Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
N° 28 — OCT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3O3
mière introduclion de l'espèce dans l'archipel
date de 1893 où le gouvernement en fit venir
20.000 plants (variété inerme) de chez REA-
SONER. Vers la même époque un essai de
culture de Sisal fut tenté sur quelques-unes
des plus mauvaises terres de la célèbre su-
crerie Ewa; cet essai, fort heureux, à abouti
à la constitution de la « Hawaïan Fiber Co. »
et a provoqué la création d'un certain nom-
bre d'autres plantations plus ou moins im-
portantes : La plus considérable, celle de
KNUDSEN, dans l'île de Kauai, comprend
3oo.ooo pieds, plantés en 1902; d'autres,
plus petites, se trouvent dans les îles de Mo-
lokai, Maui et Hawaï; dans cette dernière
île, il y a lieu de citer la plantation de Kona
et celle d'Olaa. Deux des planches qui
ornent la brochure de M. CONTER, sont des
vues (machine à défibrer et cour à sécher les
fibres), prises dans une plantation située à
Oahu et qui s'appelle : « Sisal ».
Le Sisal, dit l'auteur, n'est plus à l'essai
aux îles Hawaï; c'est une industrie bien éta-
blie, et qui convient à merveille aux ver-
sants sous le vent (« Kona districts») de
toutes les îles de l'archipel ; terrains arides
et relativement peu fertiles, où les cultures
dites riches(canne,cacao, tabac, vanille, etc.)
ne sauraient réussir sans de coûteuses ins-
tallations d'irrigation.
L'auteur affirme que l'A. rigida sait pro-
fiter directement des rosées : l'eau canalisée
vers le tronc par les gouttières des feuilles,
serait absorbée par les radicelles aériennes
qui se trouvent à la base et à l'aisselle des
feuilles inférieures; et également, par le
tissu même de la base des feuilles. D'une
manière générale, on lira avec profit les
page où M. CONTER expose les exigences et
préférences du Sisal en ce qui concerne le
climat et le sol.
D'une manière générale, le Sisal se montre
très précoce aux Havaï; en effet, la pre-
mière cueillette, d'environ 25 feuilles,y alieu
3 ans ou 3 ans et demi « après la planta-
tion ». Le contexte ne permet pas de bien
comprendre si ce compte (3 ans à 3 ans 1/2)
part du moment de la mise en pépinière ou
de celui de la mise en place, qui a lieu au
bout d'un an environ. Au moment de l'émis-
sion de la hampe florale, qui se produit,
selon le cas, 6, 7, ou même 9 ans après la
plantation, la plante laissée intacte porterait
une moyenne de 235 feuilles, dont 185 mûres
ou vieilles, et 5o destinées à mûrir dans l'es-
pace d'une année, à condition que la hampe
soit supprimée.
La Station agronomique s'est livrée à des
expériences très intéressantes pour établir le
rendement des feuilles en fibres; les résultats
ont varié de 2,3y à 3,5o %, selon les
conditions d'espacement, d'âge, de sol, etc.;
ces taux représentent de la fibre nette, débar-
rassée de toute trace de pulpe, ce qui n'est
pas le cas de la fibre obtenue industrielle-
ment. A ce titre, les chiffres constatés sont
nécessairement inférieurs à ceux qu'on au-
rait obtenus en fibre marchande, encore
chargée d'une certaine quantité de gomme.
Mais d'autre part, dans les essais de la
station on retirait des feuilles la totalité de la
fibre, tandis que les défibreuses mécaniques
en laissent fatalement perdre une partie.
Pour ce qui est de l'espacement conve-
nable, M. CONTER ne compte pas moins de
600 pieds à l'acre dans les sols les plus
riches où l'Agave se développe le plus vigou-
reusement, et pas plus de 900 pieds dans les
plus pauvres.
Nous avons lu avec intérêt, à la p. 14, le
fait suivant, dont nous aimerions cependant
cependant avoir confirmation. On aurait eu
l'occasion de comparer, dans certain sol du
Yucatan, les rendements et la végétation du
Sisal à 60 ans de distance. En i832. la pre-
mière cueillette se faisait 2 ans après la mise
en place, et les cueillettes se continuaient
pendant dix ans à raison de 23 feuilles par
année, répondant à 750 Ibs. de fibre à l'acre.
