Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1903 31 juillet 1903
Description : 1903/07/31 (A3,N25). 1903/07/31 (A3,N25).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437464g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 216
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- .......... Page(s) .......... 217
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- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 219
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- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§413-430, sur papier bleu: Etats-Unis en général, Californie, Floride, Jamaïque, Chili, Brésil, Erythrée, Tonkin, Tahiti. - Canne, Riz, Caoutchouc, Indigo, Quinquinas, Mûrier, Jute, Vanille, Bois, Palmiers en général, Cocotier, Arbres fruitiers divers, Citrus, Figuier, Cultures potagères. - Mal de Caderas
- FIGURES
220 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 25 - JUILLET 1903
, Cocotier. La culture qui peut soutenir
.le mieux une grande production mondiale,
sans qu'il y ait à craindre d'encombrement
de marché, est celle du cocotier.
Ce bel arbre préfère, un sol salé ou sau-
mâtre, au bord de la mer où les autres
plantes réussissent peu ou pas du tout, et ses
produits défient la concurrence.
L'industrie peut un jour créer un. succé-
dané du caoutchouc ou de la gutta-percha;
elle ne remplacera pas de si tôt les matières
premières qui servent à l'alimentation.
Sucrerie de Canne
L'acide phosphorique comme décolorant.
Lettre de M. P. DE SORNAY
- J'ai eu, cette année, l'occasion d'utiliser
l'acide phosphorique comme décolorant. La
qualité du sucre s'en est trouvée sensible-
ment améliorée; mais je ne crois pas que
l'on puisse en user sur une grande échelle.
Lapremièreraison estque son prixde revient
serait dix fois plus cher que celui de l'acide
sulfureux que nous employons surtout pour
la décoloration. La seconde raison découle
de l'encrassement des appareils à évaporer,
qui s'incrustent rapidement avec l'acide
phosphorique.
En dernier lieu, j'ai pu remarquer qu'une
trop forte dose de cet acide nuisait aux ren-
dements des bas jets.
P. DE SORNAY
Ile Maurice, 25 mars igo3.
Fabriques de farine de banane, à Cuba.
Lettre de M. ALBERTO PEDROSO.
Dans un article très remarqué, publié dans
notre n° 24, sous le titre Alcool de bananes,
M. H. NEUVILLE a cité incidemment, et en
faisant toutes ses réserves, une information
de notre confrère « Tea, Coffee and Sugar »,
annonçant la création prochaine, à Cuba,
d'une usine qui fabriquerait du sucre de
banane, à raison de 1.000 barils par jour.
M. ALBERTO PEDROSO nous écrit pour dire
qu'il partage le scepticisme de M. NEULILLE
au sujet de cette information.
Ce qu'il nous apprend sur les fabriques de
farine, est d'un haut intérêt: la question
industrielle de la farine de banane est, en
effet, des plus controversées ; nos abonnés
ont pu s'en rendre compte par les dossiers
très nourris que nous avons publiés à ce
sujet dans les nos 4, 5, 7 et 15 du « J. d'A.T. »
Nous serons très obligés pour les renseigne-
ments plus détaillés que nos lecteurs à Cuba
voudraient nous communiquer sur ces deux
usines de farine de banane. N. D. L. R.
*
* *
Voici la lettre de M. PEDROSO : « J'ai lu, à
la page 166 du n° 24, l'histoire de la fabrique
de sucre de banane; je dois vous dire que
dans les journaux de Cuba, il n'y a jamais
rien eu à ce sujet. Le sucre de canne, centri-
fugé, polarisation 96 degrés, se vend d'ail-
leurs 13 réaux les 100 livres, soit 8 francs
12 centimes le quintal ; je doute fort que le
sucre de bananes puisse se vendre « 40 à
60 meilleur marché ». J'ajoute que par la
description qu'on en fait, il ne paraît pas
supérieur au sucre de canne second jet, que
nous appelons à Cuba « azucar de miel » ;
or ce sucre là qui polarise encore 85 se
vend pour ainsi dire pour rien: moins d'un
sou la li vre.
« Il paraît, d'autre part, impossible qu'une
fabrique puisse faire par jour 1.000 barils
de ce sucre : il n'y a qu'un nombre très
limité de sucreries de canne qui fassent
1.000 sacs par jour; et l'extraction du sucre
de la canne, ainsi que la manipulation de
cette dernière, paraissent beaucoup plus
facile que pour la banane.
« Peut-être y a-t-il eu erreur de votre con-
frère américain, et s'agit-il simplement d'une
fabrique de farine de banane : Il y en a déjà
deux dans l'île de Cuba; la plus importante
est celle de Cruzellas, dont la farine, nom-
mée « bananina », se vend assez bien. Cette
farine, dont j'ai vu des échantillons, a le
défaut de n'être pas très blanche, mais son
goût est agréable, et c'est un aliment sain. »
Le rapport de M. Vizzavona sur la
- canne à sucre aux îles Hawaï.
