Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières1
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
N" 19 — JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 17
le coprah ; celui-ci est soumis à divers pro-
cédésde raffinage, qui en éliminent les acides
libres, etc. Dans les dernières phases de la
fabrication, le produit ressemble à du beurre
ordinaire récemment baratté; c'est dans cet
état qu'il est placé dans des machines ana-
loguesaux écrêmeuses centrifuges employées
dans les grandes laiteries. La fabrication du
beurre de coco laisse un sous-produit, con-
sistant en acides libies et substances diverses ;
ce sous-produit est vendu aux savonne-
ries. »
Fabrication française. — Au mois de
juin 1901, le consul d'Angleterre à Mar-
seille avisait son gouvernement qu'on était
en train demettresur le marché anglais, pour
la consommation du Royaume-Uni, une
nouvelle substance grasse, fabriquée à Mar-
seille et destinée à prendre la place du beurre,
« On l'appelle « Végétaline », dit-il, et ce
n'est autre chose que 4e l'huile de coco, ex-
traite du coprah, mais raffinée, sans goût, ni
odeur. Elleest douce, ressemble à dulard. On
va la mettre en concurrence avec la margarine
et avec le beurre de table. Une fabrique de
végétaline travaille à Marseille depuis cinq
ans ; en ce moment on tente un effort pour
gagner le marché anglais par l'intermé-
diaire d'une maison de Liverpool ».
Fabrication anglaise. — Une lettre au
« Journal of the Society of Arts », publiée au
commence ment d'août 1901, et émanantd'une
maison anglaise qui a ses usines à Silver-
town, a appris au public que non seulement
cette maison fabrique, elle aussi, du beurre
de coco, mais encore que son commerce a
pris déjà une très grande extension ; au point
que la maison a établi dernièrement une
usine-succursale à Liverpool. La production
réunie des deux usines anglaises paraît dé-
passer celle de tous les autres fabricants eu-
ropéens réunis.
Dans le commerce anglais, on distingue
deux qualités : le « beurre de COCO»(<< Coconut
butter»), connu aussi sous le nom de « Nuco-
line », et le « suif de coco » (« Coconut suet »),
appelé aussi « Vejsu ».Le premier figure sur
les cataloguesdes épiciers, il est vendu moins
cher que le beurre de vache et lui est, semble-
t-il, préférable pour les usages culinaires.
Il est à remarquer que ce produit est très
demandé par les végétariens, les Juifs et les
Mahométans, qui le préfèrent au beurre de
vache pour desraisons moralesoureligieuses
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. — Pendant la première quin-
zaine du mois de janvier, le caoutchouc Para
a continué à monter; on a payé jusqu'à onze
francs pour caoutchouc vieux de deux ans,
10,70 pour Haut-Amazone livraison avril-
mai et 10,25 pour Bas-Amazône même li-
vraison.
Mais sous l'influence de forts arrivages au
Para et à Manaos, les cours n'ont pas tardé à
baisser, et au moment où nous écrivons ces
lignes, il y a vendeurs de Bas-Amazône à
10 francs pour disponible et 10,10 pour
avril-mai ; de Haut-Amazône, disponible à
10. Ce dernier prix vient d'être accepté
même pour livraison mars-avril.
Les autres sortes du Para ont subi le
même mouvement de baisse. Le Sernamby
de Manaos vaut 8,10, celui de Cameta 7,10
celui du Para, 6,95.
Les boules du Pérou, qu'on avait sur-
payées, sont offertes à 8,10. On vient de
traiter des Slabs disponibles à 7,05 ; mais on
en attend prochainement de grandes quan-
tités, ce qui ne peut manquer de faire baisser
le prix de cette sorte.
