Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1918-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1918 01 novembre 1918
Description : 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31. 1918/11/01 (A3,N21,T4)-1918/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64375924
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
66 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Propriétés du kapok. — Ce duvet non adhérent aux graines
s'échappe des fruits desséchés au fromager sous la forme d'un
nuage blanc brillant.
Il est très léger. On dit couramment qu'il est quatre fois plus
léger que le coton. Ceci est assez difficile à établir avec préci-
sion, tout dépend de la compression exercée sur l'une on l'au-
tre de ces substances, En pratique si l'on compare une dizaine
de pansements kapok à une dizaine de pansements coton de
même volume on peut dire que le pansement kapok est au
moins deux fois plus léger que le coton : cela revient à dire
qu'avec un kilo de kapok on fera au moins deux fois plus de
pansements qu'avec un kilo de coton et que par conséquent
à prix égal le kapok reviendrait encore deux fois moins cher.
Il est souple à la condition de n'avoir pas subi de traitement
chimique ni une compression à l'étuve. Il est chaud : le kapok
parait un excellent isolant.
Il est très moelleux : il est même un peu fuyant : les panse-
ments ne doivent pas être serrés ; et il faut bien se garder de
commencer l'application de la bande au niveau de la plaie :
on refoulerait le kapok à la périphérie où il serait inutile.
Enfin il est imperméable : tout le monde sait que le kapok
est employé dans les engins de sauvetage. Encore faut-il s'en-
tendre sur cette imperméabilité du kapok brut qui parait
s'opposer à la perméabilité si grande du coton le plus popu-
laire : le coton hydrophile.
Tout d'abord le coton brut est aussi imperméable que le
kapok : remplissez d'eau une cupule de kapok brut et une de
coton brut, l'eau même au bout de plusieurs jours ne traversera
pas plus l'une que l'autre.
Le kapok peut d'autre part être rendu hydrophile. M. L. Rigo-
tard, préparateur de chimie au Jardin Colonial, en a obtenu par
l'action pendant une heure à 1200 de la lessive de soude à 0,75
Beaumé. — Il a constaté que les fibres de kapok ne parais-
saient pas altérées par ce traitement.
Enfin cette imperméabilité du kapok brut à l'eau n'est pas
vraie pour toutes les substances, loin de là : sans rapporter toutes
Propriétés du kapok. — Ce duvet non adhérent aux graines
s'échappe des fruits desséchés au fromager sous la forme d'un
nuage blanc brillant.
Il est très léger. On dit couramment qu'il est quatre fois plus
léger que le coton. Ceci est assez difficile à établir avec préci-
sion, tout dépend de la compression exercée sur l'une on l'au-
tre de ces substances, En pratique si l'on compare une dizaine
de pansements kapok à une dizaine de pansements coton de
même volume on peut dire que le pansement kapok est au
moins deux fois plus léger que le coton : cela revient à dire
qu'avec un kilo de kapok on fera au moins deux fois plus de
pansements qu'avec un kilo de coton et que par conséquent
à prix égal le kapok reviendrait encore deux fois moins cher.
Il est souple à la condition de n'avoir pas subi de traitement
chimique ni une compression à l'étuve. Il est chaud : le kapok
parait un excellent isolant.
Il est très moelleux : il est même un peu fuyant : les panse-
ments ne doivent pas être serrés ; et il faut bien se garder de
commencer l'application de la bande au niveau de la plaie :
on refoulerait le kapok à la périphérie où il serait inutile.
Enfin il est imperméable : tout le monde sait que le kapok
est employé dans les engins de sauvetage. Encore faut-il s'en-
tendre sur cette imperméabilité du kapok brut qui parait
s'opposer à la perméabilité si grande du coton le plus popu-
laire : le coton hydrophile.
Tout d'abord le coton brut est aussi imperméable que le
kapok : remplissez d'eau une cupule de kapok brut et une de
coton brut, l'eau même au bout de plusieurs jours ne traversera
pas plus l'une que l'autre.
Le kapok peut d'autre part être rendu hydrophile. M. L. Rigo-
tard, préparateur de chimie au Jardin Colonial, en a obtenu par
l'action pendant une heure à 1200 de la lessive de soude à 0,75
Beaumé. — Il a constaté que les fibres de kapok ne parais-
saient pas altérées par ce traitement.
Enfin cette imperméabilité du kapok brut à l'eau n'est pas
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