Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
N° 19 — JANV. igo3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 7
couvertes. Le latex en est excessivement
abondant; avec un seul coup de hache, on
peut remplir une bouteille en quelques mi-
nutes : mais par aucun traitement (ammonia-
que, acide sulfurique etc.), je n'ai pu en tirer
du caoutchouc. J'en ai fait ramasser une
dizaine de litres; au repos depuis lon-gtemps,
il s'est précipité une matière dure et cassante,
que je crois être une simple résine.
« Croyez-vous qu'il y ait chance d'en
extraire par un autre procédé, soit par l'écrê-
meuse centrifuge, soit autrement. Je n'ai
reçu l'écrêmeuse que quand le latex était
déjà précipité (la matière dure ci-dessus).
« On dit qu'un Italien, dans l'Erythrée, près
d'Asmara, a trouvé le moyen d'en extraire
du caoutchouc et a formé une Compagnie
pour l'extraction. Il a la permission pour
exploiter la zone désertique de leur colonie.
Je n'ai rien entendu des résultats, après plus
d'une année de concession.
[En principe, du moment que la gomme résul-
tant de la coagulation( ou précipitation) spontanée
ne vaut rien, celle qu'on pourrait'obtenir par tout
autre procédé ne vaudra jamais grand'chose.
D'autre part, à Asmara on est certainement tout
aussi embarrassé qu'à Addis-Ababa; en effet,
M. BALDRATI nous écrivait dernièrement (29 sep-
tembre) de la capitale de l'Erythrée, pour nous
demander où l'on pourrait trouver des renseigne-
ments sur le caoutchouc d'Euphorbia abyssinica;
depuis, dans une lettre très intéressante et que
nous publierons prochainement, il nous a indiqué
que la gomme de la dite Euphorbe a été étudiée
pour le compte d'une maison de Milan, mais re-
connue trop chargée de résines. M. JULES POISSON,
très familiarisé avec les Euphorbes et le caout-
chouc, nous a fait parvenir la réponse suivante à
la question de notre correspondant d'Erythrée :
« J'ai cherché en vain les propriétés de VEu-
« phorbia abyssinica dans les bouquins; je n'ai
« rien trouvé. D'après sa place dans la classifi-
« cation, il semblerait que cette plante donne un
« suc gommeux et cassant et sans nul doute
« purgatif-drastique commel'Euphorbeofficinale.
« —Où votre correspondant peut-il avoir su ou
« lu que cette Euphorbe était caoutchoutifère ? »
« Il est peu probable qu'elle soit caoutchouti-
« fère. — N. DE LA RÉD].
«. Il y a aussi beaucoup de Ficus géants,
mais ils n'ont que peu ou point de latex.
J'enverrai cette année des gens dans l'Ouest,
où il doit certainement y avoir du caout-
chouc ; il y a des lianes géantes avec lesquelles
les Gallas font des ponts suspendus sur les
rivières. J'attends l'arrivée d'un jardinier
qui a fait un stage au Jardin colonial de Mar-
seille ; ce sera sa première besogne.
Plantes à parfum, etc. — « S'il faut per-
dre tout espoir du côté du caoutchouc il y
aurait peut-être quelque chose à faire ici en
matière de plantes à essences (huiles essen-
tielles). Il y a pas mal de plantes aromatiques
à l'état sauvage dans le pays, surtout vers
l'Ouest qui est plus humide ; mais avec des
transports impossibles pour poids lourds. Il
y a beaucoup de gingembre et de cardamome
dansles forêts de l'Ouest ; partout, des plan-
tes aromatiques très variées et sans doute peu
connues. Personne de compétent n'a vu ces
pays ; je me propose de faire quelques essais,
ayant des appareils à distillation, apportés
de France.
Café et caféïne. « Le café du Kaffa et de
tout le Sud-ouest est remarquablement bon
et à vil prix (40 centimes le kilo.) mais les
moyens de transports manquent ou sont à
des prix fous. N'y aurait-il pas moyen d'en
faire sur place des préparations intéressantes
et de valeur: soit des essences, soit de la ca-
féïne, ou autre ?
Kat. — « Nous avons aussi beaucou p de ce
Kat dont M. CH. RIVIÈRE a parlé dans le N° 2
(page 39) du « J. d'A. T. » Il doit y avoir
quelque chose à en extraire. La plante pous-
se de bouture, et tous les Musulmans la mas-
tiquent ou l'emploient aussi dans l'hydromel
du pays, en concurrence avec le GUECHO,
(Rhamnus pauciflorus, dit M. GODEFROY-LE-
BEUF). N'y a-t-il rien à extraire de ce dernier ?
Dattier. — « Jesonge à introduire iciledat-
tier, car la datte de Bassorah, en couffins
serrés, est très recherchée des indigènes. Je
pense que des rejetons de dattiers d'Algérie
supporteraient bien les 25 à 3o jours de
voyage. J'ai quelques pieds, élevés de
noyaux; cela pousse, mais lentement.
Fibres. — « Nous avons dans la zone dé-
sertique, en quantité, une Agave à feuilles
rondes, à gouttière, qu'on m'a montrée à
Paris, comme étant du Sisal.
