Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
8 :,OURNAL. iJ AG iU C LJ L l Û H E TROPICALE N° I9. — JANV. 1903
Il Les feuilles ont de 1 à 2 mètres, termi -
nées par une forte pointe; les fibres sont.
très résistantes, mais moins fines que celles
d'une autre espèce, à feuilles aussi longues,
mais plates et larges, que les indigènes, évi-
demment à tort, disent la femelle du premier
er de laquelle ils font les cordes pour char-
ger les chameaux.
« Les prix que vous avez donnésdans votre
« Journal», permettent difficilement l'expor-
tation en Europe, car il y a 60 à 70 francs de
frais de transport, par 100 kg., jusqu'à
Djibouti ; bateau cnsus; les conditions seront
meilleures lorsqu'il y aura un chemin de
fer. Toutefois, l'exploitation étant facile,
j'ai écrit pour demander le prix des machi-
nes, à sacs, cordes et ficelles, annoncées
dans votre .ç Journal ». — Il y aurait intérêt,
en effet, à utiliser la fibre, sur une petite
échelle, dans le pays même; les sacs y man-
quent ou sont chers.
Maladie des bœufs. —■ « Ce que votre
Journal a dit du SURRA me fait croire que
c'est cette maladie que nous avons ici et qui
a détruit la race bovine autrefois très abon-
dante ici et à vil prix. Jadis les bœufs valaient
2 à 3 thalers (thalers de Marie-Thérèse, de
2 fr. 5o); ensuite, 5o thalers ; pour revenir
actuellement à 12 et 15 thalers.
« Tous les renseignements que vous pour-
riez obtenir sur cette maladie, auront une
grande valeur pour le pays. Le Dr WURTZ,
de Paris, est venu l'étudier il n'y a pas long-
temps; mais son sérum est sans effet, du
moins sans effet durable.
« La maladie est venue avec les Italiensqui
ont tiré des bœufs de Bombay, pour les
troupes. Ils ont appelé cette épizootie leur
revanche.
[M. le Dr LAVERAN, Membre de l'Institut, nous
fiii observer à ce propos : 1° que le Dr WURTZ a
étudié en Abyssinie la peste bovine et non les ma-
ladies à Trypanosomes; 20 que le Surra ou Na-
glna existe d'ailleurs sùrement en Abyssinie; que
Je D1' BRUMPT, en particulier, a obsené dansce pays
une grave épizootie de Surra ou de Nagana sur des
chameaux. — N. DE LA RÉD.]
Le « Nedeft » des chevaux, mulets et mou-
tons. — « Dans les pays de plaine, les che-
vaux originaires des hauts-plateauxsonttrès
-vite couverts d'abcès par centaines, qui sem-
blent causés par un insecte appelé MACHE-
GUÈRK par les Abyssins. Ils appellent NEDEFT
la maladie même. Lesanimaux sontanémiés
par les suppurations, et meurent en moins
d'un mois. Les mulets résistent mieux : les
abcès sont moins abondants, et nous avons
souvent réussi à les guérir. Les petits ânes
du pays ne sont pas atteints du tout.
« Cette maladie de Nedeft n'existe pas sur
les hauts plateaux (2.500 à 3.000 mètres
d'altitude) ; mais les bêtes élevées dans
ces régions froides résistent moins bien
à la chaleur du désert, et sont moins
bonnes pour l'exportation que celles des
régions plus chaudes, qui, de petite
taille, ne craignent ni la fièvre, ni les priva-
tions et sont très robustes et sobres.
« L'élevageen oays froids et élevés est donc
moins intéressant; et c'est cette maladie qui
m'a empêché de m'y adonner en région plus
basse.
« Le Nedeft semble ne pas avoir été connu
ici avant ces dernières 5 à 6 années. Il y
avait autrefois des chevaux très estimés,
dans la région où se trouve ma plantation.
Ils étaient, comme je l'ai dit, bien supérieurs
à ceux des hauts plateaux, qui manquent de
fond, mais il n'y en a plus.
« La maladie du Nedeft est-elle connue en
Europe et y a-t-il un remède efficace?
[M. le Dr LAVERAN nous écrit à ce propos : Il y
aurait intérêt à ce que M. SAVOURÉ envoyât de ces
insectes à Paris, afin qu'on puisse les déterminer
exactement. Comme traitement, il y a lieu de re-
commander la créoline ou le lysol, pour la des-
truction des insectes et le pansement des plaies;
en solution de 5 — N. DE LA REO.]
« Les moutons qui viennent très bien dans
la zone désertique, ont pris cette maladie
pendant les pluies, dans ma concession, où
je viens d'en perdre une centaine.
