Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
N° 22 — AVRIL 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 115
MM. MAGNAN FRÈRES vendent leur pro-
duit sous le nom de .« Cocose ».
Les principaux marchés extérieurs de
beurre de coco de Marseille sont : l'Inde,
l'Angleterre, la Norvège, la Suède, le Dane-
mark. Il est vendu en boîtes de fer blanc et
n'a en somme point de goût. Les fabricants
ignorent si leur marchandise est employée
telle que, ou si elle sert à sophistiquer le
beurre de vache ou d'autres graisses. Cepen-
dant le produit est certainement assez bon
.pour être consommé tel quel (1). L'une
des personnes interrogée par Mr. SKINNER
lui a soutenu que la sophistication du beurre
de vache par le beurre de coco était-maté-
riellement irréalisable; il ne serait pas sans
intérêt d'être fixé à cet égard.
Une chose est sûre, c'est que lesfabricants
cherchent à faire accepter le beurre de coco
pour lui-même : ils font tout ce qu'ils peu-
vent pour faire connaître leurs marques, et
dans leurs nombreuses annonces ils présen-
tent leurs produits comme étant tiré du co-
prah.
Il y a à Marseille bien des curieux qui
voudraient connaître les secrets de fabrica-
tion du beurre de coco; il paraît même
qu'on en a déjà offert 300.00Q francs; mais
on n'a pas abouti. Il paraît qu'une machi-
nerie fort coûteuse est nécessaire. MM. MA-
GNAN FRÈRES auraient dépensé trois années et
beaucoup d'argent, avant d'avoirappris à fa-
briquer une bonne marchandise. Ils affir-
ment d'ailleurs ignorer totalement si leur
procédé est identique ou non avec celui de
MM. ROCCA, TASSY & DE Roux.
L'huile de coco brute est comme tout le
monde sait, solide à la température ordinaire
d'Europe, puisqu'elle fond seulement à
200 C. (2) Elle rancit vite. Le problème du
raffinage consiste à blanchir l'huile, à en
éliminer les acides gras libres, cause de la
rancidité; enfin, à élever la température du
point de fusion. Quant au blahchissage, M.
SKINER assure qu'il est obtenu par l'emploi
(1) Nocs nous en sommes assurés personnellement.
N. D. L. R.
(2) M. le consul SKINER la décrit comme rouge tirant
sur le jaune; n'aurait-il pas confondu avec l'huile de
palme (huile d'E/æis guineensis) ? — N. D. 1.. R.
de terre à foulon (sorte d'argile, bien connue
des industriels) qui, étant ajoutée dans
l'huile de coco, en absorberait les matières
colorantes et les entraînerait avec elle en se
redéposant. Les manufactures anglaise au-
raient eu connaissance, dernièrement, de ce
procédé de blanchissage et l'aurait adopté.
200 kg. de coprah soumis à la pression à
des températures élevées progressivement,
fournissent les quantités d'huile que voici :
à 14-15° C 42 kg.
» 1 8- 1 90 C. 7 »
» 24-25° C. 10 »
» 29-30° C. 14 »
» 40-450 C. 45 »
Donc au total, 118 kg. d'huile et 77 kg.
de tourteau. Il y a, comme on voit, 5 kg. de
perte.
Les fabricants d'huile de coco suivent-ils
quelques règles, spéciales au moment de
l'extraction de l'huile, matière première de
leur industrie? Ce serait un point à étudier.
On peut imaginer qu'ils ne mélangent point
les produits des pressions successives, les
premiers donnant toujours l'huile la meil-
leure. M. SKINNER n'admet d'ailleurs guère,
qu'on fasse cinq pressions différentes à au-
tant de températures différentes ; une
pareille minutie lui semble imcompatible
avec les conditions d'une grande industrie( i).
Le petit tableau suivant donne une
idée du rapport des prix, qui existait à
Marseille, pour livraison septembre-octobre
1902, entre les différents produits de la noix
de coco, Coco Marseille, en fûts, cote aux
100 kg.
Végétaline. 89 fr.
Cocose. 87 *
Cochin neutre. 77 »
Cochin neige 74 »
Qualité Ceylan., 71 »
Qual.ord., p.savonnerie 70 »
*
* *
L'usinc de Singapore appartient à un
industriel allemand, du nom de MUHLING
(1) Nous ne sommes pas de cet avis; qui a lu l'A,'a-;-
chide de M. FLEURY, avouera que les très belles hui-
les comestibles de cette origine sont obtenuef; par des
procédés très précis et très délicats ; encore l'auteur
s'cst-il bien gardé de divulguer les détails qui assu-
rent LE succès de l'usine qu'il dirige. - N. DE LA -R.
