Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
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- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
294 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 28 OCT. 190
La nouvelle Machinerie à Cacao de Marcus Mason & Co.
De l'arbre au sac, par machines automatiques :
Casse-cabosses. — Séparateurs. — Fermentateurs rotatifs. — Séchoirs.
Par M. D. A. MAJANI.
Nous devons à l'auteur et aux lecteurs une
explication du retard considérable qui s'est produit
pour la publication d'une communication de
cette importance, annonçant, avant même la
presse locale, une véritable révolution dans l'art
de traiter le cacao à la plantation.
A la suite des essais heureux à Philippine
Estate (Gran Couva, Trinidad), M. MAJANI en-
voyait, en même temps que cet article, quatre
photographies des appareils. Nous nous mîmes de
suite en correspondance avec MM. MARcus MA-
SON & C°. pour en avoir les galvanos; mais il y
eut des lettres d'égarées, et nous venons seule-
ment d'apprendreque les clichés n'ont pas encore
été exécutés. Ils figureront dans le nouveau cata-
logue spécial de MM. MARCUS MASON & Co, qui
est en préparation. Sans attendre davantage, nous
nous décidons à donner l'article sans les illustra-
tions qui devaient l'accompagner dans l'idée de
l'auteur. - Rappelons que le « J. d'A. T. » a déjà'
publié, dans ses nos 14 et 22, d'importantes con-
tributions concernant les machines à sécher le
cacao. Les autres machines, décrites ci-après,
effectuent des opérations qu'on n'avait encore
jamais tenté de réaliser par le moyen de machi-
nes. — N. D. L. R.
*
* *
.Nous sommes heureux d'être les premiers
à donner aux planteurs des détails précis sur
les nouvelles machines traitant le cacao dès
la cabosse telle qu'elle vient de l'arbre, jus-
qu'à la mise en sac. Ce problème vient d'être
résolu par un des associés de la maison,
MARCUS MASON & C° de New-York, un ingé-
nieur de talent, qui travaillait à la solution
du problème depuis plusieurs années.
Ces deux dernières années, il a vécu à la
Tri nidad, sur une grande plantation où il
mettait ses projets en pratique, montant et
démontant des machines qu'il était obligé
d'aller faire fabriquer et corriger sous sa di-
rection aux Etats-Unis, à l'usine de la mai-
son.
Il était intéressant de suivre l'inventeur
pendant ces longues expériences qui vien-
nent enfin d'être couronnées de succès. Le,
fonctionnement irréprochable des machines
a fait l'admiration des planteurs qui ont eu
le plaisir d'assister aux derniers essais, et le
marché local a reconnu la haute valeur du
cacao préparé, appréciant son séchage régu-
lier, sa couleur uniforme et son beau verni.
Les acheteurs en ont offert un prix supérieur
à celui obtenu par les cacaos séchés à l'air
libre.
La première machine traite les cabosses;
nous l'appelons ici en anglais : « Pod Ope-
ner ». Elle a pour objet d'ouvrir les cabosses
et d'en séparer les fèves et peut traiter trente
milles cabosses par heure. Elle fonctionne
ainsi :
On jette les fruits dans une trémie où se
trouve une sorte de marteau mis en mou-
vement par un levier et un excentrique, de
manière que si une cabosse refusait de passer
entre les deux cylindres qui composent l'ap-
pareil, le marteau les pousserait à travers.
En passant entre les cylindres les cabosses
s'ouvrent et toute la masse tombe dans une
espèce de cuve pourvue d'un appareil des
plus ingénieux qui détache les fèves des
cabosses, avec leur pulpe. La masse de fèves
et de pulpe est transportée à son tour par le
moyen d'une chèvre, dans un « séparateur ».
Cette machine se compose d'un cylindre
tournant et perforé de manière à ne laisser
sortir que les fèves. Le résidu pulpeux arrive
jusqu'au bout de l'appareil où il trouve une
issue.
Les fèves de cacao étant maintenant sépa-
rées, isolées l'une de l'autre et libres de
toute matière étrangère, c'est-à-dire divisées
et bien nettoyées, elles sont transportées par
le moyen d'une autre chèvre, dans un cylin-
dre spécialement aménagé où s'effectue la
fermentation. Ce cylindre est en bois et placé
horizontalement de manière à ce que le jus
(acide) du cacao puisse s'échapper facile-
ment. On le remplit aux deux tiers. Il suffit
d'un homme pour lui faire imprimer un
La nouvelle Machinerie à Cacao de Marcus Mason & Co.