« Toutes les plaies résultant des abcès sont
vite remplies de vers, malgré sublimé et
iodoforme. Il est vrai que les mouches sont
excessivement abondantes ici; puis, les
bêtes ne sont jamais abritées dans ce pays,
même pas pendant les pluies. »
A. SAVOURÉ.
Addis Ababa, 16 sept. 1902-
Il Les feuilles ont de 1 à 2 mètres, termi -
nées par une forte pointe; les fibres sont.
très résistantes, mais moins fines que celles
d'une autre espèce, à feuilles aussi longues,
mais plates et larges, que les indigènes, évi-
demment à tort, disent la femelle du premier
er de laquelle ils font les cordes pour char-
ger les chameaux.
« Les prix que vous avez donnésdans votre
« Journal», permettent difficilement l'expor-
tation en Europe, car il y a 60 à 70 francs de
frais de transport, par 100 kg., jusqu'à
Djibouti ; bateau cnsus; les conditions seront
meilleures lorsqu'il y aura un chemin de
fer. Toutefois, l'exploitation étant facile,
j'ai écrit pour demander le prix des machi-
nes, à sacs, cordes et ficelles, annoncées
dans votre .ç Journal ». — Il y aurait intérêt,
en effet, à utiliser la fibre, sur une petite
échelle, dans le pays même; les sacs y man-
quent ou sont chers.
Maladie des bœufs. —■ « Ce que votre
Journal a dit du SURRA me fait croire que
c'est cette maladie que nous avons ici et qui
a détruit la race bovine autrefois très abon-
dante ici et à vil prix. Jadis les bœufs valaient
2 à 3 thalers (thalers de Marie-Thérèse, de
2 fr. 5o); ensuite, 5o thalers ; pour revenir
actuellement à 12 et 15 thalers.
« Tous les renseignements que vous pour-
riez obtenir sur cette maladie, auront une
grande valeur pour le pays. Le Dr WURTZ,
de Paris, est venu l'étudier il n'y a pas long-
temps; mais son sérum est sans effet, du
moins sans effet durable.
« La maladie est venue avec les Italiensqui
ont tiré des bœufs de Bombay, pour les
troupes. Ils ont appelé cette épizootie leur
revanche.
[M. le Dr LAVERAN, Membre de l'Institut, nous
fiii observer à ce propos : 1° que le Dr WURTZ a
étudié en Abyssinie la peste bovine et non les ma-
ladies à Trypanosomes; 20 que le Surra ou Na-
glna existe d'ailleurs sùrement en Abyssinie; que
Je D1' BRUMPT, en particulier, a obsené dansce pays
une grave épizootie de Surra ou de Nagana sur des
chameaux. — N. DE LA RÉD.]
Le « Nedeft » des chevaux, mulets et mou-
tons. — « Dans les pays de plaine, les che-
vaux originaires des hauts-plateauxsonttrès
-vite couverts d'abcès par centaines, qui sem-
blent causés par un insecte appelé MACHE-
GUÈRK par les Abyssins. Ils appellent NEDEFT
la maladie même. Lesanimaux sontanémiés
par les suppurations, et meurent en moins
d'un mois. Les mulets résistent mieux : les
abcès sont moins abondants, et nous avons
souvent réussi à les guérir. Les petits ânes
du pays ne sont pas atteints du tout.
« Cette maladie de Nedeft n'existe pas sur
les hauts plateaux (2.500 à 3.000 mètres
d'altitude) ; mais les bêtes élevées dans
ces régions froides résistent moins bien
à la chaleur du désert, et sont moins
bonnes pour l'exportation que celles des
régions plus chaudes, qui, de petite
taille, ne craignent ni la fièvre, ni les priva-
tions et sont très robustes et sobres.
« L'élevageen oays froids et élevés est donc
moins intéressant; et c'est cette maladie qui
m'a empêché de m'y adonner en région plus
basse.
« Le Nedeft semble ne pas avoir été connu
ici avant ces dernières 5 à 6 années. Il y
avait autrefois des chevaux très estimés,
dans la région où se trouve ma plantation.
Ils étaient, comme je l'ai dit, bien supérieurs
à ceux des hauts plateaux, qui manquent de
fond, mais il n'y en a plus.
« La maladie du Nedeft est-elle connue en
Europe et y a-t-il un remède efficace?
[M. le Dr LAVERAN nous écrit à ce propos : Il y
aurait intérêt à ce que M. SAVOURÉ envoyât de ces
insectes à Paris, afin qu'on puisse les déterminer
exactement. Comme traitement, il y a lieu de re-
commander la créoline ou le lysol, pour la des-
truction des insectes et le pansement des plaies;
en solution de 5 — N. DE LA REO.]
« Les moutons qui viennent très bien dans
la zone désertique, ont pris cette maladie
pendant les pluies, dans ma concession, où
je viens d'en perdre une centaine.
« Toutes les plaies résultant des abcès sont
vite remplies de vers, malgré sublimé et
iodoforme. Il est vrai que les mouches sont
excessivement abondantes ici; puis, les
bêtes ne sont jamais abritées dans ce pays,
même pas pendant les pluies. »
A. SAVOURÉ.
Addis Ababa, 16 sept. 1902-
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