Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
N° 29 Nov. I9O3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 33*
par s'acclimater et par rendre de bons ser-
vices (1).
Au moment de déposer ma plume, je
retrouve un rapport commercial que j'eus
l'occasion d'adresser à un planteur de
Samoa, au mois de juillet dernier. Il inté-
ressera peut-être vos lecteurs par les détails
qu'il contient. Il y avait deux échantillons :
N° 1. Rouge clair pâle, bien fermenté,
avec bonne cassure, d'une teinture bru-
nâtre bien égale, fèves de belle dimension.
Valeur : 90 sh. le cwt.
N° 2. Rouge brun terne, une certaine
proportion des fèves, d'ailleurs petites, étant
maculées et tachetées, bonne cassure pour
la plupart des fèves, défectueuse pour quel-
ques-unes. Valeur : 75 sh. le cwt.
En admettant l'échantillon n° 1 comme
type de ce que Samoa peut produire de
mieux, je n'hésite pas à déclarer ce cacao
excellent; tout ce qu'on pourrait désirer, ce
serait de lui voir un peu plus d'éclat, de
soyeux; j'entends parler de l'aspect extérieur
de la fève.
Le « Tropical Agriculturist » publiait,
dans son cahier d'août, une lettre fort inté-
(1) Le «Tropical Agriculturist » a publié, depuis, un
renseignement moins rassurant:
Chaque ouvrier Chinois revient au planteur à
750 marks environ, avant d'avoir commencé à tra-
vailler (frais de recrutement, transport, retour payé
d'avance, etc.). N. D. L. R.
ressante, adressée par un planteur allemand
de Samoa à un de ses amis a Ceylan. J'en
extrais ces quelques passages : « Notre
grande préoccupation est de garder le sol
propre entre les rangées de cacaoyers; c'est
extrêmement difficile, à cause du caractère
envahissant des herbes et broussailles du
pays. Mon premier cacao, récolté sur des
arbres de 3 ans 1/2 , a été estimé à Ham-
bourg, à plus de 80 marks. La culture du
cacao ici s'étend rapidement. Une nouvelle
société allemande est annoncée, qui se pro-
pose de mettre en valeur 2.000 acres; une
autre société, anglaise, entend en planter
i.5oo.
« Le cacao que j'ai introduit de Ceylan,
est couvert de fruits. Celui provenant de
graines du pays, me donne moins de satis-
faction : Sur des arbres âgés de 3 et 4 ans, je
vois les branches noircir et se dessécher en
commençant par le sommet. J'ai trouvé sur
l'écorce des taches de pourriture; je les ai
excisées et cautérisées et ai recouvert de cire
les blessures, mais je n'arrive pas à me
débarrasser de la maladie. Quelques-uns des
arbres malades sont bien éclairés, d'autres
sont à l'ombre; les uns et les autres sont
atteints également ».
HAROLD HAMEL SMITH.
Londres, octobre 1903.
Le Cocotier au Congo français
L'expérience acquise. Conditions de réussite.
Par M. G. BERTHELOT DU CHESNAY
Le cocotier, Cocos nucifera, LIBA LI MPOU-
TOU des Bavilis, n'est pas une espèce spon-
tanée de la flore congolaise; partout où il
existe, il a été importé comme arbre d'agré-
ment, formant parfois de magnifiques ave-
nues, comme à Libreville.
En général, tout centre européen de la
côte, si petit soit-il, a son bouquet de coco-
tiers; sur les plages dénudées et torrides où
se trouvent en général les factoreries, son
ombre est précieuse ; son Iruit yeouj o urs
utilisé à l'état frais, avant que la noix ne
tombe, c'est-à-dire au moment où l'amande,
encore incomplètement formée, est pleine
d'un lait abondant. On aime assez à boire ce
lait, toujours si frais par les plus grandes
chaleurs.
Le coco est respecté par Je noir, il en est
peu friand et manifeste à son égard cette ré-
pugnance instinctive des aliments dont il
n'a pas coutume de manger. Il y a là un fait
très heureux pour les Européens qui entre-
prendraient la culture du cocotier ; les indi-
gènes ne s'habitueront pas de si tôt à faire
par s'acclimater et par rendre de bons ser-
vices (1).
