Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1942-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juillet 1942 01 juillet 1942
Description : 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31. 1942/07/01 (A17,N189)-1942/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437471m
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresI
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 117
- .......... Page(s) .......... 121
- Le problème du Caoutchouc La culture et, le commerce de la Banane dans le monde Le problème des Carburants à Madagascar Echos et Informations
De nos Correspondants
112 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
aux huiles de soya. Leur teneur en acide linoléique et linolénique oscille consi-
(dérablement, selon la provenance de l'huile, car le degré de saturation des huiles
correspond aux prépondérances des influences oecologiques, comme le démontre
le tableau n° 2 relatif à des huiles de lin.
Dans les contrées méridionales, les huiles sont plus riches en acide oléique;
dans les régions septentrionales, elles renferment plus d'acide linolénique. Et
rappelons-nous que le point (de congélation de l'acide oléique est très bas. Cet
acide gras non saturé se fige déjà par + 4 degrés centigrades. L'acide linoléique
ne le fait qu'à partir — 9 degrés. On ne voit pas geler l'acide linolénique.
Certains facteurs climatiques — la longue durée de l'hiver et la brièveté de
l'été — poussent, dans les pays septentrionaux, les plantes à munir leurs semen-
ces, organes de reproduction, de grandes quantités d'acides gras (non saturés)
à point de congélation bas, afin de les protéger contre la mort par refroidisse-
ment. Cette mort n'étant pas à craindre dans les pays méridionaux, les végétaux
y produisent plus d'acides gras (non saturés) à point de congélation bien moins
bas. Les exceptions à cette règle qu' on a citées sont faciles à expliquer. Il existe
des plantes tropicales qui fournissent pas mal d'aciâes linoléique et linolénique.
Mais il s'agit de végétaux vivant dans des contrées à sols secs et à nuits froides.
Partout où des poussées de froid sont à craindre, il importe, pour la plante, de
posséder, dans ses matières de réserves, des acides gras non saturés à point de
congélation très bas. Ces acides gras ne se figeant pas facilement, les vagues de
froid n'amènent pas la coagulation de la sève, et, de ce fait, le végétal échappe
à la mort.
Pourquoi le flétan (Hypoglossus vulgaris) et la morue (Gadus morrhua) peu-
vent-ils résister aux griffes de l'eau glaciale ? Tout simplement, parce que leur
graisse est très riche en acides gras non saturés qui ne se coagulent pas.
Les graisses végétales qui ont subi un traitement industriel — qui ont, p. ex.,
été durcies par adjonction d'hydrogène — ne contiennent plus les acides lino-
léique et linolénique, ledit procédé les ayant réduits à l'état d'acide stéarique :
CH3 (CHZ)18 COOH. Il en résulte que les margarines ainsi que les produits
similaires (végétaline, palmine) sont dépourvus de vitamine F.
On prête encore trop peu d'attention à l'avitaminose F. Mais cette maladie
par carence de facteur F et même les états précarentiels ont contribué à l'exten-
sion vertigineuse des industries de produits de beauté (voir mon ouvrage illustré
Gepflegte Frau, schÕne Frau, Stuttgart et Leipzig, 1932 et éditions ultérieures,
W. Hâdecke). La plupart des femmes ont l'épiderme si fatigué et si sensible
qu elles sont forcées d'employer des crèmes nourrissantes. En effet, l'usage
inconsidéré de margarines et d'autres graisses dépourvues de vitamine F ne peut
aboutir qu'au vieillissement prématuré de la peau.
Vu qu'il ne suffit pas d'administrer à la peau n'importe quelle crème grasse,
la maison Hamol S. A., de Zurich, s'est mise à fabriquer des produits de
beauté à base de facteur F.
