Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1923 01 mars 1923
Description : 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31. 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437067b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
78 ÉTUDES ET MÉMOIRES
démonstrations à l'Inspection de l'Agriculture de Marrakech,
a permis d'entreprendre la mise en valeur complète de cette
plantation : suppression des rejets du pied, des branches mortes,
dégagement des brindilles fructifères, étêtage des cîmes, façons
culturales et fumures appropriées. Cette plantation de 7.000
arbres environ, qui est en voie de servir de modèle de remise en
état d'une oliveraie dans la région, a cependant un vice initial,
de même d'ailleurs que les autres plantations voisines : l'insuf-
fisance d'écartement des pieds. Les arbres y sont plantés à peu
près régulièrement à 7-8 mètres les uns des autres. Or, leurs
dimensions exigeraient au moins le double pour permettre à la
ramure un plein développement et à la fructification des condi-
tions d'aération et d'ensoleillement suffisantes.
Il est pénible d'avoir à signaler l'utilité de supprimer des
arbres dans un pays où l'arbre fait si complètement défaut,
d'autant que ces magnifiques jardins, dont Marrakech s'énor-
gueillit, n'ont pas seulement un objet utilitaire, mais consti-
tuent aussi des éléments d'esthétique auxquels on ne peut
toucher d'un cœur léger. Cependant, nous plaçant uniquement
au point de vue agronomique, le seul à considérer ici, il y a lieu
d'indiquer que les plantations d'oliviers de l'Aguedal et de la
Ménara sont trop denses et que l'on augmenterait la producti-
vité aussi bien des oliviers que des cultures annuelles qui occu-
pent le sol en supprimant un arbre sur deux ou un arbre sur
trois.
En dehors des oliveraies de Marrakech même, d'assez nom-
breuses plantations sont disséminées dans le Haouz. On peut
estimer de 700.000 à 800.000 le nombre d'arbres qui les forment.
Ces plantations sont surtout étendues aux environs d'Amiz-
miz, de Tameslouhat, à Tamelalt, sur les deux rives de l'Oued
R'dat et de l'Oued Tessaoud.
Les oliveraies d'El Kelaa, celles des Ouleds Rhelouf et de
Demnat sont parmi les plus belles.
Chaque oliveraie, comprenant pour le moins plusieurs cen-
taines d'arbres (Sidi Rahal, Dar el Assouli, Moulay Rahal,
Sidi Brahim ben Canoun, Tcharidj), souvent plusieurs milliers
(Tamelalt) ou plusieurs dizaines de milliers (Tameslouhat, El
démonstrations à l'Inspection de l'Agriculture de Marrakech,
a permis d'entreprendre la mise en valeur complète de cette
plantation : suppression des rejets du pied, des branches mortes,
dégagement des brindilles fructifères, étêtage des cîmes, façons
culturales et fumures appropriées. Cette plantation de 7.000
arbres environ, qui est en voie de servir de modèle de remise en
état d'une oliveraie dans la région, a cependant un vice initial,
de même d'ailleurs que les autres plantations voisines : l'insuf-
fisance d'écartement des pieds. Les arbres y sont plantés à peu
près régulièrement à 7-8 mètres les uns des autres. Or, leurs
dimensions exigeraient au moins le double pour permettre à la
ramure un plein développement et à la fructification des condi-
tions d'aération et d'ensoleillement suffisantes.
Il est pénible d'avoir à signaler l'utilité de supprimer des
arbres dans un pays où l'arbre fait si complètement défaut,
d'autant que ces magnifiques jardins, dont Marrakech s'énor-
gueillit, n'ont pas seulement un objet utilitaire, mais consti-
tuent aussi des éléments d'esthétique auxquels on ne peut
toucher d'un cœur léger. Cependant, nous plaçant uniquement
au point de vue agronomique, le seul à considérer ici, il y a lieu
d'indiquer que les plantations d'oliviers de l'Aguedal et de la
Ménara sont trop denses et que l'on augmenterait la producti-
vité aussi bien des oliviers que des cultures annuelles qui occu-
pent le sol en supprimant un arbre sur deux ou un arbre sur
trois.
En dehors des oliveraies de Marrakech même, d'assez nom-
breuses plantations sont disséminées dans le Haouz. On peut
estimer de 700.000 à 800.000 le nombre d'arbres qui les forment.
Ces plantations sont surtout étendues aux environs d'Amiz-
miz, de Tameslouhat, à Tamelalt, sur les deux rives de l'Oued
R'dat et de l'Oued Tessaoud.
Les oliveraies d'El Kelaa, celles des Ouleds Rhelouf et de
Demnat sont parmi les plus belles.
Chaque oliveraie, comprenant pour le moins plusieurs cen-
taines d'arbres (Sidi Rahal, Dar el Assouli, Moulay Rahal,
Sidi Brahim ben Canoun, Tcharidj), souvent plusieurs milliers
(Tamelalt) ou plusieurs dizaines de milliers (Tameslouhat, El
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