Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1903 31 octobre 1903
Description : 1903/10/31 (A3,N28). 1903/10/31 (A3,N28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437467q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 317
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- .......... Page(s) .......... 318
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- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 456-467, sur papier bleu: Etats-Unis, Egypte, Ceylan. - Riz, Ramie, Canne à sucre, Café, Agaves textiles, Coton. - Rhummerie. - Terrains salants. - Manuels d'Agriculture tropicale
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 300
No 28 - OCT. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3ir
« M. MALBOT insiste sur la progression,
en effet formidable, de la consommation du
papier; n'empêche que le bénéfice du fabri-
cant va en diminuant. Depuis un certain
temps déjà, les papiers de qualité inférieure
sont fabriqués à perte, et seules, les belles qua-
lités rapportent encore.
Or, la bagasse ne saurait fournir que les
qualités inférieures et moyennes, et leurs
prix de revient seront élevés. Il n'y a pas lieu
de comparer les papiers de bagasse aux pa-
piers d'Alfa; c'est tout autre chose.
« Le procédé DE MERITENS & KRESSER, cité
par M. MALBOT, n'a jamais reçu d'applica-
tion industrielle en ce qui concerne la ba-
gasse de canne; il ne diffère d'ailleurs en
rien des procédés de fabrication employé
pour les matières premières courantes.
« Je suis d'accord avec ces Messieurs sur
un point: moi aussi, je ne considère pas la
fermentation comme nécessaire. Au surplus,
je crois, comme M. MALBOT, que nous ne
tarderons pas à voir apparaître, un jour ou
l'autre, quelque procédé vraiment pratique
et bon marché, dont l'application indus-
trielle fera passer le papier de bagasse du
domaine de la théorie dans celui de la réalité
commerciale. »
Agréez, etc.
SIGMUND. STEIN.
Liverpool, 5 octobre 1903.
L'entretien des champs de ramie.
Lettre de M. CH. BERTIN.
La lettre qui suit, confirme les avantages de la
scarification profonde des champs de ramie men-
tionnée, d'après M. DAVIDSON, dans la note La
ramie à Formose, publiée dans le No 27 du
« J. d'A. T. » L'excellente étude du consul des
Etats-Unis à Formose a été, d'ailleurs, le point de
départ de notre conversation avec M. BERTIN, à
laquelle il est fait allusion ci-dessous. Nous pu-
blierons avec empressement toute communication
sur cette question. — N. D. L. R.
« Monsieur le Directeur,
« Vous m'avez invité à résumer la conver-
sation que nous avons eue au sujet de certain
moyen d'entretien des champs de ramie an-
ciens ou ayant, tout au moins, plusieurs
années d'existence. Je ne demande pas mieux
que de vous dire ce que j'en pense à la suite
de 12 années de culture de ramie en Algérie
(dans la province de Constantine) de 1888
à 1900 et de nombreux voyages d'étude.
« Il y a plusieurs raisons et plusieurs
moyens pour entretenir un champ dans de
bonnes conditions de rendement, et cela
pendant de longues années. Il s'agit d'abord
de nous entendre sur ce qu'est un champ de
ramie en bonne condition. Quelques exem-
ples vous expliqueront ma pensée :
« En 1883, je débarquai à Calcutta avec
une machine à décortiquer; j'y trouvai, au
Jardin botanique, un carré de ramie avec des
tiges couvertes de ramifications, repoussant
sur elles-mêmes; il a fallu faucher ces pre-
mières tiges et attendre de nouvelles pousses
qui soient bonnes à travailler. Mais ce
champ, par suite de manque d'entretien et
de fauchage régulier, présentait des vides de
place en place, et ceci ne permettait pas aux
nouvelles pousses de s'ombrager récipro-
quement comme il l'aurait fallu, et de se
lever régulièrement.
« Le même cas s'était présenté à Casa-
bianda (Corse) ou des expériences de décor-
tication eurent lieu au moyen du système à
jet de va peur, de M. FAVIER : Le champ offrait
de grosses tiges, pleines de ramifications,
n'ayant pas été entretenu convenablement.
J'ai été appelé,en 1886,à continuer la culture
de la ramie en Corse (à Calvi) en vue des
mêmes expériences.
« En Tunisie, en 1886, une plantation de
ramie fut faite par le général BACCHOUCHE.
