Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1903 28 février 1903
Description : 1903/02/28 (A3,N20). 1903/02/28 (A3,N20).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374595
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- .......... Page(s) .......... 35
- .......... Page(s) .......... 38
- .......... Page(s) .......... 40
- H. DULIEN: Le manioc en grande culture (Organisation, etc., aux Antilles. - Plantation et entretien).......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 46
- F. MAIN: Une nouvelle méthode de préparation du café (Le procédé VAN GEUNS).
- H. E. LOW: Lettre du Nicaragua (Café. Castilloa. - Gingembre. - Curcuma. Sisal et Arrowroot. - Citrate de chaux. Luffa. - Pomme de terre)
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 311-337. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 46
64 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE. No 20 — FÉv. igo3
faire deux récoltes par an. Dans la région du
Vinh-Yur et de Tuyen-Quang, l'inondation
est à craindre, mais il est bon de dire que les
crues de la Rivière Claire et du Fleuve rouge
sont très irrégulières et que les mêmes
endroits sont rarement inondés deux années
de suite. Le limon déposé par les eaux du
Fleuve est le meilleur engrais ; de là, la
richesse culturaledu Delta.
L'Annamite, très indolent de caractère, ne
cherche par lui-même à apporter aucune
modification aux usages habituels, il n'est
pas chercheur, n'a pas d'initiative person-
nelle; mais il a par contre un esprit d'assi-
milation admirable. Aussi est-on arrivé à
dresser d'excellents ouvriers, et en ce qui
concerne la manipulation des tabacs on ne
pouvait espérer de meilleurs résultats.
Dans un avenir prochain, le tabac d'Indo-
Chine aura sa place sur les premiers marchés
du monde, et de ce fait seront récompensés
les efforts de ceux qui n'ont pas craint de
commencer cette culture à leurs risques et
périls.
Le cacaoyer à Mayumba.
M. E. DU VIVIER DE STREEL donne, dans la « Dé-
pêche Coloniale» du 20 nov. 1902, d'utiles détails
sur la culture du cacao [elle que la pratique à
Mayumba (Congo français) notre abonné M. A.
VERGNES (i). L'article auquel il se réfère, avait paru
le I4 novembre ; en effet, la lettre est datée du i5 :
« Pour compléter l'intéressant article que
vous avez publié hier, dans la « Dépêche Co-
loniale », permettez-moi de vous fournir
quelques rsnseignements qui permettent de
penser que les chiffres publiés par votre col-
laborateur, concernant les plantations de
cacaoyers faites au Congo, sont très sensi-
blement inférieurs à la réalité.
« Lesdeux plantations dont il est question
dans l'article sont, en effet, avec celles de la
maison hollandaise, les plus anciennes qui
y existent, mais elles ne sont pas les seules.
« M. AUGUSTE VERGNES, directeur général
de la « Compagnie française du Congo oc-
cidental » a créé à Mayumba une plantation
de cacaoyers, qui par son importance, sinon
(1) Rappelons que M. VKRGNES nous a donné, en
avril 1902, une note sur l'emploi du papayer comme
poptc-om bre. - N. DE LA RÉD.
par son âge, mérite de figurer au premier
rang parmi celles que vous citez.
« Depuis 1899, en effet, M. VERGNES a
planté 220.000 pieds de cacaoyers. Tous
n'ont pas prospéré. Les plantations faites en
1900 et 1901 ont péri, et il ne reste plus en
ce moment à Mayumba que 100.000 pieds
debout. C'est encore considérable, par rap-
port au chiffre de 200.000 pieds que cite votre
collaborateur pour la production totale de
notre colonie.
« Les pertes éprouvées par la « Compagnie
française du Congo occidental » ne sont pas
imputables à la nature du sol qui, au con-
traire, est éminement favorable aux ca-
caoyers ; elles résultent de la sécheresse ex-
ceptionnelle qui s'est produite pendant les
années 1900-1 901. Elle ont démontré - et
cette expérience est très utile à signaler aux
futurs planteurs — que la transplantation
était dangereuse au Congo, et qu'il y avait
intérêt à procéder par semis directs.
« En effet, si, quand on transplante les
pieds en pépinière dans les terrains où ils
doivent grandir, on n'est pas favorisé par les
pluies abondantes, la plante ne s'alimente
pas et périt au bout de quelques mois. M. VER-
GNES en a fait l'expérience décisive. Au con-
traire, les cacaoyers qui n'ont pas eu à souf-
frir de la sécheresse, au début de leur déve-
loppement, sont à l'heure actuelle en pleine
prospérité, dans les plantations de Mayumba.
J'ai pu voir, moi-même, des arbres de deux
ans portant cinq ou six fruits, et la « Com-
pagnie française du Congo occidental »
compte, dès l'an prochain, faire pour 25.000
pieds une première récolte qui couvrira ses
frais annuels.
