Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1903 31 juillet 1903
Description : 1903/07/31 (A3,N25). 1903/07/31 (A3,N25).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437464g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 219
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§413-430, sur papier bleu: Etats-Unis en général, Californie, Floride, Jamaïque, Chili, Brésil, Erythrée, Tonkin, Tahiti. - Canne, Riz, Caoutchouc, Indigo, Quinquinas, Mûrier, Jute, Vanille, Bois, Palmiers en général, Cocotier, Arbres fruitiers divers, Citrus, Figuier, Cultures potagères. - Mal de Caderas
- FIGURES
214 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 25 JUILLET igo3
Avant communiqué une épreuve de la note qui
précède, à M. HOLLIER, le grand négociant en ba-
nanes, propriétaire d'importantes bananeries à
l'île Madère, nous avons reçu de lui un petit
mot où, sans entrer dans les détails, il se pro-
nonce, pour sa part, contre l'explication de
Mme D'ARGOLLO. En même temps, il nous faisait
parvenir cette réplique, très nette, de M. Roux,
le jeune colon dont le succès à Konakry a été
signalé dans notre no 24, à l'occasion du con-
cours de fruits tropicaux à l'Exposition d'Hor-
ticulture de Paris :
« M. HOLLIER m'a parlé de la question
que vous lui avez posée au sujet de la repro-
duction du bananier par œilletons :
« Je puis vous assurer avoir œilletonné
sur des souches n'ayant pas encore fructifié,
et avoir eu de beaux régimes des rejets ainsi
obtenus.
« J'ai vu maintes fois le même fait se pro-
duire au Jardin d'Essais de Konakry.
« Un exemple probant :
« Quand j'ai fait ma plantation, j'eus,
parmi les plants achetés, un certain nombre
de vieilles souches, que je mis sur couches
afin de faire produire rapidement à chacune
d'elles une dizaine de rejets. Ces rejets, âgés
d'un mois environ, ont été replantés et six
mois après m'ont donné des régimes; mais
avant même qu'ils aient fructifié, je leur
avais pris à eux-mêmes leurs rejets, qui
étaient à fruit à mon départ de Konakry,
c'est-à-dire, à leur tour, à six mois de plan-
tation. »
Exporte-t-on de la pulpe
et des noyaux d'Elseis ?
Lettres de MM. A. BRESCHIN et E. POISSON.
« Dans le numéro de juin de votre Jour-
nal, que je reçois par les soins de la Société
de Géographie, je trouve le résumé d'une
lettre par laquelle M. LE TESTU critique
certainesassertions émises par moi dans une
note sur VElœis guineensis.
« Mon travail concernant l'Afrique tropi-
cale entière, je n'avais pas à considérer telle
ou telle région en particulier mais bien l'en-
semble.
« M. LE TESTU soutient qu'on n'exporte
ni la pulpe, ni les noyaux du palmier à huile
du Dahomey! Sur ce point comme sur les
autres, je n'ai rien écrit que je ne puisse ap-
puyer du témoignage de personnalités aux-
quelles un long séjour en Afrique, autant
que leurs études et leurs fonctions, donnent
une autorité incontestable.
« Procédons par ordre, j'ai dit :
1° « UElœis ne produit qu'au bout de
cinq ans et son rendement varie de trois à
quatorze régimes par an. Il n'est pas be-
soin d'être grand clerc en agriculture pour
savoir qu'en général la production des ar-
bres ne commence pas toujours exactement
la même année et que le nombre de fruits
varie beaucoup, même pour des sujets semés
ou plantés simultanément;
« Pourquoi s'étonner que l'Elaeis offre ce
caractère si répandu ? Leprincipal était d'in-
diquer qu'il ne produisait pas avant cinq ans
et donnait un rendement fort variable.
« M. E. LAURENT, professeur à l'Institut
agricole de Gembloux, dit: « Il est rare que
l'indigène plante spontanément un arbre
qui ne rapportera que dans un temps éloi-
gné. Le palmier E lœis est dans ce cas et ne
produit qu'au bout de cinq années. » (Flore
de l'Etat Indépendant du Congo, in Guide à
l'Exposition de Bruxelles-Tervueren, p.382.
Bruxelles, 1897: imp. Vve Monnom.)
« Dans une autre source, je lis: « Le pal-
mier à huile produit, les bonnes années, de
12 à 14 régimes » (Notice stii- le Daliomey,
par J. FONSSAGRIVES, Administrateur des Co-
lonies, p. 353.– Paris, 1900: imp. Alcan-
Lévy).
20 « J'ai dit encore : La pulpe est mise de
côté pour être livrée aux factoreries qui
l'expédient en Europe où l'on extrait de son
poids 3o à 35 d'huile.
