Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
-246 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N9 26 — AOÛT 1903
lions permettant d'en exploiter les parties
principales. M. ROUME a ajouté que l'Asso-
ciation cotonnière devait surtout s'attacher à
résoudre les questions d'installation de cen-
tres d'égrenage et de pressage, d'achat du
coton, en un mot ia partie commerciale ; les
études scientifiques constituant la tâche de
l'administration. Il a annoncé qu'il avait
l'iniention de parcourir, à son retour en
Afrique occidentale, la vallée du Niger et
d'apporter la plus grande attention à la ques-
tion cotonnièredans ces régions, afin d'orien-
ter les agents dans le sens des efforts de la
métropole.
Rappelons que le chef du Service agrono-
mique de l'Afrique Occidentale française., M.
YVES HENRY, s'est spécialisé depuis plusieurs
années dans l'étude du coton, qu'il a appris
h connaître en premier lieu aux Etats- Unis.
M. HENRI LECOMTE, notre savant collabo-
rateur, vient de s'embarquer à son tour pour
l'Egypte, envoyéen mission par le gouverne-
ment de l'Afrique Occidentale, pour étudier
le coton et l'arachide.
Ne quittons pas les colonies françaises
sans signaler le zèle très intelligent qu'ap-
porte à l'élucidation du problème notre
confrère quotidien « La Dépêche Coloniale »
qui a institué à cet effet une sorte d'enquête
permanente, des plus réussies.
M. RAYMOND COLRAT, le voyageur afri-
cain bien connu et l'un des rédacteurs les
plus écoutés de la « Dépêche », part prochai-
nement pour le Turkestan, afin d'étudier une
fois de plus les procédés qui ont permis au
gouvernement russe de faire prendre à la cul-
ture du coton, dans cette colonie centre-asia-
tique, le développement que l'on sait.
La « British Cotton-growing-Associa-
tion », qui a commencé avant l'Association
française, semble déjà entrer dans la phase
des résultats : M. MOREL, notre vaillant con-
frère du « West-African Mail », qui est l'or-
gane officiel de cette Association, nous écrit
qu'il est question, pour l'année prochaine, de
3o.ooo acres de coton rien qu'au Lagos.
D'autre part, le Département d'Agriculture
des Indes Occidentales Anglaises pousse
très activement à la reconstitution de la cul-
ture cotonnière aux Antilles ; il paraît que
cette année il y en aura déjà 4.000 acres.
Nous donnerons prochainement quelques
détails sur l'état d'avancement des Allemands
dans la même direction; nous nous en som-
mes déjà occupés dans de précédents no, de
ce Journal (1001, p. 189-, 1902, p. Ji 15,
p. i32,p. 265, etc.).
Les Portugais parlent toujours de ressus-
citer la culture du coton en Angola (v. « J.
d'A. T. » 1902, p. 57) mais i'l ne semble pas
qu'il y ait eu encore rien de fait.
Les Italiens, en Erythrée, ont commencé
quelques études préliminaires, qui ne sont
point sans intérêt; nous y reviend rons encore.
Notre collaborateur M. BALDRATI, a juste-
ment publié une note à ce sujet, dans le no t
d'un très sympathique petit Bulletin agricole
dont il vient de doter cette colonie.
PARTIE COflMERCmLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para. — La hausse que nous constations
il y a un mois, n'a fait que s'accentuer,
d'une façon lente, mais continue. Le Para
Fin du Bas-Amazone, disponible ou livrai-
son Septembre, vaut fr. 10,95, et le Haut-
Amazone, pour la même époque, est tenu
n,35. On a môme payé 11,45, à 1 i,5o pour
du Bolivieetdu caoutchouc vieux de 6 mois.
Cette hausse provient de la diminution des
stocks et de la demande persistante des
lions permettant d'en exploiter les parties
principales. M. ROUME a ajouté que l'Asso-
ciation cotonnière devait surtout s'attacher à
résoudre les questions d'installation de cen-
tres d'égrenage et de pressage, d'achat du
coton, en un mot ia partie commerciale ; les
études scientifiques constituant la tâche de
l'administration. Il a annoncé qu'il avait
l'iniention de parcourir, à son retour en
Afrique occidentale, la vallée du Niger et
d'apporter la plus grande attention à la ques-
tion cotonnièredans ces régions, afin d'orien-
ter les agents dans le sens des efforts de la
métropole.
Rappelons que le chef du Service agrono-
mique de l'Afrique Occidentale française., M.
YVES HENRY, s'est spécialisé depuis plusieurs
années dans l'étude du coton, qu'il a appris
h connaître en premier lieu aux Etats- Unis.
M. HENRI LECOMTE, notre savant collabo-
rateur, vient de s'embarquer à son tour pour
l'Egypte, envoyéen mission par le gouverne-
ment de l'Afrique Occidentale, pour étudier
le coton et l'arachide.
Ne quittons pas les colonies françaises
sans signaler le zèle très intelligent qu'ap-
porte à l'élucidation du problème notre
confrère quotidien « La Dépêche Coloniale »
qui a institué à cet effet une sorte d'enquête
permanente, des plus réussies.
M. RAYMOND COLRAT, le voyageur afri-
cain bien connu et l'un des rédacteurs les
plus écoutés de la « Dépêche », part prochai-
nement pour le Turkestan, afin d'étudier une
fois de plus les procédés qui ont permis au
gouvernement russe de faire prendre à la cul-
ture du coton, dans cette colonie centre-asia-
tique, le développement que l'on sait.
La « British Cotton-growing-Associa-
tion », qui a commencé avant l'Association
française, semble déjà entrer dans la phase
des résultats : M. MOREL, notre vaillant con-
frère du « West-African Mail », qui est l'or-
gane officiel de cette Association, nous écrit
qu'il est question, pour l'année prochaine, de
3o.ooo acres de coton rien qu'au Lagos.
D'autre part, le Département d'Agriculture
des Indes Occidentales Anglaises pousse
très activement à la reconstitution de la cul-
ture cotonnière aux Antilles ; il paraît que
cette année il y en aura déjà 4.000 acres.
Nous donnerons prochainement quelques
détails sur l'état d'avancement des Allemands
dans la même direction; nous nous en som-
mes déjà occupés dans de précédents no, de
ce Journal (1001, p. 189-, 1902, p. Ji 15,
p. i32,p. 265, etc.).
Les Portugais parlent toujours de ressus-
citer la culture du coton en Angola (v. « J.
d'A. T. » 1902, p. 57) mais i'l ne semble pas
qu'il y ait eu encore rien de fait.
Les Italiens, en Erythrée, ont commencé
quelques études préliminaires, qui ne sont
point sans intérêt; nous y reviend rons encore.
Notre collaborateur M. BALDRATI, a juste-
ment publié une note à ce sujet, dans le no t
d'un très sympathique petit Bulletin agricole
dont il vient de doter cette colonie.
PARTIE COflMERCmLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para. — La hausse que nous constations
il y a un mois, n'a fait que s'accentuer,
d'une façon lente, mais continue. Le Para
Fin du Bas-Amazone, disponible ou livrai-
son Septembre, vaut fr. 10,95, et le Haut-
Amazone, pour la même époque, est tenu
n,35. On a môme payé 11,45, à 1 i,5o pour
du Bolivieetdu caoutchouc vieux de 6 mois.
Cette hausse provient de la diminution des
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