Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Culture et Préparation de la Vanille
PAR
CH. CHALOT, Ancien Directeur du Jardin d'Essai de Libreville, Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture Coloniale.
et
U. BERNARD, Jardinier-chef au Jardin Colonial, Ancien chef de culture au Museum d'Histoire naturelle.
(Suite) (1)
EMBALLAGE
Au moment de l'emballage les liens des extrémités de cha- que paquet sont généralement enlevés ^2), et on ne conserve que celui du milieu, ce qui permet à l'arrivée en France, par exemple, de voir facilement s'il n'y a pas de moisissures dans l'intérieur des paquets. Ceux-ci sont alors de nouveau mesu- rés et classés de centimètre en centimètre. On les emballe ensuite dans des boîtes en fer-blanc garnies à l'intérieur de papier parcheminé (3), pour éviter le contact des gousses avec les parois métalliques.
Quelquefois les boîtes sont soudées quand elles risquent d'être mouillées pendant les embarquements ; d'autres fois elles ne le sont pas (4).
(1) Voir L'Agronomie Coloniale, no 7, p. 1, nO 8, p. 36, no 9, p. 81, nO 10, p: 111, nù 11, p. 144, nO 12, p. 175, no 13, p. 9, nO 14, p. 44, nos 15-16, D. 81 et nos 17-18. D. 154, et n° 19, D. 18.
(2) Pour les vanilles de l'Océan Indien seulement, exception faite pour celle de Maurice, car les paquets de vanille du Mexique comme ces derniè- res, parviennent en Europe portant trois liens, et ceux de Tahiti deux liens.
(3) Papeterie Montgolfier frères, à Annonay.
(4) Ces boîtes, dont le prix était de 1 fr. 50 à 1 fr. 80 en 1914 étaient expédiées en feuilles, et coupées, pour éviter l'encombrement ; elles étaient montées et soudées sur place.
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