Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
NO 21 MARS 190? JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 89
Les Allemands, de leurcôté, ont fondé une
société au capital de 750.000 marks, pour
pousser la culture du coton dans leurs colo-
nies, et leurs premiers efforts se sont portés
vers le Togo (1).
Il est temps pour la France d'entrer dans
la même voie. Elle a d'autant plus de raisons
de le faire que, si elle possède des territoires
voisins de ceux sur lesquels l'Angleterre et
l'Allemagne ont jeté leur dévolu, elle en a
d'autres comme le Soudan, particulière-
ment propice à la culture du coton dans la
partie du Niger où va aboutir très prochai-
nement la ligne de chemin de fer du Séné-
gal au Niger. Cette contrée où le coton
pousse à l'état sauvage, et est même cultivé
par les indigènes, est destinée à devenir un
centre cotonnier important; les voies de
communication par le Niger, le chemin de
fer et le fleuve Sénégal se complètent et sont
l'objet de l'attention toute particulière du
nouveau gouverneur général.
Mais si le Soudan semble, parmi les colo-
nies françaises, celle qui offre le plus de
probabilités de réussite,d'autres telles que la
Guinée, la Côte d'Ivoire, le Dahomey, Ma-
dagascar, devront être également le but d'é-
tudes.
Et le Comité conclut par cette invitation :
« Nous pensons inutile d'insister plus
longuement sur tous les avantages de l'œu-
vre que nous préconisons, mais pour arriver
à un résultat, il faut de l'argent, et plus il en
sera mis à la disposition de l'Association, plus
elle pourra multiplier ses essais et ses sub-
ventions, plus il y aura par conséquent de
réussite prompte. Nous prions donc tous
ceux que la question intéresse de vouloir
bien se joindre à nous et de nous apporter le
plus grand concours possible, tant au point
de vue moral et de la propagande qu'à celui
des souscriptions. »
L'Association cotonnière coloniale a pour
but l'étude et le développement de la culture
du coton dans les colonies françaises, sous
(1) Nous en avons parlé longuement dans nos n°' 6
et 10. Depuis, les Allemands ont abordé dans le
même but, leur colonie de la côte orientale. Enfin,
ils font des efforts du côté de l'Asie Mineure.
N. D. L. R.
toutes ses formes. Elle favorisera l'achat et
l'emploi par l'industrie française du coton
récolté dans ces colonies.
L'Association exercera son action princi-
palement par des enquêtes et des missions,
des réunions et des conférences, la voie de
la presse et la publication de livres ou de
brochures, l'envoi de délégations aux pou-
voirs publics et aux administrations pour
assurer le triomphe des solutions les plus
conformes au développement de l'œuvre et
aux intérêts français. Elle pourra également
subventionner des essais de culture dans nos
colonies; tenter elle-même des expériences ;
provoquer l'envoi du coton colonial en
France. En un mot, rechercher tous les
moyens qui lui paraîtront les plus propices
pour mettre en valeur le programme qu'elle
s'est tracé.
L'Enseignement colonial du Muséum.
La direction du Muséum d'Histoire Natu-
relle de Paris a affiché, dans les derniers
jours de février, le programme détaillé de
son enseignement colonial, dont nousavions
fait prévoir la création, dans notre n° 19
(p. 23). Le texte nous est parvenu trop tard
pour le n° 20; ce n'est donc plus la peine
d'insister sur les leçons portées au pro-
gramme du mois de mars, nous nous bor-
nerons à les énumérer très brièvement :
MM. COSTANTIN (Caoutchouc, Canne à
sucre. Moisissures industrielles. Fécules,
Caféier). — GLEY (Coca, Cola). — OUSTALET
(Oiseaux, Mammifères). — LECOMTE (3 1 mars
à 10 h. du matin, 57. rue Cuvier : Textiles).
Mais il y aura des leçons encore en avril
et en mai. Comme pour le mois de mars,
nous signalons ici uniquement celles qui
ont rapport aux industries agricoles des colo-
nies :
MM. COSTANTIN (22 avril : Fruits. —
29 avril : Thé, Vanille). — LECOMTE (23 avril :
Textiles. — 3o avril, 7 et 14 mai : Bois). —
BOUVIER (25 avril, et 8 mai : Arthropodes
utiles en général, Arthropodes séricigènes).
