Presse et revues
44 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1919-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1919 01 janvier 1919
Description : 1919/01/01 (A3,N22,T4)-1919/02/28. 1919/01/01 (A3,N22,T4)-1919/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437593j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
98 ÉTUDES ET MÉMOIRES
moyenne), à peine ondulée, une des plus grossières qui existent.
On trouve beaucoup de toisons colorées, de toisons jarreuses.
Dans la région des grands lacs et de Niafunké, il n'y a pas plus
de 50 p. 100 de toisons blanches ; le reste est noir, pie ou par-
semé de plaques rousses. La pigmentation de la peau, même
avec la toison blanche, reste générale autour du museau et des
yeux, ou en coiffe et à l'extrémité des pattes. La pigmentation de
la toison prend généralement le canlÜI ou le train postérieur. -
il n'y a pas plus de 15 à 20 p. 100 de peaux non pigmentées et
pas plus de 10 p. 100 de muqueuses non tachées.
La toison couvre en général le corps et le frontal. Dans la
région du Farimaké, par suite de croisements avec des races
sans laine, la toison est encore plus ouverte, le ventre nu et la
laine plus jarreuse. Les moutons de cette région, dont le mode
d'existence se rapproche davantage de celui de la chèvre, y sont
plus rustiques.
La présence de nombreuses toisons teintées tient sans aucun
doute au maintien, dans les troupeaux, de béliers à toison noire
et bouclée, qui servent à la production d'une certaine quantité
de laine noire dont les indigènes ont besoin pour le tissage de
leurs couvertures.
Dans les toisons blanches on observe de même, en ce qui
touche la qualité, les plus grandes variations. Certains sujets
de race pure portent une laine moins grossière et nettement
ondulée ; on les observe dans les contrées où la nourriture est
plus abondante et le climat moins rigoureux. Mais en général
la laine est grossière, rude et très hétérogène, tant à cause de
l'irrégularité des brins due à la mauvaise alimentation des trou-
peaux, que de la présence plus ou moins grande de jarre.
Au point de vue commercial, la laine du Niger a toujours été
cotée comme de qualité très inférieure. Dès le début elle fut,
par notre industrie, déclarée impropre au tissage et seulement
propre- à la fabrication des feutres grossiers, des tapis et des
matelas. En dépit de ces assertions elle a servi couramment,
après triage, et en mélange avec d'autres provenances, à la fabri-
cation de draps. Depuis que s'est généralisée la confection des
moyenne), à peine ondulée, une des plus grossières qui existent.
On trouve beaucoup de toisons colorées, de toisons jarreuses.
Dans la région des grands lacs et de Niafunké, il n'y a pas plus
de 50 p. 100 de toisons blanches ; le reste est noir, pie ou par-
semé de plaques rousses. La pigmentation de la peau, même
avec la toison blanche, reste générale autour du museau et des
yeux, ou en coiffe et à l'extrémité des pattes. La pigmentation de
la toison prend généralement le canlÜI ou le train postérieur. -
il n'y a pas plus de 15 à 20 p. 100 de peaux non pigmentées et
pas plus de 10 p. 100 de muqueuses non tachées.
La toison couvre en général le corps et le frontal. Dans la
région du Farimaké, par suite de croisements avec des races
sans laine, la toison est encore plus ouverte, le ventre nu et la
laine plus jarreuse. Les moutons de cette région, dont le mode
d'existence se rapproche davantage de celui de la chèvre, y sont
plus rustiques.
La présence de nombreuses toisons teintées tient sans aucun
doute au maintien, dans les troupeaux, de béliers à toison noire
et bouclée, qui servent à la production d'une certaine quantité
de laine noire dont les indigènes ont besoin pour le tissage de
leurs couvertures.
Dans les toisons blanches on observe de même, en ce qui
touche la qualité, les plus grandes variations. Certains sujets
de race pure portent une laine moins grossière et nettement
ondulée ; on les observe dans les contrées où la nourriture est
plus abondante et le climat moins rigoureux. Mais en général
la laine est grossière, rude et très hétérogène, tant à cause de
l'irrégularité des brins due à la mauvaise alimentation des trou-
peaux, que de la présence plus ou moins grande de jarre.
Au point de vue commercial, la laine du Niger a toujours été
cotée comme de qualité très inférieure. Dès le début elle fut,
par notre industrie, déclarée impropre au tissage et seulement
propre- à la fabrication des feutres grossiers, des tapis et des
matelas. En dépit de ces assertions elle a servi couramment,
après triage, et en mélange avec d'autres provenances, à la fabri-
cation de draps. Depuis que s'est généralisée la confection des
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