui étudièrent la vanilline furent
ensuite Stokkeby (4), Carles (5), von Leutner (6), et surtout
Tiemann et Haarmann, qui trouvèrent la première méthode de
préparation artificielle.
D'après Sullivan M. X. (7) du bureau of soils. U. S., la pré-
sence de la vanilline a été signalée dans les grains de blé en
germination, et dans une proportion qui peut atteindre envi-
ron 15 millionnièmes ; elle se présente aussi dans d'autres plan-
tes à l'état libre, ou combinée sous une forme telle, qu'elle est
mise en liberté par hydrolyse ; on en a aussi trouvé des traces
dans l'eau où des plantules de blé s'étaient développées. Il
paraît donc que sa présence, dans le sol, est due, en partie, à
des résidus végétaux, en partie à des excrétions directes des
plantes en voie d'accroissement.
(l) GUIBOURT, Hist. nat. des drogues simples, 7° édit., t. III, p. 378.
(2) Braudcs1, Archiv. des Apotheker- Vereins im Nôrdlichen Deutschland,
t. XXXVIII, p. 432,1831.
(3) AMÉDÉE VÉE, Note sur le givre de la vanille. Journ. de pharm1858,
t. XXXIV, p. 412.
(4) Zeitschr. Chem., 1865 et Journ. de Pharm., 1866, t. III, p. 76.
(5) Journ. de pharm., 1870, t. XIL, p. 25..
(6) Pharm. Zeitschr. f. Russland, t. X, p. 642, 1871.
(7) The Journal ofindustrial and Engineering Chemistry, vol. VI, no II,
pp 919-921. Easion, Pa., novembre 1914
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