Les recettes au Para, au 23 janvier,
sont de 1.750 t., alors que celles de janvier
1902 étaient de 3.852 t. Il est probable que
les recettes totales de janvier ne dépasseront
pas 3.ooo t. et que le déficit de la récolte act-
le coprah ; celui-ci est soumis à divers pro-
cédésde raffinage, qui en éliminent les acides
libres, etc. Dans les dernières phases de la
fabrication, le produit ressemble à du beurre
ordinaire récemment baratté; c'est dans cet
état qu'il est placé dans des machines ana-
loguesaux écrêmeuses centrifuges employées
dans les grandes laiteries. La fabrication du
beurre de coco laisse un sous-produit, con-
sistant en acides libies et substances diverses ;
ce sous-produit est vendu aux savonne-
ries. »
Fabrication française. — Au mois de
juin 1901, le consul d'Angleterre à Mar-
seille avisait son gouvernement qu'on était
en train demettresur le marché anglais, pour
la consommation du Royaume-Uni, une
nouvelle substance grasse, fabriquée à Mar-
seille et destinée à prendre la place du beurre,
« On l'appelle « Végétaline », dit-il, et ce
n'est autre chose que 4e l'huile de coco, ex-
traite du coprah, mais raffinée, sans goût, ni
odeur. Elleest douce, ressemble à dulard. On
va la mettre en concurrence avec la margarine
et avec le beurre de table. Une fabrique de
végétaline travaille à Marseille depuis cinq
ans ; en ce moment on tente un effort pour
gagner le marché anglais par l'intermé-
diaire d'une maison de Liverpool ».
Fabrication anglaise. — Une lettre au
« Journal of the Society of Arts », publiée au
commence ment d'août 1901, et émanantd'une
maison anglaise qui a ses usines à Silver-
town, a appris au public que non seulement
cette maison fabrique, elle aussi, du beurre
de coco, mais encore que son commerce a
pris déjà une très grande extension ; au point
que la maison a établi dernièrement une
usine-succursale à Liverpool. La production
réunie des deux usines anglaises paraît dé-
passer celle de tous les autres fabricants eu-
ropéens réunis.
Dans le commerce anglais, on distingue
deux qualités : le « beurre de COCO»(<< Coconut
butter»), connu aussi sous le nom de « Nuco-
line », et le « suif de coco » (« Coconut suet »),
appelé aussi « Vejsu ».Le premier figure sur
les cataloguesdes épiciers, il est vendu moins
cher que le beurre de vache et lui est, semble-
t-il, préférable pour les usages culinaires.
Il est à remarquer que ce produit est très
demandé par les végétariens, les Juifs et les
Mahométans, qui le préfèrent au beurre de
vache pour desraisons moralesoureligieuses
PARTIE COMMERCIALE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fin. — Pendant la première quin-
zaine du mois de janvier, le caoutchouc Para
a continué à monter; on a payé jusqu'à onze
francs pour caoutchouc vieux de deux ans,
10,70 pour Haut-Amazone livraison avril-
mai et 10,25 pour Bas-Amazône même li-
vraison.
Mais sous l'influence de forts arrivages au
Para et à Manaos, les cours n'ont pas tardé à
baisser, et au moment où nous écrivons ces
lignes, il y a vendeurs de Bas-Amazône à
10 francs pour disponible et 10,10 pour
avril-mai ; de Haut-Amazône, disponible à
10. Ce dernier prix vient d'être accepté
même pour livraison mars-avril.
Les autres sortes du Para ont subi le
même mouvement de baisse. Le Sernamby
de Manaos vaut 8,10, celui de Cameta 7,10
celui du Para, 6,95.
Les boules du Pérou, qu'on avait sur-
payées, sont offertes à 8,10. On vient de
traiter des Slabs disponibles à 7,05 ; mais on
en attend prochainement de grandes quan-
tités, ce qui ne peut manquer de faire baisser
le prix de cette sorte.
Les recettes au Para, au 23 janvier,
sont de 1.750 t., alors que celles de janvier
1902 étaient de 3.852 t. Il est probable que
les recettes totales de janvier ne dépasseront
pas 3.ooo t. et que le déficit de la récolte act-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6437458r/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6437458r/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6437458r/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6437458r
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6437458r
Facebook
Twitter