Les premières sont devenues fort belles,
mais cette plantation n'a pas continué à
prospérer longtemps. Comme vous le repor-
tez dans le N° 22 du « J. d'A. T. », on parle
facilement d'épuisement du sol parla ramie;
mais il importe d'examiner de plus près les
cas particuliers. Ainsi, voici ce qui se passait
dans la plantation tunisienne dont je viens
de vous parler : Après les dernières coupes
de l'année, elle était envahie par les bêtes à
cornes et autres; pendant toute la saison des
pluies la terre était battue par les troupeaux;
quoi d'étonnant que ce champ de ramie ait
complètement disparu ! ;
.« En 1887, j'ai comipencé sur les bords
« M. MALBOT insiste sur la progression,
en effet formidable, de la consommation du
papier; n'empêche que le bénéfice du fabri-
cant va en diminuant. Depuis un certain
temps déjà, les papiers de qualité inférieure
sont fabriqués à perte, et seules, les belles qua-
lités rapportent encore.
Or, la bagasse ne saurait fournir que les
qualités inférieures et moyennes, et leurs
prix de revient seront élevés. Il n'y a pas lieu
de comparer les papiers de bagasse aux pa-
piers d'Alfa; c'est tout autre chose.
« Le procédé DE MERITENS & KRESSER, cité
par M. MALBOT, n'a jamais reçu d'applica-
tion industrielle en ce qui concerne la ba-
gasse de canne; il ne diffère d'ailleurs en
rien des procédés de fabrication employé
pour les matières premières courantes.
« Je suis d'accord avec ces Messieurs sur
un point: moi aussi, je ne considère pas la
fermentation comme nécessaire. Au surplus,
je crois, comme M. MALBOT, que nous ne
tarderons pas à voir apparaître, un jour ou
l'autre, quelque procédé vraiment pratique
et bon marché, dont l'application indus-
trielle fera passer le papier de bagasse du
domaine de la théorie dans celui de la réalité
commerciale. »
Agréez, etc.
SIGMUND. STEIN.
Liverpool, 5 octobre 1903.
L'entretien des champs de ramie.
Lettre de M. CH. BERTIN.
La lettre qui suit, confirme les avantages de la
scarification profonde des champs de ramie men-
tionnée, d'après M. DAVIDSON, dans la note La
ramie à Formose, publiée dans le No 27 du
« J. d'A. T. » L'excellente étude du consul des
Etats-Unis à Formose a été, d'ailleurs, le point de
départ de notre conversation avec M. BERTIN, à
laquelle il est fait allusion ci-dessous. Nous pu-
blierons avec empressement toute communication
sur cette question. — N. D. L. R.
« Monsieur le Directeur,
« Vous m'avez invité à résumer la conver-
sation que nous avons eue au sujet de certain
moyen d'entretien des champs de ramie an-
ciens ou ayant, tout au moins, plusieurs
années d'existence. Je ne demande pas mieux
que de vous dire ce que j'en pense à la suite
de 12 années de culture de ramie en Algérie
(dans la province de Constantine) de 1888
à 1900 et de nombreux voyages d'étude.
« Il y a plusieurs raisons et plusieurs
moyens pour entretenir un champ dans de
bonnes conditions de rendement, et cela
pendant de longues années. Il s'agit d'abord
de nous entendre sur ce qu'est un champ de
ramie en bonne condition. Quelques exem-
ples vous expliqueront ma pensée :
« En 1883, je débarquai à Calcutta avec
une machine à décortiquer; j'y trouvai, au
Jardin botanique, un carré de ramie avec des
tiges couvertes de ramifications, repoussant
sur elles-mêmes; il a fallu faucher ces pre-
mières tiges et attendre de nouvelles pousses
qui soient bonnes à travailler. Mais ce
champ, par suite de manque d'entretien et
de fauchage régulier, présentait des vides de
place en place, et ceci ne permettait pas aux
nouvelles pousses de s'ombrager récipro-
quement comme il l'aurait fallu, et de se
lever régulièrement.
« Le même cas s'était présenté à Casa-
bianda (Corse) ou des expériences de décor-
tication eurent lieu au moyen du système à
jet de va peur, de M. FAVIER : Le champ offrait
de grosses tiges, pleines de ramifications,
n'ayant pas été entretenu convenablement.
J'ai été appelé,en 1886,à continuer la culture
de la ramie en Corse (à Calvi) en vue des
mêmes expériences.
« En Tunisie, en 1886, une plantation de
ramie fut faite par le général BACCHOUCHE.
Les premières sont devenues fort belles,
mais cette plantation n'a pas continué à
prospérer longtemps. Comme vous le repor-
tez dans le N° 22 du « J. d'A. T. », on parle
facilement d'épuisement du sol parla ramie;
mais il importe d'examiner de plus près les
cas particuliers. Ainsi, voici ce qui se passait
dans la plantation tunisienne dont je viens
de vous parler : Après les dernières coupes
de l'année, elle était envahie par les bêtes à
cornes et autres; pendant toute la saison des
pluies la terre était battue par les troupeaux;
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