— BUREAU (4 et 14 mai : Palmiers. — 18 mai
Quinquinas). — DÉSIRf: BOIS (à son retour
de Java, le 16 mai : Exposition d'Hanoï. —
Les Allemands, de leurcôté, ont fondé une
société au capital de 750.000 marks, pour
pousser la culture du coton dans leurs colo-
nies, et leurs premiers efforts se sont portés
vers le Togo (1).
Il est temps pour la France d'entrer dans
la même voie. Elle a d'autant plus de raisons
de le faire que, si elle possède des territoires
voisins de ceux sur lesquels l'Angleterre et
l'Allemagne ont jeté leur dévolu, elle en a
d'autres comme le Soudan, particulière-
ment propice à la culture du coton dans la
partie du Niger où va aboutir très prochai-
nement la ligne de chemin de fer du Séné-
gal au Niger. Cette contrée où le coton
pousse à l'état sauvage, et est même cultivé
par les indigènes, est destinée à devenir un
centre cotonnier important; les voies de
communication par le Niger, le chemin de
fer et le fleuve Sénégal se complètent et sont
l'objet de l'attention toute particulière du
nouveau gouverneur général.
Mais si le Soudan semble, parmi les colo-
nies françaises, celle qui offre le plus de
probabilités de réussite,d'autres telles que la
Guinée, la Côte d'Ivoire, le Dahomey, Ma-
dagascar, devront être également le but d'é-
tudes.
Et le Comité conclut par cette invitation :
« Nous pensons inutile d'insister plus
longuement sur tous les avantages de l'œu-
vre que nous préconisons, mais pour arriver
à un résultat, il faut de l'argent, et plus il en
sera mis à la disposition de l'Association, plus
elle pourra multiplier ses essais et ses sub-
ventions, plus il y aura par conséquent de
réussite prompte. Nous prions donc tous
ceux que la question intéresse de vouloir
bien se joindre à nous et de nous apporter le
plus grand concours possible, tant au point
de vue moral et de la propagande qu'à celui
des souscriptions. »
L'Association cotonnière coloniale a pour
but l'étude et le développement de la culture
du coton dans les colonies françaises, sous
(1) Nous en avons parlé longuement dans nos n°' 6
et 10. Depuis, les Allemands ont abordé dans le
même but, leur colonie de la côte orientale. Enfin,
ils font des efforts du côté de l'Asie Mineure.
N. D. L. R.
toutes ses formes. Elle favorisera l'achat et
l'emploi par l'industrie française du coton
récolté dans ces colonies.
L'Association exercera son action princi-
palement par des enquêtes et des missions,
des réunions et des conférences, la voie de
la presse et la publication de livres ou de
brochures, l'envoi de délégations aux pou-
voirs publics et aux administrations pour
assurer le triomphe des solutions les plus
conformes au développement de l'œuvre et
aux intérêts français. Elle pourra également
subventionner des essais de culture dans nos
colonies; tenter elle-même des expériences ;
provoquer l'envoi du coton colonial en
France. En un mot, rechercher tous les
moyens qui lui paraîtront les plus propices
pour mettre en valeur le programme qu'elle
s'est tracé.
L'Enseignement colonial du Muséum.
La direction du Muséum d'Histoire Natu-
relle de Paris a affiché, dans les derniers
jours de février, le programme détaillé de
son enseignement colonial, dont nousavions
fait prévoir la création, dans notre n° 19
(p. 23). Le texte nous est parvenu trop tard
pour le n° 20; ce n'est donc plus la peine
d'insister sur les leçons portées au pro-
gramme du mois de mars, nous nous bor-
nerons à les énumérer très brièvement :
MM. COSTANTIN (Caoutchouc, Canne à
sucre. Moisissures industrielles. Fécules,
Caféier). — GLEY (Coca, Cola). — OUSTALET
(Oiseaux, Mammifères). — LECOMTE (3 1 mars
à 10 h. du matin, 57. rue Cuvier : Textiles).
Mais il y aura des leçons encore en avril
et en mai. Comme pour le mois de mars,
nous signalons ici uniquement celles qui
ont rapport aux industries agricoles des colo-
nies :
MM. COSTANTIN (22 avril : Fruits. —
29 avril : Thé, Vanille). — LECOMTE (23 avril :
Textiles. — 3o avril, 7 et 14 mai : Bois). —
BOUVIER (25 avril, et 8 mai : Arthropodes
utiles en général, Arthropodes séricigènes).
— BUREAU (4 et 14 mai : Palmiers. — 18 mai
Quinquinas). — DÉSIRf: BOIS (à son retour
de Java, le 16 mai : Exposition d'Hanoï. —
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