Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1903 30 septembre 1903
Description : 1903/09/30 (A3,N27). 1903/09/30 (A3,N27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374669
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 276
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 446-455, sur papier bleu: Zambézie, Sud-Ouest africain, Etats-Unis, Philippines, Cacao, Coton, Indigo, Grand soleil. - Chèvre Angora
- FIGURES
N° 27 — SEPT. 19°3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 279
dans ces conditions qu'ont été plantés les
78 hectares examinés par la commission du
« Circulo de Hacendados ».
Ces distances, dit le rapporteur, sont
réellement extraordinaires si on les compare
avec les plus grandes distances recomman-
dées jusqu'ici ; lesquelles ne dépassent pas,
pour chaque plant, une superficie de 3 à
4 varas carrés, soit de 2 m2. 52 à 3 m2. 36.
Cependant à Cuba, comme partout, on a
l'habitude de varier l'espacement des plants
de canne selon la fertilité du sol, qui déter-
mine la hauteur et le développement qu'on
peut espérer d,' chaque souche; ceci, en
vertu d'un principe d'économie agricole qui
s'applique à toutes les cultures et à tous les
climats :
Dans les terres vierges, provenant de
forêts récemment coupées, on plante, à
Cuba, à 7 cuartas (= 1 m. 47) dans la ligne,
par 8 cuartas (-- 1 m. 68) de ligne à ligne;
ou bien encore, à 2 varas (= 1 m. 68) en
carré; dans ces cas, on espère plusieurs
coupes consécutives. Si la terre est plus
pauvre, fatiguie, et ne promet pas à la
plante une aussi longue prospérité, on se
résigne, comme ceia se fait dans la plupart
des pays producteurs, à ne couper la canne
que deux fois au plus, et souvent même une
seule fois; dans ces conditions, on plante à
de très courtes distances : 5 à 6 cuartas
(1 m. o5 à 1 m. 26) de ligne à ligne et 20 à
40 centimètres dans la ligne.
Le Dr DE ZAYAS cultive ses terres d'une
façon intensive, et soigne les souches: c'est
ce qui lui permet de tirer parti de l'espace-
ment si grand qu'il préconise.
On pourrait se demander si en adoptant
des distances moindres, quoique plus gran-
des que celles d'usage courant à Cuba, et en
mettant un plus grand nombre de plants à
l'hectare. M. DE ZAY AS n'obtiendrait pas des
rendements plus forts encore? Le rapporteur
ne le pense pas.
La distance, dit-il, entre les plants dans
une culture, doit être en rapport avec
l'extension des racines, afin que les souches
ne se nuisent pas mutuellement. Or, les
racrnes horizontales de la canne, auxquelles
communément on assigne une longueur de
40 centimètres (avec 3o cm. en profondeur)
peuvent en réalité atteindre une longueur
de 2 m. 25 en ligne droite, comme M. THEYE
a eu l'occasion d'en observer lui-même dans
la Sucrerie « N. S. del Carmen Il Une
pareille plante couvre de ses racines une
superficie de 15 mètres carrés. Il est vrai
qu'en principe ce n'est pas dans les cultures
les mieux soignées que les racines prennent
de ces dimensions démesurées, mais plutôt
dans les terrains pauvres, où la nourriture
estjdifticile à atteindre.
M. DE ZAYAS applique largement les ins-
truments agricoles perfectionnés :
La préparation du terrain se fait avec des
charrues à disque, de la maison DEER ;
deux paires de bœufs et un seul homme,
viennent à bout, dans des terres pas trop
compactes, d'une caballeria, soit 13 hecta-
res; en 4 semaines, en labourant à 4 pulga-
das, soit la centimètres. Autrement dit,
quatre charrues peuvent mettre en état une
caballeria de 13 hectares en une semaine.
Le « second fer » (seconde façon) se fait
avec la même charrue, jusqu'à 8 pulga-
das, soit 20 centimètres ; il exige le même
espace de temps. Une troisième façon,
toujours avec le même instrument, appro-
fondit jusqu'à 9 pulgadas, soit 22 cm. 5 ; il
n'exige plus que trois semaines pour une
caballeria (avec une seule charrue).
Après avoir marqué les lignes avec une
petite charrue créole, consistant en un mor-
ceau de bois pointu, on y passe un cultiva-
teur attelé, qui ameublit la terre jusqu'à
10 pulgadas, soit 25 centimètres.
Après avoir encore une fois rompu le sous-
sol au moyen d'une charrue Oliver, attelée
de deux paires de bœufs, on repasse une se-
conde fois avee le culti vateur.
Dans quelques champs, M. DE ZAYAS a em-
ployéle fumier d'étable, dans la proportion
de 6 à 7 livres par pied de canne, au mo-
ment de la plantation. Dans d'autres, il a
employé l'engrais chimique de la fabrique
LISTER, contenant 7 de nitrogène ammo-
niacal, 8 d'acide phosphorique assimila-
ble et 5 de potasse ; il en fit donner à rai-
son de 100 grammes par pied de canne.