« On ne saurait trop engager les colons
français à développer au Congo les planta-
tions de cacaoyers. De l'avis de tousceuxqui
connaissent cette colonie et qui ont pu étu-
dier la production du cacao dans les divers
pays du monde, le Congo peut figurer parmi
les plus favorables a sa culture. Les Alle-
mands sont fort satisfaits des résultats obte-
nus par euxau Cameroun, etcependant nous
savons de source sûre que les territoires du
Congo Français sont supérieurs à ceux du
Cameroun pour la culture du cacaoyer. »
Nouv. IMD. Ed. LASNIER. Direct. 3, rueSt-I azare paris.
Le Gérant : E. BOIVIN.
faire deux récoltes par an. Dans la région du
Vinh-Yur et de Tuyen-Quang, l'inondation
est à craindre, mais il est bon de dire que les
crues de la Rivière Claire et du Fleuve rouge
sont très irrégulières et que les mêmes
endroits sont rarement inondés deux années
de suite. Le limon déposé par les eaux du
Fleuve est le meilleur engrais ; de là, la
richesse culturaledu Delta.
L'Annamite, très indolent de caractère, ne
cherche par lui-même à apporter aucune
modification aux usages habituels, il n'est
pas chercheur, n'a pas d'initiative person-
nelle; mais il a par contre un esprit d'assi-
milation admirable. Aussi est-on arrivé à
dresser d'excellents ouvriers, et en ce qui
concerne la manipulation des tabacs on ne
pouvait espérer de meilleurs résultats.
Dans un avenir prochain, le tabac d'Indo-
Chine aura sa place sur les premiers marchés
du monde, et de ce fait seront récompensés
les efforts de ceux qui n'ont pas craint de
commencer cette culture à leurs risques et
périls.
Le cacaoyer à Mayumba.
M. E. DU VIVIER DE STREEL donne, dans la « Dé-
pêche Coloniale» du 20 nov. 1902, d'utiles détails
sur la culture du cacao [elle que la pratique à
Mayumba (Congo français) notre abonné M. A.
VERGNES (i). L'article auquel il se réfère, avait paru
le I4 novembre ; en effet, la lettre est datée du i5 :
« Pour compléter l'intéressant article que
vous avez publié hier, dans la « Dépêche Co-
loniale », permettez-moi de vous fournir
quelques rsnseignements qui permettent de
penser que les chiffres publiés par votre col-
laborateur, concernant les plantations de
cacaoyers faites au Congo, sont très sensi-
blement inférieurs à la réalité.
« Lesdeux plantations dont il est question
dans l'article sont, en effet, avec celles de la
maison hollandaise, les plus anciennes qui
y existent, mais elles ne sont pas les seules.
« M. AUGUSTE VERGNES, directeur général
de la « Compagnie française du Congo oc-
cidental » a créé à Mayumba une plantation
de cacaoyers, qui par son importance, sinon
(1) Rappelons que M. VKRGNES nous a donné, en
avril 1902, une note sur l'emploi du papayer comme
poptc-om bre. - N. DE LA RÉD.
par son âge, mérite de figurer au premier
rang parmi celles que vous citez.
« Depuis 1899, en effet, M. VERGNES a
planté 220.000 pieds de cacaoyers. Tous
n'ont pas prospéré. Les plantations faites en
1900 et 1901 ont péri, et il ne reste plus en
ce moment à Mayumba que 100.000 pieds
debout. C'est encore considérable, par rap-
port au chiffre de 200.000 pieds que cite votre
collaborateur pour la production totale de
notre colonie.
« Les pertes éprouvées par la « Compagnie
française du Congo occidental » ne sont pas
imputables à la nature du sol qui, au con-
traire, est éminement favorable aux ca-
caoyers ; elles résultent de la sécheresse ex-
ceptionnelle qui s'est produite pendant les
années 1900-1 901. Elle ont démontré - et
cette expérience est très utile à signaler aux
futurs planteurs — que la transplantation
était dangereuse au Congo, et qu'il y avait
intérêt à procéder par semis directs.
« En effet, si, quand on transplante les
pieds en pépinière dans les terrains où ils
doivent grandir, on n'est pas favorisé par les
pluies abondantes, la plante ne s'alimente
pas et périt au bout de quelques mois. M. VER-
GNES en a fait l'expérience décisive. Au con-
traire, les cacaoyers qui n'ont pas eu à souf-
frir de la sécheresse, au début de leur déve-
loppement, sont à l'heure actuelle en pleine
prospérité, dans les plantations de Mayumba.
J'ai pu voir, moi-même, des arbres de deux
ans portant cinq ou six fruits, et la « Com-
pagnie française du Congo occidental »
compte, dès l'an prochain, faire pour 25.000
pieds une première récolte qui couvrira ses
frais annuels.
« On ne saurait trop engager les colons
français à développer au Congo les planta-
tions de cacaoyers. De l'avis de tousceuxqui
connaissent cette colonie et qui ont pu étu-
dier la production du cacao dans les divers
pays du monde, le Congo peut figurer parmi
les plus favorables a sa culture. Les Alle-
mands sont fort satisfaits des résultats obte-
nus par euxau Cameroun, etcependant nous
savons de source sûre que les territoires du
Congo Français sont supérieurs à ceux du
Cameroun pour la culture du cacaoyer. »
Nouv. IMD. Ed. LASNIER. Direct. 3, rueSt-I azare paris.
Le Gérant : E. BOIVIN.
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