Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
254 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 26 - AOUT 1903
liens), nous nous en sommes expliqué lon-
guement dans le dernier cahier du « J. d'A.
T. » (nO 25, p. 205). Cet arbre offre plus d'in-
térêt que le mangabeira ; toutefois, à l'étude
depuis plus de trente ans, on ne saurait en
citer encore aucune plantation qui ait pro-
duit des bénéfices appréciables. On nous a
affirmé à plusieurs reprises qu'il en existait
au Brésil, mais nous attendons toujours les
preuves.
L'avenir du commerce d'exportation de
fruits de l'Afrique Occidentale Fran-
çaise.
Nousavons déjà signalé assez longuement, dans
notre no 24, l'impression .extrêmement favorable
produite par les collections de fruits frais de la
Guinée Française, présentées à la dernière Exposi-
tion d'Horticulture de Paris. Voici, à ce sujet,
encore une appréciation intéressante ; elle émane
d'un homme particulièrement compétent, M. DÉ-
SIRÉ Bois, du Muséum ; nous la découpons dans
l'article qu'il a publié dans la « Revue Horticoles :
« Le concours ouvert pour les fruits colo-
niaux avait déterminé l'envoi de bananes,
d'ananas, de mangues et d'avocats provenant
de la Guinée française et d'une remarquable
beauté, bien qu'ils n'eussent été l'objet d'au-
cuns soins particuliers pendant le voyage,
de notre colonie de la côte occidentale d'A-
frique à la Métropole.
« Les fruits étaient parfaits, et l'expérience
de transport qui vient d'être faite prouve
que, sans l'aide de glacière, mais avec un
emballage soigné et des bateaux à marche
rapide, la Guinée et nos colonies voisines
pourraient nous approvisionner de fruits
tropicaux, au moins pendant la saison où
nos fruits indigènes ont disparu de nos mar-
chés ou sont d'un prix trop élevé pour la
majorité des consommateurs. -
« Il est probable que les mangues et les
avocats resteront encore pendant quelque
temps des fruits de luxe, d'une vente limitée;
mais il n'en est pas de même des bananes et
des ananas, que l'on apprécie de plus en plus
en France et dont laconsommation augmente
d'année en année. Bananiers et ananas sont
des plantes dont la culture se fera un jour
sur une grande échelle dans celles de nos
colonies où elle est possible, surtout lorsque
ces colonies sont situées à une petite distance
de la Métropole, ce qui est le cas de la Gui-
née française, du Dahomey et de la Côte
d'Ivoire. »
La colonisation agricole française
aux Nouvelles-Hébrides
M. CHARLES GAUTHIOT, secrétaire général de la
Société de Géographie commerciale — deux noms
chers à bien des lecteurs du « J. d'A. T. ») - nous
communique une lettre émanant d'un voyageur
français et parvenue à Paris le i3 juillet ; nous
en extrayons ces lignes :
« Les Nouvelles-Hébrides possèdent un
terroir d'une prodigieuse fertilité.
« Deux cent cinquante et un Français sont
établis dans l'Archipel. J'ai visité les princi-
paux d'entre eux. Ce sont d'excellents colons,
une véritable élite de travailleurs entrepre-
nants et courageux. Tous sont contents, tous
sont d'accord pour célébrer leur pays d'élec-
tion. Je ne me souviens pas d'avoir entendu
une seule plainte durant tout mon séjour.
« Les principales cultures entreprises sont
le maïs,le café etle cocotier(pour le coprah).
Des essais de vanille et de cacao semblent
donner les plus excellents résultats. La ba-
nane produirait de beaux bénéfices si les
communications avec le continent australien
en permettaient l'ex portation régulière (1).
Le manioc serait cultivé avec profit si l'on
établissait sur place une usine à tapioca (on
en parlait lors de mon passage). Les épices,
la canne à sucre, le tabac, les cultures vivriè-
res, tout, en un mot, vient à merveille sur ce
sol privilégié. « C'est un plaisir que la cul-
ture dans un pays comme celui-ci » m'ont
répété bien des colons.
« Les exportations françaises sont évaluées
à un million de francs au moins.
« Voici la production française prévue
pour l'exercice 1903-1904, tous les chiffres
cités devant être considérés comme des chif-
fres minima :
« Maïs : 5.ooo tonnes, valant actuelle-
ment 16 fr. le sac de 100 kg.
« Coprah : 1.000 tonnes, vendues en
moyenne 225 fr. la tonne.