Mais ces applications d'engia^i^>
1 Fï O^ANIENS 1
l .-. 1
dans ces conditions qu'ont été plantés les
78 hectares examinés par la commission du
« Circulo de Hacendados ».
Ces distances, dit le rapporteur, sont
réellement extraordinaires si on les compare
avec les plus grandes distances recomman-
dées jusqu'ici ; lesquelles ne dépassent pas,
pour chaque plant, une superficie de 3 à
4 varas carrés, soit de 2 m2. 52 à 3 m2. 36.
Cependant à Cuba, comme partout, on a
l'habitude de varier l'espacement des plants
de canne selon la fertilité du sol, qui déter-
mine la hauteur et le développement qu'on
peut espérer d,' chaque souche; ceci, en
vertu d'un principe d'économie agricole qui
s'applique à toutes les cultures et à tous les
climats :
Dans les terres vierges, provenant de
forêts récemment coupées, on plante, à
Cuba, à 7 cuartas (= 1 m. 47) dans la ligne,
par 8 cuartas (-- 1 m. 68) de ligne à ligne;
ou bien encore, à 2 varas (= 1 m. 68) en
carré; dans ces cas, on espère plusieurs
coupes consécutives. Si la terre est plus
pauvre, fatiguie, et ne promet pas à la
plante une aussi longue prospérité, on se
résigne, comme ceia se fait dans la plupart
des pays producteurs, à ne couper la canne
que deux fois au plus, et souvent même une
seule fois; dans ces conditions, on plante à
de très courtes distances : 5 à 6 cuartas
(1 m. o5 à 1 m. 26) de ligne à ligne et 20 à
40 centimètres dans la ligne.
Le Dr DE ZAYAS cultive ses terres d'une
façon intensive, et soigne les souches: c'est
ce qui lui permet de tirer parti de l'espace-
ment si grand qu'il préconise.
On pourrait se demander si en adoptant
des distances moindres, quoique plus gran-
des que celles d'usage courant à Cuba, et en
mettant un plus grand nombre de plants à
l'hectare. M. DE ZAY AS n'obtiendrait pas des
rendements plus forts encore? Le rapporteur
ne le pense pas.
La distance, dit-il, entre les plants dans
une culture, doit être en rapport avec
l'extension des racines, afin que les souches
ne se nuisent pas mutuellement. Or, les
racrnes horizontales de la canne, auxquelles
communément on assigne une longueur de
40 centimètres (avec 3o cm. en profondeur)
peuvent en réalité atteindre une longueur
de 2 m. 25 en ligne droite, comme M. THEYE
a eu l'occasion d'en observer lui-même dans
la Sucrerie « N. S. del Carmen Il Une
pareille plante couvre de ses racines une
superficie de 15 mètres carrés. Il est vrai
qu'en principe ce n'est pas dans les cultures
les mieux soignées que les racines prennent
de ces dimensions démesurées, mais plutôt
dans les terrains pauvres, où la nourriture
estjdifticile à atteindre.
M. DE ZAYAS applique largement les ins-
truments agricoles perfectionnés :
La préparation du terrain se fait avec des
charrues à disque, de la maison DEER ;
deux paires de bœufs et un seul homme,
viennent à bout, dans des terres pas trop
compactes, d'une caballeria, soit 13 hecta-
res; en 4 semaines, en labourant à 4 pulga-
das, soit la centimètres. Autrement dit,
quatre charrues peuvent mettre en état une
caballeria de 13 hectares en une semaine.
Le « second fer » (seconde façon) se fait
avec la même charrue, jusqu'à 8 pulga-
das, soit 20 centimètres ; il exige le même
espace de temps. Une troisième façon,
toujours avec le même instrument, appro-
fondit jusqu'à 9 pulgadas, soit 22 cm. 5 ; il
n'exige plus que trois semaines pour une
caballeria (avec une seule charrue).
Après avoir marqué les lignes avec une
petite charrue créole, consistant en un mor-
ceau de bois pointu, on y passe un cultiva-
teur attelé, qui ameublit la terre jusqu'à
10 pulgadas, soit 25 centimètres.
Après avoir encore une fois rompu le sous-
sol au moyen d'une charrue Oliver, attelée
de deux paires de bœufs, on repasse une se-
conde fois avee le culti vateur.
Dans quelques champs, M. DE ZAYAS a em-
ployéle fumier d'étable, dans la proportion
de 6 à 7 livres par pied de canne, au mo-
ment de la plantation. Dans d'autres, il a
employé l'engrais chimique de la fabrique
LISTER, contenant 7 de nitrogène ammo-
niacal, 8 d'acide phosphorique assimila-
ble et 5 de potasse ; il en fit donner à rai-
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