MM. MAGNAN FRÈRES vendent leur pro-
duit sous le nom de .« Cocose ».
Les principaux marchés extérieurs de
beurre de coco de Marseille sont : l'Inde,
l'Angleterre, la Norvège, la Suède, le Dane-
mark. Il est vendu en boîtes de fer blanc et
n'a en somme point de goût. Les fabricants
ignorent si leur marchandise est employée
telle que, ou si elle sert à sophistiquer le
beurre de vache ou d'autres graisses. Cepen-
dant le produit est certainement assez bon
.pour être consommé tel quel (1). L'une
des personnes interrogée par Mr. SKINNER
lui a soutenu que la sophistication du beurre
de vache par le beurre de coco était-maté-
riellement irréalisable; il ne serait pas sans
intérêt d'être fixé à cet égard.
Une chose est sûre, c'est que lesfabricants
cherchent à faire accepter le beurre de coco
pour lui-même : ils font tout ce qu'ils peu-
vent pour faire connaître leurs marques, et
dans leurs nombreuses annonces ils présen-
tent leurs produits comme étant tiré du co-
prah.
Il y a à Marseille bien des curieux qui
voudraient connaître les secrets de fabrica-
tion du beurre de coco; il paraît même
qu'on en a déjà offert 300.00Q francs; mais
on n'a pas abouti. Il paraît qu'une machi-
nerie fort coûteuse est nécessaire. MM. MA-
GNAN FRÈRES auraient dépensé trois années et
beaucoup d'argent, avant d'avoirappris à fa-
briquer une bonne marchandise. Ils affir-
ment d'ailleurs ignorer totalement si leur
procédé est identique ou non avec celui de
MM. ROCCA, TASSY & DE Roux.
L'huile de coco brute est comme tout le
monde sait, solide à la température ordinaire
d'Europe, puisqu'elle fond seulement à
200 C. (2) Elle rancit vite. Le problème du
raffinage consiste à blanchir l'huile, à en
éliminer les acides gras libres, cause de la
rancidité; enfin, à élever la température du
point de fusion. Quant au blahchissage, M.
SKINER assure qu'il est obtenu par l'emploi
(1) Nocs nous en sommes assurés personnellement.
N. D. L. R.
(2) M. le consul SKINER la décrit comme rouge tirant
sur le jaune; n'aurait-il pas confondu avec l'huile de
palme (huile d'E/æis guineensis) ? — N. D. 1.. R.
de terre à foulon (sorte d'argile, bien connue
des industriels) qui, étant ajoutée dans
l'huile de coco, en absorberait les matières
colorantes et les entraînerait avec elle en se
redéposant. Les manufactures anglaise au-
raient eu connaissance, dernièrement, de ce
procédé de blanchissage et l'aurait adopté.
200 kg. de coprah soumis à la pression à
des températures élevées progressivement,
fournissent les quantités d'huile que voici :
à 14-15° C 42 kg.
» 1 8- 1 90 C. 7 »
» 24-25° C. 10 »
» 29-30° C. 14 »
» 40-450 C. 45 »
Donc au total, 118 kg. d'huile et 77 kg.
de tourteau. Il y a, comme on voit, 5 kg. de
perte.
Les fabricants d'huile de coco suivent-ils
quelques règles, spéciales au moment de
l'extraction de l'huile, matière première de
leur industrie? Ce serait un point à étudier.
On peut imaginer qu'ils ne mélangent point
les produits des pressions successives, les
premiers donnant toujours l'huile la meil-
leure. M. SKINNER n'admet d'ailleurs guère,
qu'on fasse cinq pressions différentes à au-
tant de températures différentes ; une
pareille minutie lui semble imcompatible
avec les conditions d'une grande industrie( i).
Le petit tableau suivant donne une
idée du rapport des prix, qui existait à
Marseille, pour livraison septembre-octobre
1902, entre les différents produits de la noix
de coco, Coco Marseille, en fûts, cote aux
100 kg.
Végétaline. 89 fr.
Cocose. 87 *
Cochin neutre. 77 »
Cochin neige 74 »
Qualité Ceylan., 71 »
Qual.ord., p.savonnerie 70 »
*
* *
L'usinc de Singapore appartient à un
industriel allemand, du nom de MUHLING
(1) Nous ne sommes pas de cet avis; qui a lu l'A,'a-;-
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les comestibles de cette origine sont obtenuef; par des
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