Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
248 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 26 — AOUT 1903
Produits divers
L'essor économique de l'Equateur.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Je reçois d'intéressantes nouvelles de
l'Equateur; on est en train de construire
des routes carrossables et des chemins de
fer vers l'intérieur, qui traverseront des ré-
gions d'une grande fertilité ; il faut s'atten-
dre à ce que, dans un avenir très prochain,
l'Equateur devienne un concurrent encore
plus terrible qu'aujourd'hui, pour les pays
producteurs de cacao.
Mon correspondant, qui, m'écrit absolu-
ment en ami et sans arrière-pensée de ré-
clame, est un jeune Américain, ancien élève
de l'Académie Militaire de West-Point.
Il est arrivé dans le pays en juillet 1902,
pour travailler à la construction du chemin
de fer Guayaquil-Quito ; il m'écrivait à cette
époque :
« Le chemin de fer va mettre en commu-
nication avec la côte, des régions de l'inté-
rieur qui jusqu'ici ne pouvaient exporter
leurs produits qu'à dos de mulet; cela leur
revenait si cher qu'ils y renonçaient le plus
souvent. L'établissement même d'un chemin
de fer a été longtemps considéré comme ma-
tériellement impossible; nous allons, en
somme, ouvrir au commerce mondial un
pays qui, jusqu'ici, était virtuellement
isolé. »
Le 4 mai de cette année, le même corres-
pondant m'écrivait :
« En janvier dernier, j'ai abandonné mon
emploi au chemin de fer, pour entrer au ser-
vice du gouvernement; je suis chargé de la
construction d'une route carrossable, qui
rejoindra la ville de Latacunga à celle de
Napo, dans l'Est, aux sources de l'Amazone.
Notre route aura 5 mètres de large ; il faudra
au moins deux ans pour l'achever, mais une
fois faite, elle offrira de grandes ressources
au commerce du caoutchouc, et aussi à l'in-
dustrie de l'or. Les Indiens en retirent tout
le long de la rivière de Napo ; la route de
Napo permettra d'amener sur place des dra-
gues et autres machineries destinées à rem-
placer les paniers et bateas (cuvettes en bois)
des Indiens.
« Je pars explorer le pays qui nous sépare
de Napo; j'emmène avec moi un aide et
15 Indiens; j'en ai pour 3 mois. Au retour,
je vous communiquerai mes impressions et,
j'espère, aussi quelques photographies.
« Les gens d'ici ne savent pas soigner leurs
cacaoyers. Le jour où on leur aura fait com-
prendre qu'il y a avantage à dépenser de
l'argent dans une cacaoyère pour en retirer
le double, la production augmentera dans
des proportions considérables. »
ÏW
Le « dessicated coconut » à Ceylan
et aux Etats-Unis.
Nos lecteurs savent certainement, à présent,
ce que c'est que le « dessicated coconut » ;
nous avons donné une série de notes et de
statistiques sur ce produit, qui est l'amande
de coco réduite en miettes, séchée rapide-
ment, à l'étuve, et enfermée dans des boîtes
soudées, de façon à lui conserver l'intégrité
de son parfum et à prévenir tout rancisse-
ment (1).
Nous avions présenté l'île de Ceylan
comme le principal centre de fabrication de
la denrée en question. Des confrères et des
lecteurs nous ont objecté qu'il s'en fabri-
quait bien davantage aux Etats-Unis, avec les
noix importées entières des pays de produc-
tion de l'Amérique Centrale et de l'Amérique
du Sud. Nous serions fort reconnaissants
au Département d'Agriculture de Washing-
ton de bien vouloir se charger de la réponse;
on y a l'habitude de ce genre d'enquêtes.
Dans les documents à notre disposition
nous n'avons encore trouvé qu'une seule
indication précise, il parait que la DUN-
HAM MANUFACTURING Co., de New-York, con-
vertit journellement en dessicated 3o.ooo
noix de coco tirées en partie de ses propres
plantations, situées à Cuba ( « Oil Paint
(1) Voir « J. d'A. T. » n° 7, p. 28 (Usages); n° 8,
p. 53 (Statistique, Ceylan);n° 11, p. 144 (Fabrication);
n° i3, p. 220 (Projet d'usine à Zanzibar) ; n* 17, p.
