Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 319
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- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
3oo JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 28 — OCT. 1903
L'appareil est complété par une pédale i
articulée en et reliée au prolongement du
couteau, permettant de soulever celui-ci
pour l'introduction des feuilles (1) dans la
machine. Celles-ci coupées en morceaux de
1 m. 20 de longueur sur 7 à 8 centimètres
de largeur, sont introduites entre le couteau
et la sole ; l'ouvrier en abandonnant alors la
pédale, laisse le couteau presser fortement
sur la feuille, qu'il saisit par les deux extré-
mités et à laquelle il imprime un rapide
Fig. 22, — Défibreuse à abaca.
Type de Gubat.
mouvement de va-et-vient, le côté interne
en-dessus ; sous cette action le parenchyme
est enlevé par le couteau et tombe de part et
d'autre de la machine. La même opération
répétée sur la face externe permet d'obtenir
une poignée de fibres entièrement débarras-
sées de parenchyme. Il n'y a plus alors qu'à
laisser sécher à l'ombre (2). Suivant l'auteur,
cinq ou six mouvements de va-et-vient pour
chaque côté de la feuille suffisent dans les
conditions ordinaires.
Tel est l'instrument préconisé par nos
auteurs comme devant donner une impulsion
considérable à la culture du bananier entant
que textile. Nous ne les suivrons pas sur
le terrain économique et n'examinerons pas
(1) Il s'agit en réalité de la base engainante des
feuilles, et non des feuilles proprement dites.
(2) Dans les documents anglo-indiens qui sont sous
nos yeux, il n'est pas du tout question de lavage des
fibres.
si leurs appréciations à cet égard sont fon-
dées. Disons simplement qu'il nous semble
bien impmdent de se baser sur un prix de
vente de £ 35 la tonne pour établir un calcul
de bénéfices. Ces prix sont aussi peu stables
que les prix très bas qui ont parfois tenu
le marché et nous ne croyons pas qu'on
puisse sans danger adopter un prix de base
supérieur à la moyenne des prix obtenus
par les fibres de qualité courante, dans les
conditions moyennes du marché.
La machine figurée plus haut est-elle
destinée à rendre de grands services dans les
colonies françaises ? Nous ne le croyons pas,
tout au moins quantau Tonkin. M. L. HAU-
TEFEUILLE, actuellement en mission dans ce
pays, nous écritqu'après y avoir vu fonction-
ner l'outil philippin, il est d'avis que les indi-
gènes en général, et en particulier les Anna-
mites n'auront pas la force suffisante pours'en
servir. Elle exige en effet une vigueur phy-
sique considérable. De plus, si nous regar-
dons ce qui se passe dans les pays où la
production des fibres est l'industrie domi-
nante, au Yucatan par exemple, nous voyons
que le RASPADOR primitif cède la place à des
machines à grand travail. Ce serait faire un
pas en arrière que d'adopter définitivement
et sans critique une machine pareille à celle
ci-dessus décrite. Nous espérons d'ailleurs
qu'à force de chercher, et malgré les diffi-
cultés spéciales rappelées dans le n° 14 du
« J. d'A. T. », les constructeurs arriveront
bien à nous donner, pour le bananier aussi
bien que pour les agaves, une machine
plus simple que les machines américai-
nes et leurs similaires (t), et donnant un
travail rapide, satisfaisant, à un prix abor-
dable pour les propriétaires de plantations
de moyenne étendue.
F. MAIN.
Ingénieur-Agronome.
(1) Voir « J. d'A. T. » nu. 1,7,17,23,24,26: Machines
TORRE, TORROBLLA., BŒKEN, LEHMANN, FASIO, etc.
L'appareil est complété par une pédale i
articulée en et reliée au prolongement du
couteau, permettant de soulever celui-ci
pour l'introduction des feuilles (1) dans la
machine. Celles-ci coupées en morceaux de
1 m. 20 de longueur sur 7 à 8 centimètres
de largeur, sont introduites entre le couteau
et la sole ; l'ouvrier en abandonnant alors la
pédale, laisse le couteau presser fortement
sur la feuille, qu'il saisit par les deux extré-
mités et à laquelle il imprime un rapide
Fig. 22, — Défibreuse à abaca.
Type de Gubat.
mouvement de va-et-vient, le côté interne
en-dessus ; sous cette action le parenchyme
est enlevé par le couteau et tombe de part et
d'autre de la machine. La même opération
répétée sur la face externe permet d'obtenir
une poignée de fibres entièrement débarras-
sées de parenchyme. Il n'y a plus alors qu'à
laisser sécher à l'ombre (2). Suivant l'auteur,
cinq ou six mouvements de va-et-vient pour
chaque côté de la feuille suffisent dans les
conditions ordinaires.
Tel est l'instrument préconisé par nos
auteurs comme devant donner une impulsion
considérable à la culture du bananier entant
que textile. Nous ne les suivrons pas sur
le terrain économique et n'examinerons pas
(1) Il s'agit en réalité de la base engainante des
feuilles, et non des feuilles proprement dites.
(2) Dans les documents anglo-indiens qui sont sous
nos yeux, il n'est pas du tout question de lavage des
fibres.
si leurs appréciations à cet égard sont fon-
dées. Disons simplement qu'il nous semble
bien impmdent de se baser sur un prix de
vente de £ 35 la tonne pour établir un calcul
de bénéfices. Ces prix sont aussi peu stables
que les prix très bas qui ont parfois tenu
le marché et nous ne croyons pas qu'on
puisse sans danger adopter un prix de base
supérieur à la moyenne des prix obtenus
par les fibres de qualité courante, dans les
conditions moyennes du marché.
La machine figurée plus haut est-elle
destinée à rendre de grands services dans les
colonies françaises ? Nous ne le croyons pas,
tout au moins quantau Tonkin. M. L. HAU-
TEFEUILLE, actuellement en mission dans ce
pays, nous écritqu'après y avoir vu fonction-
ner l'outil philippin, il est d'avis que les indi-
gènes en général, et en particulier les Anna-
mites n'auront pas la force suffisante pours'en
servir. Elle exige en effet une vigueur phy-
sique considérable. De plus, si nous regar-
dons ce qui se passe dans les pays où la
production des fibres est l'industrie domi-
nante, au Yucatan par exemple, nous voyons
que le RASPADOR primitif cède la place à des
machines à grand travail. Ce serait faire un
pas en arrière que d'adopter définitivement
et sans critique une machine pareille à celle
ci-dessus décrite. Nous espérons d'ailleurs
qu'à force de chercher, et malgré les diffi-
cultés spéciales rappelées dans le n° 14 du
« J. d'A. T. », les constructeurs arriveront
bien à nous donner, pour le bananier aussi
bien que pour les agaves, une machine
plus simple que les machines américai-
nes et leurs similaires (t), et donnant un
travail rapide, satisfaisant, à un prix abor-
dable pour les propriétaires de plantations
de moyenne étendue.
F. MAIN.
Ingénieur-Agronome.
(1) Voir « J. d'A. T. » nu. 1,7,17,23,24,26: Machines
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