[II y a erreur certainement. Aucun Agave ne
répond à cette description. Il est probable qu'il
s'agit d'un Sanseviera. — N. DE LA RÉD.]
couvertes. Le latex en est excessivement
abondant; avec un seul coup de hache, on
peut remplir une bouteille en quelques mi-
nutes : mais par aucun traitement (ammonia-
que, acide sulfurique etc.), je n'ai pu en tirer
du caoutchouc. J'en ai fait ramasser une
dizaine de litres; au repos depuis lon-gtemps,
il s'est précipité une matière dure et cassante,
que je crois être une simple résine.
« Croyez-vous qu'il y ait chance d'en
extraire par un autre procédé, soit par l'écrê-
meuse centrifuge, soit autrement. Je n'ai
reçu l'écrêmeuse que quand le latex était
déjà précipité (la matière dure ci-dessus).
« On dit qu'un Italien, dans l'Erythrée, près
d'Asmara, a trouvé le moyen d'en extraire
du caoutchouc et a formé une Compagnie
pour l'extraction. Il a la permission pour
exploiter la zone désertique de leur colonie.
Je n'ai rien entendu des résultats, après plus
d'une année de concession.
[En principe, du moment que la gomme résul-
tant de la coagulation( ou précipitation) spontanée
ne vaut rien, celle qu'on pourrait'obtenir par tout
autre procédé ne vaudra jamais grand'chose.
D'autre part, à Asmara on est certainement tout
aussi embarrassé qu'à Addis-Ababa; en effet,
M. BALDRATI nous écrivait dernièrement (29 sep-
tembre) de la capitale de l'Erythrée, pour nous
demander où l'on pourrait trouver des renseigne-
ments sur le caoutchouc d'Euphorbia abyssinica;
depuis, dans une lettre très intéressante et que
nous publierons prochainement, il nous a indiqué
que la gomme de la dite Euphorbe a été étudiée
pour le compte d'une maison de Milan, mais re-
connue trop chargée de résines. M. JULES POISSON,
très familiarisé avec les Euphorbes et le caout-
chouc, nous a fait parvenir la réponse suivante à
la question de notre correspondant d'Erythrée :
« J'ai cherché en vain les propriétés de VEu-
« phorbia abyssinica dans les bouquins; je n'ai
« rien trouvé. D'après sa place dans la classifi-
« cation, il semblerait que cette plante donne un
« suc gommeux et cassant et sans nul doute
« purgatif-drastique commel'Euphorbeofficinale.
« —Où votre correspondant peut-il avoir su ou
« lu que cette Euphorbe était caoutchoutifère ? »
« Il est peu probable qu'elle soit caoutchouti-
« fère. — N. DE LA RÉD].
«. Il y a aussi beaucoup de Ficus géants,
mais ils n'ont que peu ou point de latex.
J'enverrai cette année des gens dans l'Ouest,
où il doit certainement y avoir du caout-
chouc ; il y a des lianes géantes avec lesquelles
les Gallas font des ponts suspendus sur les
rivières. J'attends l'arrivée d'un jardinier
qui a fait un stage au Jardin colonial de Mar-
seille ; ce sera sa première besogne.
Plantes à parfum, etc. — « S'il faut per-
dre tout espoir du côté du caoutchouc il y
aurait peut-être quelque chose à faire ici en
matière de plantes à essences (huiles essen-
tielles). Il y a pas mal de plantes aromatiques
à l'état sauvage dans le pays, surtout vers
l'Ouest qui est plus humide ; mais avec des
transports impossibles pour poids lourds. Il
y a beaucoup de gingembre et de cardamome
dansles forêts de l'Ouest ; partout, des plan-
tes aromatiques très variées et sans doute peu
connues. Personne de compétent n'a vu ces
pays ; je me propose de faire quelques essais,
ayant des appareils à distillation, apportés
de France.
Café et caféïne. « Le café du Kaffa et de
tout le Sud-ouest est remarquablement bon
et à vil prix (40 centimes le kilo.) mais les
moyens de transports manquent ou sont à
des prix fous. N'y aurait-il pas moyen d'en
faire sur place des préparations intéressantes
et de valeur: soit des essences, soit de la ca-
féïne, ou autre ?
Kat. — « Nous avons aussi beaucou p de ce
Kat dont M. CH. RIVIÈRE a parlé dans le N° 2
(page 39) du « J. d'A. T. » Il doit y avoir
quelque chose à en extraire. La plante pous-
se de bouture, et tous les Musulmans la mas-
tiquent ou l'emploient aussi dans l'hydromel
du pays, en concurrence avec le GUECHO,
(Rhamnus pauciflorus, dit M. GODEFROY-LE-
BEUF). N'y a-t-il rien à extraire de ce dernier ?
Dattier. — « Jesonge à introduire iciledat-
tier, car la datte de Bassorah, en couffins
serrés, est très recherchée des indigènes. Je
pense que des rejetons de dattiers d'Algérie
supporteraient bien les 25 à 3o jours de
voyage. J'ai quelques pieds, élevés de
noyaux; cela pousse, mais lentement.
Fibres. — « Nous avons dans la zone dé-
sertique, en quantité, une Agave à feuilles
rondes, à gouttière, qu'on m'a montrée à
Paris, comme étant du Sisal.
[II y a erreur certainement. Aucun Agave ne
répond à cette description. Il est probable qu'il
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