Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 318
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- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
304 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 28 — OCT. 1903
en faisant nos réserves sur les faits matériels
(nous craignons qu'il n'y ait eu interpréta-
tion large des sources bibliographiques,
plutôt qu'observation directe), nous accep-
tons la thèse de confiance; elle est lo-
gique.
Puisque nous parlons d'épuisement, si-
gnalons les analyses chimiques de fibres de
Sisal données dans la brochure ; elles ont été
faites par le Dr SHOREY, du service de santé
des Hawaï.
Une lettre de M. LYSTER H. DEWEY, du
Dépt d'Agriculture de Washington, repro-
duite à la p. 3o, nous apprend qu'en mai
1902, ce botaniste a constaté aux Bahamas
l'apparition d'une maladie cryptogamique
du Sisal qui, sans avoir encore produit de
grands dommages, cause cependant une cer-
taine inquiétude : car elle se propage de pro-
che en proche. Il y'a lieu de mettre en garde
les planteurs des autres pays, afin qu'ils évi-
tent d'introduire chez eux cette maladie,
d'ailleurs encore indéterminée scientifique-
ment.
Farine de Banane
Procédé de fabrication moderne. - Avantages du bananier-figue sur le bananier-plantain.
D'après E. LEUSCHER.
Nous avons déjà donné de nombreux do-
cuments sur la farine de banane (1).
Ce que nous publions ci-après, provient de
la revue allemande « Das Echo», cahiers des
24 avril et i5 mai 1902.
Nous avons été particulièrement contents
de rencontrer dans l' « Echo » un extrait de
la plaquette de LEUSCHER, et ne regrettons
qu'une chose, c'est qu'il soit bien court : sur
19 pages ; l' « Echo » n'en donne que deux.
Nous avions eu connaissance, depuis long-
temps, de ce travail, et nous l'avions de-
mandé au « Kolonial-Wirtschaftliches Ko-
mitee » de Berlin, qui l'a édité. Il nous fut
répondu que c'était une publication confi-
dentielle, destinée aux seuls membres du
Comité, et que l'auteur en avait interdit la
distribution aux personnes étrangères.
Aujourd'hui, grâce à l' « Echo », le texte
de LEUSCHER est dans le domaine public, et
nous n'éprouvons aucun scrupule à le repro-
duire :
M. ERNST LEUSCHER, chimiste et docteur
d'une Faculté allemande a été, sauf erreur,
à la tête d'une usine de farine de banane à
Montpellier-Estate (Jamaïque), aujourd'hui
fermée. Il avait demandé au Comité de
Berlin de le charger d'installer la même in-
dustrie sur la côte occidentale d'Afrique;
(1) Voir « J. d'A. T. », n" 4, 5, 7, i5, etc.
l'affaire n'eut pas lieu, les gouvernements du
Togo et du Cameroun ayant répondu
qu'il n'y avait pas assez de bananes pour
l'alimentation des indigènes.
Le 24 avril, « Das Echo » publiait la lettre
suivante, signée des initiales F. U. M. :
« Voilà 12 ans que je vois de loin en loin
dans l' « Echo » quelque note sur la farine
de banane.
« Or, ayant voyagé dans l'Amérique du
Sud et dans l'Amérique centrale pendant
6 ans, j'ai interrogé tout le monde à ce sujet,
et je n'ai jamais pu apprendre rien de sé-
rieux. J'ai aussi cherché à me renseigner par
correspondance ; j'ai écrit au Mexique, au
Vénézuéla, sans plus de résultat.
« La Compagnie Wœrmann (navigation
africaine) ignore également la farine de ba-
nane. Je commence à me demander si ce
produit a jamais existé. Si un jour, je met-
tais la main dans une bonne source d'appro-
visionnement, je pourrais placer de grandes
quantités de cette farine, dans une entre-
prise de boulangerie et de biscuiterie ».
C'est en réponse à cette invitation que
l' « Echo » publiait, dans son numéro du
15 mai 1902, l'extrait qui suit, du mémoire
de LEUSCHER.