De l'arbre au sac, par machines automatiques :
Casse-cabosses. — Séparateurs. — Fermentateurs rotatifs. — Séchoirs.
Par M. D. A. MAJANI.
Nous devons à l'auteur et aux lecteurs une
explication du retard considérable qui s'est produit
pour la publication d'une communication de
cette importance, annonçant, avant même la
presse locale, une véritable révolution dans l'art
de traiter le cacao à la plantation.
A la suite des essais heureux à Philippine
Estate (Gran Couva, Trinidad), M. MAJANI en-
voyait, en même temps que cet article, quatre
photographies des appareils. Nous nous mîmes de
suite en correspondance avec MM. MARcus MA-
SON & C°. pour en avoir les galvanos; mais il y
eut des lettres d'égarées, et nous venons seule-
ment d'apprendreque les clichés n'ont pas encore
été exécutés. Ils figureront dans le nouveau cata-
logue spécial de MM. MARCUS MASON & Co, qui
est en préparation. Sans attendre davantage, nous
nous décidons à donner l'article sans les illustra-
tions qui devaient l'accompagner dans l'idée de
l'auteur. - Rappelons que le « J. d'A. T. » a déjà'
publié, dans ses nos 14 et 22, d'importantes con-
tributions concernant les machines à sécher le
cacao. Les autres machines, décrites ci-après,
effectuent des opérations qu'on n'avait encore
jamais tenté de réaliser par le moyen de machi-
nes. — N. D. L. R.
*
* *
.Nous sommes heureux d'être les premiers
à donner aux planteurs des détails précis sur
les nouvelles machines traitant le cacao dès
la cabosse telle qu'elle vient de l'arbre, jus-
qu'à la mise en sac. Ce problème vient d'être
résolu par un des associés de la maison,
MARCUS MASON & C° de New-York, un ingé-
nieur de talent, qui travaillait à la solution
du problème depuis plusieurs années.
Ces deux dernières années, il a vécu à la
Tri nidad, sur une grande plantation où il
mettait ses projets en pratique, montant et
démontant des machines qu'il était obligé
d'aller faire fabriquer et corriger sous sa di-
rection aux Etats-Unis, à l'usine de la mai-
son.
Il était intéressant de suivre l'inventeur
pendant ces longues expériences qui vien-
nent enfin d'être couronnées de succès. Le,
fonctionnement irréprochable des machines
a fait l'admiration des planteurs qui ont eu
le plaisir d'assister aux derniers essais, et le
marché local a reconnu la haute valeur du
cacao préparé, appréciant son séchage régu-
lier, sa couleur uniforme et son beau verni.
Les acheteurs en ont offert un prix supérieur
à celui obtenu par les cacaos séchés à l'air
libre.
La première machine traite les cabosses;
nous l'appelons ici en anglais : « Pod Ope-
ner ». Elle a pour objet d'ouvrir les cabosses
et d'en séparer les fèves et peut traiter trente
milles cabosses par heure. Elle fonctionne
ainsi :
On jette les fruits dans une trémie où se
trouve une sorte de marteau mis en mou-
vement par un levier et un excentrique, de
manière que si une cabosse refusait de passer
entre les deux cylindres qui composent l'ap-
pareil, le marteau les pousserait à travers.
En passant entre les cylindres les cabosses
s'ouvrent et toute la masse tombe dans une
espèce de cuve pourvue d'un appareil des
plus ingénieux qui détache les fèves des
cabosses, avec leur pulpe. La masse de fèves
et de pulpe est transportée à son tour par le
moyen d'une chèvre, dans un « séparateur ».
Cette machine se compose d'un cylindre
tournant et perforé de manière à ne laisser
sortir que les fèves. Le résidu pulpeux arrive
jusqu'au bout de l'appareil où il trouve une
issue.
Les fèves de cacao étant maintenant sépa-
rées, isolées l'une de l'autre et libres de
toute matière étrangère, c'est-à-dire divisées
et bien nettoyées, elles sont transportées par
le moyen d'une autre chèvre, dans un cylin-
dre spécialement aménagé où s'effectue la
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(acide) du cacao puisse s'échapper facile-
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