Dans notre n° 24, nous avons publié,
d'après le « Moniteur officiel du Commerce »,
, Cocotier. La culture qui peut soutenir
.le mieux une grande production mondiale,
sans qu'il y ait à craindre d'encombrement
de marché, est celle du cocotier.
Ce bel arbre préfère, un sol salé ou sau-
mâtre, au bord de la mer où les autres
plantes réussissent peu ou pas du tout, et ses
produits défient la concurrence.
L'industrie peut un jour créer un. succé-
dané du caoutchouc ou de la gutta-percha;
elle ne remplacera pas de si tôt les matières
premières qui servent à l'alimentation.
Sucrerie de Canne
L'acide phosphorique comme décolorant.
Lettre de M. P. DE SORNAY
- J'ai eu, cette année, l'occasion d'utiliser
l'acide phosphorique comme décolorant. La
qualité du sucre s'en est trouvée sensible-
ment améliorée; mais je ne crois pas que
l'on puisse en user sur une grande échelle.
Lapremièreraison estque son prixde revient
serait dix fois plus cher que celui de l'acide
sulfureux que nous employons surtout pour
la décoloration. La seconde raison découle
de l'encrassement des appareils à évaporer,
qui s'incrustent rapidement avec l'acide
phosphorique.
En dernier lieu, j'ai pu remarquer qu'une
trop forte dose de cet acide nuisait aux ren-
dements des bas jets.
P. DE SORNAY
Ile Maurice, 25 mars igo3.
Fabriques de farine de banane, à Cuba.
Lettre de M. ALBERTO PEDROSO.
Dans un article très remarqué, publié dans
notre n° 24, sous le titre Alcool de bananes,
M. H. NEUVILLE a cité incidemment, et en
faisant toutes ses réserves, une information
de notre confrère « Tea, Coffee and Sugar »,
annonçant la création prochaine, à Cuba,
d'une usine qui fabriquerait du sucre de
banane, à raison de 1.000 barils par jour.
M. ALBERTO PEDROSO nous écrit pour dire
qu'il partage le scepticisme de M. NEULILLE
au sujet de cette information.
Ce qu'il nous apprend sur les fabriques de
farine, est d'un haut intérêt: la question
industrielle de la farine de banane est, en
effet, des plus controversées ; nos abonnés
ont pu s'en rendre compte par les dossiers
très nourris que nous avons publiés à ce
sujet dans les nos 4, 5, 7 et 15 du « J. d'A.T. »
Nous serons très obligés pour les renseigne-
ments plus détaillés que nos lecteurs à Cuba
voudraient nous communiquer sur ces deux
usines de farine de banane. N. D. L. R.
*
* *
Voici la lettre de M. PEDROSO : « J'ai lu, à
la page 166 du n° 24, l'histoire de la fabrique
de sucre de banane; je dois vous dire que
dans les journaux de Cuba, il n'y a jamais
rien eu à ce sujet. Le sucre de canne, centri-
fugé, polarisation 96 degrés, se vend d'ail-
leurs 13 réaux les 100 livres, soit 8 francs
12 centimes le quintal ; je doute fort que le
sucre de bananes puisse se vendre « 40 à
60 meilleur marché ». J'ajoute que par la
description qu'on en fait, il ne paraît pas
supérieur au sucre de canne second jet, que
nous appelons à Cuba « azucar de miel » ;
or ce sucre là qui polarise encore 85 se
vend pour ainsi dire pour rien: moins d'un
sou la li vre.
« Il paraît, d'autre part, impossible qu'une
fabrique puisse faire par jour 1.000 barils
de ce sucre : il n'y a qu'un nombre très
limité de sucreries de canne qui fassent
1.000 sacs par jour; et l'extraction du sucre
de la canne, ainsi que la manipulation de
cette dernière, paraissent beaucoup plus
facile que pour la banane.
« Peut-être y a-t-il eu erreur de votre con-
frère américain, et s'agit-il simplement d'une
fabrique de farine de banane : Il y en a déjà
deux dans l'île de Cuba; la plus importante
est celle de Cruzellas, dont la farine, nom-
mée « bananina », se vend assez bien. Cette
farine, dont j'ai vu des échantillons, a le
défaut de n'être pas très blanche, mais son
goût est agréable, et c'est un aliment sain. »
Le rapport de M. Vizzavona sur la
- canne à sucre aux îles Hawaï.
Dans notre n° 24, nous avons publié,
d'après le « Moniteur officiel du Commerce »,
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