(1) Comparez avec la note: Gains et aléas de l'ex-
portation de bananes de la Xouvelle-Calcdonie,
publiée dans le n* 23 du « J. d'A. T. ». — N. o. L. R.
liens), nous nous en sommes expliqué lon-
guement dans le dernier cahier du « J. d'A.
T. » (nO 25, p. 205). Cet arbre offre plus d'in-
térêt que le mangabeira ; toutefois, à l'étude
depuis plus de trente ans, on ne saurait en
citer encore aucune plantation qui ait pro-
duit des bénéfices appréciables. On nous a
affirmé à plusieurs reprises qu'il en existait
au Brésil, mais nous attendons toujours les
preuves.
L'avenir du commerce d'exportation de
fruits de l'Afrique Occidentale Fran-
çaise.
Nousavons déjà signalé assez longuement, dans
notre no 24, l'impression .extrêmement favorable
produite par les collections de fruits frais de la
Guinée Française, présentées à la dernière Exposi-
tion d'Horticulture de Paris. Voici, à ce sujet,
encore une appréciation intéressante ; elle émane
d'un homme particulièrement compétent, M. DÉ-
SIRÉ Bois, du Muséum ; nous la découpons dans
l'article qu'il a publié dans la « Revue Horticoles :
« Le concours ouvert pour les fruits colo-
niaux avait déterminé l'envoi de bananes,
d'ananas, de mangues et d'avocats provenant
de la Guinée française et d'une remarquable
beauté, bien qu'ils n'eussent été l'objet d'au-
cuns soins particuliers pendant le voyage,
de notre colonie de la côte occidentale d'A-
frique à la Métropole.
« Les fruits étaient parfaits, et l'expérience
de transport qui vient d'être faite prouve
que, sans l'aide de glacière, mais avec un
emballage soigné et des bateaux à marche
rapide, la Guinée et nos colonies voisines
pourraient nous approvisionner de fruits
tropicaux, au moins pendant la saison où
nos fruits indigènes ont disparu de nos mar-
chés ou sont d'un prix trop élevé pour la
majorité des consommateurs. -
« Il est probable que les mangues et les
avocats resteront encore pendant quelque
temps des fruits de luxe, d'une vente limitée;
mais il n'en est pas de même des bananes et
des ananas, que l'on apprécie de plus en plus
en France et dont laconsommation augmente
d'année en année. Bananiers et ananas sont
des plantes dont la culture se fera un jour
sur une grande échelle dans celles de nos
colonies où elle est possible, surtout lorsque
ces colonies sont situées à une petite distance
de la Métropole, ce qui est le cas de la Gui-
née française, du Dahomey et de la Côte
d'Ivoire. »
La colonisation agricole française
aux Nouvelles-Hébrides
M. CHARLES GAUTHIOT, secrétaire général de la
Société de Géographie commerciale — deux noms
chers à bien des lecteurs du « J. d'A. T. ») - nous
communique une lettre émanant d'un voyageur
français et parvenue à Paris le i3 juillet ; nous
en extrayons ces lignes :
« Les Nouvelles-Hébrides possèdent un
terroir d'une prodigieuse fertilité.
« Deux cent cinquante et un Français sont
établis dans l'Archipel. J'ai visité les princi-
paux d'entre eux. Ce sont d'excellents colons,
une véritable élite de travailleurs entrepre-
nants et courageux. Tous sont contents, tous
sont d'accord pour célébrer leur pays d'élec-
tion. Je ne me souviens pas d'avoir entendu
une seule plainte durant tout mon séjour.
« Les principales cultures entreprises sont
le maïs,le café etle cocotier(pour le coprah).
Des essais de vanille et de cacao semblent
donner les plus excellents résultats. La ba-
nane produirait de beaux bénéfices si les
communications avec le continent australien
en permettaient l'ex portation régulière (1).
Le manioc serait cultivé avec profit si l'on
établissait sur place une usine à tapioca (on
en parlait lors de mon passage). Les épices,
la canne à sucre, le tabac, les cultures vivriè-
res, tout, en un mot, vient à merveille sur ce
sol privilégié. « C'est un plaisir que la cul-
ture dans un pays comme celui-ci » m'ont
répété bien des colons.
« Les exportations françaises sont évaluées
à un million de francs au moins.
« Voici la production française prévue
pour l'exercice 1903-1904, tous les chiffres
cités devant être considérés comme des chif-
fres minima :
« Maïs : 5.ooo tonnes, valant actuelle-
ment 16 fr. le sac de 100 kg.
« Coprah : 1.000 tonnes, vendues en
moyenne 225 fr. la tonne.
(1) Comparez avec la note: Gains et aléas de l'ex-
portation de bananes de la Xouvelle-Calcdonie,
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