335 (Etats-Unis) ; n° 24, p. 189 (Samoa).
Produits divers
L'essor économique de l'Equateur.
Par M. HAROLD HAMEL SMITH.
Je reçois d'intéressantes nouvelles de
l'Equateur; on est en train de construire
des routes carrossables et des chemins de
fer vers l'intérieur, qui traverseront des ré-
gions d'une grande fertilité ; il faut s'atten-
dre à ce que, dans un avenir très prochain,
l'Equateur devienne un concurrent encore
plus terrible qu'aujourd'hui, pour les pays
producteurs de cacao.
Mon correspondant, qui, m'écrit absolu-
ment en ami et sans arrière-pensée de ré-
clame, est un jeune Américain, ancien élève
de l'Académie Militaire de West-Point.
Il est arrivé dans le pays en juillet 1902,
pour travailler à la construction du chemin
de fer Guayaquil-Quito ; il m'écrivait à cette
époque :
« Le chemin de fer va mettre en commu-
nication avec la côte, des régions de l'inté-
rieur qui jusqu'ici ne pouvaient exporter
leurs produits qu'à dos de mulet; cela leur
revenait si cher qu'ils y renonçaient le plus
souvent. L'établissement même d'un chemin
de fer a été longtemps considéré comme ma-
tériellement impossible; nous allons, en
somme, ouvrir au commerce mondial un
pays qui, jusqu'ici, était virtuellement
isolé. »
Le 4 mai de cette année, le même corres-
pondant m'écrivait :
« En janvier dernier, j'ai abandonné mon
emploi au chemin de fer, pour entrer au ser-
vice du gouvernement; je suis chargé de la
construction d'une route carrossable, qui
rejoindra la ville de Latacunga à celle de
Napo, dans l'Est, aux sources de l'Amazone.
Notre route aura 5 mètres de large ; il faudra
au moins deux ans pour l'achever, mais une
fois faite, elle offrira de grandes ressources
au commerce du caoutchouc, et aussi à l'in-
dustrie de l'or. Les Indiens en retirent tout
le long de la rivière de Napo ; la route de
Napo permettra d'amener sur place des dra-
gues et autres machineries destinées à rem-
placer les paniers et bateas (cuvettes en bois)
des Indiens.
« Je pars explorer le pays qui nous sépare
de Napo; j'emmène avec moi un aide et
15 Indiens; j'en ai pour 3 mois. Au retour,
je vous communiquerai mes impressions et,
j'espère, aussi quelques photographies.
« Les gens d'ici ne savent pas soigner leurs
cacaoyers. Le jour où on leur aura fait com-
prendre qu'il y a avantage à dépenser de
l'argent dans une cacaoyère pour en retirer
le double, la production augmentera dans
des proportions considérables. »
ÏW
Le « dessicated coconut » à Ceylan
et aux Etats-Unis.
Nos lecteurs savent certainement, à présent,
ce que c'est que le « dessicated coconut » ;
nous avons donné une série de notes et de
statistiques sur ce produit, qui est l'amande
de coco réduite en miettes, séchée rapide-
ment, à l'étuve, et enfermée dans des boîtes
soudées, de façon à lui conserver l'intégrité
de son parfum et à prévenir tout rancisse-
ment (1).
Nous avions présenté l'île de Ceylan
comme le principal centre de fabrication de
la denrée en question. Des confrères et des
lecteurs nous ont objecté qu'il s'en fabri-
quait bien davantage aux Etats-Unis, avec les
noix importées entières des pays de produc-
tion de l'Amérique Centrale et de l'Amérique
du Sud. Nous serions fort reconnaissants
au Département d'Agriculture de Washing-
ton de bien vouloir se charger de la réponse;
on y a l'habitude de ce genre d'enquêtes.
Dans les documents à notre disposition
nous n'avons encore trouvé qu'une seule
indication précise, il parait que la DUN-
HAM MANUFACTURING Co., de New-York, con-
vertit journellement en dessicated 3o.ooo
noix de coco tirées en partie de ses propres
plantations, situées à Cuba ( « Oil Paint
(1) Voir « J. d'A. T. » n° 7, p. 28 (Usages); n° 8,
p. 53 (Statistique, Ceylan);n° 11, p. 144 (Fabrication);
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