M. LEUSCHER reconnaît qu'il a été fait en-
core peu d'essais sérieux de fabrication de
en faisant nos réserves sur les faits matériels
(nous craignons qu'il n'y ait eu interpréta-
tion large des sources bibliographiques,
plutôt qu'observation directe), nous accep-
tons la thèse de confiance; elle est lo-
gique.
Puisque nous parlons d'épuisement, si-
gnalons les analyses chimiques de fibres de
Sisal données dans la brochure ; elles ont été
faites par le Dr SHOREY, du service de santé
des Hawaï.
Une lettre de M. LYSTER H. DEWEY, du
Dépt d'Agriculture de Washington, repro-
duite à la p. 3o, nous apprend qu'en mai
1902, ce botaniste a constaté aux Bahamas
l'apparition d'une maladie cryptogamique
du Sisal qui, sans avoir encore produit de
grands dommages, cause cependant une cer-
taine inquiétude : car elle se propage de pro-
che en proche. Il y'a lieu de mettre en garde
les planteurs des autres pays, afin qu'ils évi-
tent d'introduire chez eux cette maladie,
d'ailleurs encore indéterminée scientifique-
ment.
Farine de Banane
Procédé de fabrication moderne. - Avantages du bananier-figue sur le bananier-plantain.
D'après E. LEUSCHER.
Nous avons déjà donné de nombreux do-
cuments sur la farine de banane (1).
Ce que nous publions ci-après, provient de
la revue allemande « Das Echo», cahiers des
24 avril et i5 mai 1902.
Nous avons été particulièrement contents
de rencontrer dans l' « Echo » un extrait de
la plaquette de LEUSCHER, et ne regrettons
qu'une chose, c'est qu'il soit bien court : sur
19 pages ; l' « Echo » n'en donne que deux.
Nous avions eu connaissance, depuis long-
temps, de ce travail, et nous l'avions de-
mandé au « Kolonial-Wirtschaftliches Ko-
mitee » de Berlin, qui l'a édité. Il nous fut
répondu que c'était une publication confi-
dentielle, destinée aux seuls membres du
Comité, et que l'auteur en avait interdit la
distribution aux personnes étrangères.
Aujourd'hui, grâce à l' « Echo », le texte
de LEUSCHER est dans le domaine public, et
nous n'éprouvons aucun scrupule à le repro-
duire :
M. ERNST LEUSCHER, chimiste et docteur
d'une Faculté allemande a été, sauf erreur,
à la tête d'une usine de farine de banane à
Montpellier-Estate (Jamaïque), aujourd'hui
fermée. Il avait demandé au Comité de
Berlin de le charger d'installer la même in-
dustrie sur la côte occidentale d'Afrique;
(1) Voir « J. d'A. T. », n" 4, 5, 7, i5, etc.
l'affaire n'eut pas lieu, les gouvernements du
Togo et du Cameroun ayant répondu
qu'il n'y avait pas assez de bananes pour
l'alimentation des indigènes.
Le 24 avril, « Das Echo » publiait la lettre
suivante, signée des initiales F. U. M. :
« Voilà 12 ans que je vois de loin en loin
dans l' « Echo » quelque note sur la farine
de banane.
« Or, ayant voyagé dans l'Amérique du
Sud et dans l'Amérique centrale pendant
6 ans, j'ai interrogé tout le monde à ce sujet,
et je n'ai jamais pu apprendre rien de sé-
rieux. J'ai aussi cherché à me renseigner par
correspondance ; j'ai écrit au Mexique, au
Vénézuéla, sans plus de résultat.
« La Compagnie Wœrmann (navigation
africaine) ignore également la farine de ba-
nane. Je commence à me demander si ce
produit a jamais existé. Si un jour, je met-
tais la main dans une bonne source d'appro-
visionnement, je pourrais placer de grandes
quantités de cette farine, dans une entre-
prise de boulangerie et de biscuiterie ».
C'est en réponse à cette invitation que
l' « Echo » publiait, dans son numéro du
15 mai 1902, l'extrait qui suit, du mémoire
de LEUSCHER.
M. LEUSCHER reconnaît qu'il a été fait en-
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