Au moment de déposer ma plume, je
retrouve un rapport commercial que j'eus
l'occasion d'adresser à un planteur de
Samoa, au mois de juillet dernier. Il inté-
ressera peut-être vos lecteurs par les détails
qu'il contient. Il y avait deux échantillons :
N° 1. Rouge clair pâle, bien fermenté,
avec bonne cassure, d'une teinture bru-
nâtre bien égale, fèves de belle dimension.
Valeur : 90 sh. le cwt.
N° 2. Rouge brun terne, une certaine
proportion des fèves, d'ailleurs petites, étant
maculées et tachetées, bonne cassure pour
la plupart des fèves, défectueuse pour quel-
ques-unes. Valeur : 75 sh. le cwt.
En admettant l'échantillon n° 1 comme
type de ce que Samoa peut produire de
mieux, je n'hésite pas à déclarer ce cacao
excellent; tout ce qu'on pourrait désirer, ce
serait de lui voir un peu plus d'éclat, de
soyeux; j'entends parler de l'aspect extérieur
de la fève.
Le « Tropical Agriculturist » publiait,
dans son cahier d'août, une lettre fort inté-
(1) Le «Tropical Agriculturist » a publié, depuis, un
renseignement moins rassurant:
Chaque ouvrier Chinois revient au planteur à
750 marks environ, avant d'avoir commencé à tra-
vailler (frais de recrutement, transport, retour payé
d'avance, etc.). N. D. L. R.
ressante, adressée par un planteur allemand
de Samoa à un de ses amis a Ceylan. J'en
extrais ces quelques passages : « Notre
grande préoccupation est de garder le sol
propre entre les rangées de cacaoyers; c'est
extrêmement difficile, à cause du caractère
envahissant des herbes et broussailles du
pays. Mon premier cacao, récolté sur des
arbres de 3 ans 1/2 , a été estimé à Ham-
bourg, à plus de 80 marks. La culture du
cacao ici s'étend rapidement. Une nouvelle
société allemande est annoncée, qui se pro-
pose de mettre en valeur 2.000 acres; une
autre société, anglaise, entend en planter
i.5oo.
« Le cacao que j'ai introduit de Ceylan,
est couvert de fruits. Celui provenant de
graines du pays, me donne moins de satis-
faction : Sur des arbres âgés de 3 et 4 ans, je
vois les branches noircir et se dessécher en
commençant par le sommet. J'ai trouvé sur
l'écorce des taches de pourriture; je les ai
excisées et cautérisées et ai recouvert de cire
les blessures, mais je n'arrive pas à me
débarrasser de la maladie. Quelques-uns des
arbres malades sont bien éclairés, d'autres
sont à l'ombre; les uns et les autres sont
atteints également ».
HAROLD HAMEL SMITH.
Londres, octobre 1903.
Le Cocotier au Congo français
L'expérience acquise. Conditions de réussite.
Par M. G. BERTHELOT DU CHESNAY
Le cocotier, Cocos nucifera, LIBA LI MPOU-
TOU des Bavilis, n'est pas une espèce spon-
tanée de la flore congolaise; partout où il
existe, il a été importé comme arbre d'agré-
ment, formant parfois de magnifiques ave-
nues, comme à Libreville.
En général, tout centre européen de la
côte, si petit soit-il, a son bouquet de coco-
tiers; sur les plages dénudées et torrides où
se trouvent en général les factoreries, son
ombre est précieuse ; son Iruit yeouj o urs
utilisé à l'état frais, avant que la noix ne
tombe, c'est-à-dire au moment où l'amande,
encore incomplètement formée, est pleine
d'un lait abondant. On aime assez à boire ce
lait, toujours si frais par les plus grandes
chaleurs.
Le coco est respecté par Je noir, il en est
peu friand et manifeste à son égard cette ré-
pugnance instinctive des aliments dont il
n'a pas coutume de manger. Il y a là un fait
très heureux pour les Européens qui entre-
prendraient la culture du cocotier ; les indi-
gènes ne s'habitueront pas de si tôt à faire
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