L'huile de soya sera appelée à devenir une des meilleures sources de vita-
mine F. Notamment les graines de soya récoltées dans des contrées froides four-
niront une huile riche en acide linoléique. Maintenant, nous comprenons mieux
pourquoi l'huile de soya ne commence à se figer qu'à partir de —10 degrés
centigrades.
aux huiles de soya. Leur teneur en acide linoléique et linolénique oscille consi-
(dérablement, selon la provenance de l'huile, car le degré de saturation des huiles
correspond aux prépondérances des influences oecologiques, comme le démontre
le tableau n° 2 relatif à des huiles de lin.
Dans les contrées méridionales, les huiles sont plus riches en acide oléique;
dans les régions septentrionales, elles renferment plus d'acide linolénique. Et
rappelons-nous que le point (de congélation de l'acide oléique est très bas. Cet
acide gras non saturé se fige déjà par + 4 degrés centigrades. L'acide linoléique
ne le fait qu'à partir — 9 degrés. On ne voit pas geler l'acide linolénique.
Certains facteurs climatiques — la longue durée de l'hiver et la brièveté de
l'été — poussent, dans les pays septentrionaux, les plantes à munir leurs semen-
ces, organes de reproduction, de grandes quantités d'acides gras (non saturés)
à point de congélation bas, afin de les protéger contre la mort par refroidisse-
ment. Cette mort n'étant pas à craindre dans les pays méridionaux, les végétaux
y produisent plus d'acides gras (non saturés) à point de congélation bien moins
bas. Les exceptions à cette règle qu' on a citées sont faciles à expliquer. Il existe
des plantes tropicales qui fournissent pas mal d'aciâes linoléique et linolénique.
Mais il s'agit de végétaux vivant dans des contrées à sols secs et à nuits froides.
Partout où des poussées de froid sont à craindre, il importe, pour la plante, de
posséder, dans ses matières de réserves, des acides gras non saturés à point de
congélation très bas. Ces acides gras ne se figeant pas facilement, les vagues de
froid n'amènent pas la coagulation de la sève, et, de ce fait, le végétal échappe
à la mort.
Pourquoi le flétan (Hypoglossus vulgaris) et la morue (Gadus morrhua) peu-
vent-ils résister aux griffes de l'eau glaciale ? Tout simplement, parce que leur
graisse est très riche en acides gras non saturés qui ne se coagulent pas.
Les graisses végétales qui ont subi un traitement industriel — qui ont, p. ex.,
été durcies par adjonction d'hydrogène — ne contiennent plus les acides lino-
léique et linolénique, ledit procédé les ayant réduits à l'état d'acide stéarique :
CH3 (CHZ)18 COOH. Il en résulte que les margarines ainsi que les produits
similaires (végétaline, palmine) sont dépourvus de vitamine F.
On prête encore trop peu d'attention à l'avitaminose F. Mais cette maladie
par carence de facteur F et même les états précarentiels ont contribué à l'exten-
sion vertigineuse des industries de produits de beauté (voir mon ouvrage illustré
Gepflegte Frau, schÕne Frau, Stuttgart et Leipzig, 1932 et éditions ultérieures,
W. Hâdecke). La plupart des femmes ont l'épiderme si fatigué et si sensible
qu elles sont forcées d'employer des crèmes nourrissantes. En effet, l'usage
inconsidéré de margarines et d'autres graisses dépourvues de vitamine F ne peut
aboutir qu'au vieillissement prématuré de la peau.
Vu qu'il ne suffit pas d'administrer à la peau n'importe quelle crème grasse,
la maison Hamol S. A., de Zurich, s'est mise à fabriquer des produits de
beauté à base de facteur F.
L'huile de soya sera appelée à devenir une des meilleures sources de vita-
mine F. Notamment les graines de soya récoltées dans des contrées froides four-
niront une huile riche en acide linoléique. Maintenant, nous comprenons mieux
pourquoi l'huile de soya ne commence à se figer qu'à partir de —10 degrés
centigrades.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/80
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6437471m/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6437471m/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6437471m/f12.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6437471m
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6437471m
Facebook
Twitter