Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1903 30 novembre 1903
Description : 1903/11/30 (A3,N29). 1903/11/30 (A3,N29).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374684
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 468-478, sur papier bleu: Italie, Antilles, Samoa, Indes Néerlandaises, Péninsule malaise. - Caoutchouc, gutta-percha, tabac, citrus, coton. - Machines pour produits tropicaux. - Culture potagères. - Elevage. - Basse-cour
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 329
332 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 29 - Nov. 1903
sont absolument perdues pour l'élevage par
l'abondance des sangsues.
Il y a là, peut-être, en germe, une expé-
rience féconde en résultats heureux.
Il y a une dizaine d'années environ, on
introduisit à la Martinique la mangouste
dans le but d'y détruire, à la fois, serpents
et rats.
On l'avait fait venir de la Jamaïque, où
elle fut importée de l'Inde en 1872.
Les plus grandes espérances étaient fon-
dées sur ce nouveau champion, dont on con-
naissait du moins les mœurs. On l'avait vu,
dans des combats livrés en cage avec des
serpents ou des rats, terrasser et tuer sans
merci ses adversaires.
On se racontait ses prouesses avecenthou-
siasme, et nul ne doutait plus qu'il ne fût
appelé à débarrasser l'île, à brève échéance,
de ces détestables engeances.
C'était l'âge d'or entrevu en rêve.
Mais les illusions furent de courte durée.
Au premier lâcher de mangoustes qui fut
fait à l'une des usines de la Colonie, on re-
çut aussitôt les doléances du propriétaire
voisin, dont plusieurs sujets de basse-cour
venaient d'être égorgés.
Le plaignant fut dédommagé de sa perte,
et l'on considéra comme une frasque pleine
d'entrain cet acte expéditif du nouvel adver-
saire des rats.
Mais ce fut bien, après, une autre sur-
prise.
Les mangoustes se multipliant, en effet,
(1) Cf. « J. d'A. T. », n* 27, Les méfaits de la
iizangotiste. - N. D. L. R.
s'attaquèrent à toutes les bêtes, utiles comme
nuisibles. Elles dévorèrent non seulement
les rats et les serpents, mais encore les oi-
seaux de basse-cour et les animaux, même
les plus utiles à l'agriculture, comme les
lézards et les crapauds.
Bien plus, non contentes d'une si belle
ripaille, elles voulurent encore essayer du
régime végétarien et se rabattirent sur les
fruits, et l'on s'aperçoit, maintenant, cruelle
déception ! que les mangoustes mangent
enfin la canne elle-même qu'elles étaient
appelées à défendre.
En résumé, l'introduction de la mangouste
à la Martinique a entraîné avec elle autant
d'inconvénients graves que d'avantages sé-
rieux pour le pays.
Certes ! ce n'est pas un résultat négligeable
que la disparition des rats et des serpents
des plantations fréquentées par les man-
goustes, et la récupération d'un dizième, au
moins, de la récolte totale de l'île, qui était
autrefois perdue par le fait des rats, pèse
d'un bon poids dans la balance.
Mais, les trop nombreux griefs contre la
mangouste diminuent ces avantages; tel
la destruction des crapauds dans les plaines
du Lamentin, ce qui fit revenir les sang-
sues.
On eût pu éviter tous ces ennuis par l'ap-
plication d'une méthode plus rigoureuse:
telle celle préconisée par le regretté Sagot,
et consistant à faire l'élevage des mangoustes
en lieu clos pour ne lâcher que les sujets
mâles (1).
PAUL DES GROTTES.
Paris, nov. igo3.
Le Cacao aux îles Samoa
L'œuvre accomplie. Le sol.– La main-d'œuvre" La question des variétés. Taxation
commerciale du cacao de Samoa. La maladie du « limis-mia ». Les rats.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Le « J. d'A. T. » s'est déjà occupé à plusieurs
reprises du cacaoyer à Samoa. En dernier lieu,
dans le n° 24, M. A. COUTURIER, qui s'intéresse
tout particulièrement à la fumuredu cacaoyer (v.
<1 J. d'A.T. » 27 et 24, La fumure du cacaoyer), -
a exposé les principales conclusions de M. le prof.