« M. LE TESTU conteste cette affirmation
et déclare qu'il n'a jamais eu connaissance
de cette pratique. Je cite encore mon auteur,
FONSSAGRIVES :
« Après avoir enlevé l'huile pour la sou-
mettre à l'action de la chaleur, on retire des
premiers récipients la pulpe que les indi-
gènes utilisent pour la cuisson de leurs ali-
ments. Sur la Côte d'or anglaise, on en expé-
die de grandes quantités en Europe où elles
Avant communiqué une épreuve de la note qui
précède, à M. HOLLIER, le grand négociant en ba-
nanes, propriétaire d'importantes bananeries à
l'île Madère, nous avons reçu de lui un petit
mot où, sans entrer dans les détails, il se pro-
nonce, pour sa part, contre l'explication de
Mme D'ARGOLLO. En même temps, il nous faisait
parvenir cette réplique, très nette, de M. Roux,
le jeune colon dont le succès à Konakry a été
signalé dans notre no 24, à l'occasion du con-
cours de fruits tropicaux à l'Exposition d'Hor-
ticulture de Paris :
« M. HOLLIER m'a parlé de la question
que vous lui avez posée au sujet de la repro-
duction du bananier par œilletons :
« Je puis vous assurer avoir œilletonné
sur des souches n'ayant pas encore fructifié,
et avoir eu de beaux régimes des rejets ainsi
obtenus.
« J'ai vu maintes fois le même fait se pro-
duire au Jardin d'Essais de Konakry.
« Un exemple probant :
« Quand j'ai fait ma plantation, j'eus,
parmi les plants achetés, un certain nombre
de vieilles souches, que je mis sur couches
afin de faire produire rapidement à chacune
d'elles une dizaine de rejets. Ces rejets, âgés
d'un mois environ, ont été replantés et six
mois après m'ont donné des régimes; mais
avant même qu'ils aient fructifié, je leur
avais pris à eux-mêmes leurs rejets, qui
étaient à fruit à mon départ de Konakry,
c'est-à-dire, à leur tour, à six mois de plan-
tation. »
Exporte-t-on de la pulpe
et des noyaux d'Elseis ?
Lettres de MM. A. BRESCHIN et E. POISSON.
« Dans le numéro de juin de votre Jour-
nal, que je reçois par les soins de la Société
de Géographie, je trouve le résumé d'une
lettre par laquelle M. LE TESTU critique
certainesassertions émises par moi dans une
note sur VElœis guineensis.
« Mon travail concernant l'Afrique tropi-
cale entière, je n'avais pas à considérer telle
ou telle région en particulier mais bien l'en-
semble.
« M. LE TESTU soutient qu'on n'exporte
ni la pulpe, ni les noyaux du palmier à huile
du Dahomey! Sur ce point comme sur les
autres, je n'ai rien écrit que je ne puisse ap-
puyer du témoignage de personnalités aux-
quelles un long séjour en Afrique, autant
que leurs études et leurs fonctions, donnent
une autorité incontestable.
« Procédons par ordre, j'ai dit :
1° « UElœis ne produit qu'au bout de
cinq ans et son rendement varie de trois à
quatorze régimes par an. Il n'est pas be-
soin d'être grand clerc en agriculture pour
savoir qu'en général la production des ar-
bres ne commence pas toujours exactement
la même année et que le nombre de fruits
varie beaucoup, même pour des sujets semés
ou plantés simultanément;
« Pourquoi s'étonner que l'Elaeis offre ce
caractère si répandu ? Leprincipal était d'in-
diquer qu'il ne produisait pas avant cinq ans
et donnait un rendement fort variable.
« M. E. LAURENT, professeur à l'Institut
agricole de Gembloux, dit: « Il est rare que
l'indigène plante spontanément un arbre
qui ne rapportera que dans un temps éloi-
gné. Le palmier E lœis est dans ce cas et ne
produit qu'au bout de cinq années. » (Flore
de l'Etat Indépendant du Congo, in Guide à
l'Exposition de Bruxelles-Tervueren, p.382.
Bruxelles, 1897: imp. Vve Monnom.)
« Dans une autre source, je lis: « Le pal-
mier à huile produit, les bonnes années, de
12 à 14 régimes » (Notice stii- le Daliomey,
par J. FONSSAGRIVES, Administrateur des Co-
lonies, p. 353.– Paris, 1900: imp. Alcan-
Lévy).
20 « J'ai dit encore : La pulpe est mise de
côté pour être livrée aux factoreries qui
l'expédient en Europe où l'on extrait de son
poids 3o à 35 d'huile.
« M. LE TESTU conteste cette affirmation
et déclare qu'il n'a jamais eu connaissance
de cette pratique. Je cite encore mon auteur,
FONSSAGRIVES :
« Après avoir enlevé l'huile pour la sou-
mettre à l'action de la chaleur, on retire des
premiers récipients la pulpe que les indi-
gènes utilisent pour la cuisson de leurs ali-
ments. Sur la Côte d'or anglaise, on en expé-
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