En 1902, la première cueillette ne se faisait
plus qu'à l'âge de 5 ans après la mise en
place, et les cueillettes successives, 12-15
feuilles par an, et prolongeaient sur une es-
pace de 15 à 20 années; ces feuilles ayant
environ 4 f/2 pieds de long et 4 à 5 pouces
de large, M. CONTER calcule que cela repré-
sente environ 400 Ibs de fibre par an, à
l'acre. Il en tire cette conclusion : qu'il n'y a
pas avantage à cultiver le Sisal indéfiniment
sur le même sol, car celui-ci s'épuise. Tout
mière introduclion de l'espèce dans l'archipel
date de 1893 où le gouvernement en fit venir
20.000 plants (variété inerme) de chez REA-
SONER. Vers la même époque un essai de
culture de Sisal fut tenté sur quelques-unes
des plus mauvaises terres de la célèbre su-
crerie Ewa; cet essai, fort heureux, à abouti
à la constitution de la « Hawaïan Fiber Co. »
et a provoqué la création d'un certain nom-
bre d'autres plantations plus ou moins im-
portantes : La plus considérable, celle de
KNUDSEN, dans l'île de Kauai, comprend
3oo.ooo pieds, plantés en 1902; d'autres,
plus petites, se trouvent dans les îles de Mo-
lokai, Maui et Hawaï; dans cette dernière
île, il y a lieu de citer la plantation de Kona
et celle d'Olaa. Deux des planches qui
ornent la brochure de M. CONTER, sont des
vues (machine à défibrer et cour à sécher les
fibres), prises dans une plantation située à
Oahu et qui s'appelle : « Sisal ».
Le Sisal, dit l'auteur, n'est plus à l'essai
aux îles Hawaï; c'est une industrie bien éta-
blie, et qui convient à merveille aux ver-
sants sous le vent (« Kona districts») de
toutes les îles de l'archipel ; terrains arides
et relativement peu fertiles, où les cultures
dites riches(canne,cacao, tabac, vanille, etc.)
ne sauraient réussir sans de coûteuses ins-
tallations d'irrigation.
L'auteur affirme que l'A. rigida sait pro-
fiter directement des rosées : l'eau canalisée
vers le tronc par les gouttières des feuilles,
serait absorbée par les radicelles aériennes
qui se trouvent à la base et à l'aisselle des
feuilles inférieures; et également, par le
tissu même de la base des feuilles. D'une
manière générale, on lira avec profit les
page où M. CONTER expose les exigences et
préférences du Sisal en ce qui concerne le
climat et le sol.
D'une manière générale, le Sisal se montre
très précoce aux Havaï; en effet, la pre-
mière cueillette, d'environ 25 feuilles,y alieu
3 ans ou 3 ans et demi « après la planta-
tion ». Le contexte ne permet pas de bien
comprendre si ce compte (3 ans à 3 ans 1/2)
part du moment de la mise en pépinière ou
de celui de la mise en place, qui a lieu au
bout d'un an environ. Au moment de l'émis-
sion de la hampe florale, qui se produit,
selon le cas, 6, 7, ou même 9 ans après la
plantation, la plante laissée intacte porterait
une moyenne de 235 feuilles, dont 185 mûres
ou vieilles, et 5o destinées à mûrir dans l'es-
pace d'une année, à condition que la hampe
soit supprimée.
La Station agronomique s'est livrée à des
expériences très intéressantes pour établir le
rendement des feuilles en fibres; les résultats
ont varié de 2,3y à 3,5o %, selon les
conditions d'espacement, d'âge, de sol, etc.;
ces taux représentent de la fibre nette, débar-
rassée de toute trace de pulpe, ce qui n'est
pas le cas de la fibre obtenue industrielle-
ment. A ce titre, les chiffres constatés sont
nécessairement inférieurs à ceux qu'on au-
rait obtenus en fibre marchande, encore
chargée d'une certaine quantité de gomme.
Mais d'autre part, dans les essais de la
station on retirait des feuilles la totalité de la
fibre, tandis que les défibreuses mécaniques
en laissent fatalement perdre une partie.
Pour ce qui est de l'espacement conve-
nable, M. CONTER ne compte pas moins de
600 pieds à l'acre dans les sols les plus
riches où l'Agave se développe le plus vigou-
reusement, et pas plus de 900 pieds dans les
plus pauvres.
Nous avons lu avec intérêt, à la p. 14, le
fait suivant, dont nous aimerions cependant
cependant avoir confirmation. On aurait eu
l'occasion de comparer, dans certain sol du
Yucatan, les rendements et la végétation du
Sisal à 60 ans de distance. En i832. la pre-
mière cueillette se faisait 2 ans après la mise
en place, et les cueillettes se continuaient
pendant dix ans à raison de 23 feuilles par
année, répondant à 750 Ibs. de fibre à l'acre.
En 1902, la première cueillette ne se faisait
plus qu'à l'âge de 5 ans après la mise en
place, et les cueillettes successives, 12-15
feuilles par an, et prolongeaient sur une es-
pace de 15 à 20 années; ces feuilles ayant
environ 4 f/2 pieds de long et 4 à 5 pouces
de large, M. CONTER calcule que cela repré-
sente environ 400 Ibs de fibre par an, à
l'acre. Il en tire cette conclusion : qu'il n'y a
pas avantage à cultiver le Sisal indéfiniment
sur le même sol, car celui-ci s'épuise. Tout
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