WOHLTMA.NN, quant à la fertilité du sol deSamoa,
envisagé sous le rapport des exigences du ca-
caoyer.
L'éminent chimiste agricole allemand a publié
sont absolument perdues pour l'élevage par
l'abondance des sangsues.
Il y a là, peut-être, en germe, une expé-
rience féconde en résultats heureux.
Il y a une dizaine d'années environ, on
introduisit à la Martinique la mangouste
dans le but d'y détruire, à la fois, serpents
et rats.
On l'avait fait venir de la Jamaïque, où
elle fut importée de l'Inde en 1872.
Les plus grandes espérances étaient fon-
dées sur ce nouveau champion, dont on con-
naissait du moins les mœurs. On l'avait vu,
dans des combats livrés en cage avec des
serpents ou des rats, terrasser et tuer sans
merci ses adversaires.
On se racontait ses prouesses avecenthou-
siasme, et nul ne doutait plus qu'il ne fût
appelé à débarrasser l'île, à brève échéance,
de ces détestables engeances.
C'était l'âge d'or entrevu en rêve.
Mais les illusions furent de courte durée.
Au premier lâcher de mangoustes qui fut
fait à l'une des usines de la Colonie, on re-
çut aussitôt les doléances du propriétaire
voisin, dont plusieurs sujets de basse-cour
venaient d'être égorgés.
Le plaignant fut dédommagé de sa perte,
et l'on considéra comme une frasque pleine
d'entrain cet acte expéditif du nouvel adver-
saire des rats.
Mais ce fut bien, après, une autre sur-
prise.
Les mangoustes se multipliant, en effet,
(1) Cf. « J. d'A. T. », n* 27, Les méfaits de la
iizangotiste. - N. D. L. R.
s'attaquèrent à toutes les bêtes, utiles comme
nuisibles. Elles dévorèrent non seulement
les rats et les serpents, mais encore les oi-
seaux de basse-cour et les animaux, même
les plus utiles à l'agriculture, comme les
lézards et les crapauds.
Bien plus, non contentes d'une si belle
ripaille, elles voulurent encore essayer du
régime végétarien et se rabattirent sur les
fruits, et l'on s'aperçoit, maintenant, cruelle
déception ! que les mangoustes mangent
enfin la canne elle-même qu'elles étaient
appelées à défendre.
En résumé, l'introduction de la mangouste
à la Martinique a entraîné avec elle autant
d'inconvénients graves que d'avantages sé-
rieux pour le pays.
Certes ! ce n'est pas un résultat négligeable
que la disparition des rats et des serpents
des plantations fréquentées par les man-
goustes, et la récupération d'un dizième, au
moins, de la récolte totale de l'île, qui était
autrefois perdue par le fait des rats, pèse
d'un bon poids dans la balance.
Mais, les trop nombreux griefs contre la
mangouste diminuent ces avantages; tel
la destruction des crapauds dans les plaines
du Lamentin, ce qui fit revenir les sang-
sues.
On eût pu éviter tous ces ennuis par l'ap-
plication d'une méthode plus rigoureuse:
telle celle préconisée par le regretté Sagot,
et consistant à faire l'élevage des mangoustes
en lieu clos pour ne lâcher que les sujets
mâles (1).
PAUL DES GROTTES.
Paris, nov. igo3.
Le Cacao aux îles Samoa
L'œuvre accomplie. Le sol.– La main-d'œuvre" La question des variétés. Taxation
commerciale du cacao de Samoa. La maladie du « limis-mia ». Les rats.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Le « J. d'A. T. » s'est déjà occupé à plusieurs
reprises du cacaoyer à Samoa. En dernier lieu,
dans le n° 24, M. A. COUTURIER, qui s'intéresse
tout particulièrement à la fumuredu cacaoyer (v.
<1 J. d'A.T. » 27 et 24, La fumure du cacaoyer), -
a exposé les principales conclusions de M. le prof.
WOHLTMA.NN, quant à la fertilité du sol deSamoa,
envisagé sous le rapport des exigences du ca-
caoyer.
L'éminent chimiste agricole allemand a publié
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